Clause Molière : toujours plus loin… dans la démagogie !

Et un pas de plus vers le repli sur soi.

Avec la clause « Molière », un certain nombre de collectivités tourne le dos ostensiblement au simple droit de travailler et font un pas de plus vers la « préférence nationale ». L’argument avancé : la maîtrise des consignes simples de sécurité…. 

Par ailleurs, le rôle d’une collectivité locale n’est elle pas, en tant que donneur d’ordre, de choisir les entreprises non pas simplement sur ce seul critère  mais en y associant des critères de développement durable, de politique salariale et de politique sociale ?

Le problème du détournement ou du non-respect des conditions de détachement des travailleurs est une réalité mais doit on à fortiori imposer une clause quasi impossible à mettre en place ou à vérifier, plutôt que de s’attacher à faire modifier les textes européens en vigueur sur ce détachement afin d’empêcher autant que faire ce peu les abus ?

La campagne électorale et le climat général favorise ce type de mesures démagogiques.

L’UNSA-Education condamne sans détour ces prises de position. On ne doit pas chercher à interdire, à discriminer ou à pénaliser les entreprises qui salarient des travailleurs étrangers. On doit débusquer celles qui abusent de la faiblesse de leurs employés.

Retrouver le communiqué de l’UNSA du 14 mars 2017 

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Avec la clause « Molière », un certain nombre de collectivités tourne le dos ostensiblement au simple droit de travailler et font un pas de plus vers la « préférence nationale ». L’argument avancé : la maîtrise des consignes simples de sécurité…. 

Par ailleurs, le rôle d’une collectivité locale n’est elle pas, en tant que donneur d’ordre, de choisir les entreprises non pas simplement sur ce seul critère  mais en y associant des critères de développement durable, de politique salariale et de politique sociale ?

Le problème du détournement ou du non-respect des conditions de détachement des travailleurs est une réalité mais doit on à fortiori imposer une clause quasi impossible à mettre en place ou à vérifier, plutôt que de s’attacher à faire modifier les textes européens en vigueur sur ce détachement afin d’empêcher autant que faire ce peu les abus ?

La campagne électorale et le climat général favorise ce type de mesures démagogiques.

L’UNSA-Education condamne sans détour ces prises de position. On ne doit pas chercher à interdire, à discriminer ou à pénaliser les entreprises qui salarient des travailleurs étrangers. On doit débusquer celles qui abusent de la faiblesse de leurs employés.

Retrouver le communiqué de l’UNSA du 14 mars 2017