Clause Molière, le retour…. dans les Bouches du Rhône.

Après la polémique du printemps dernier, le département des Bouches du Rhône envisage lui aussi d’introduire dans ses appels d’offre la clause Molière toujours au motif de la « protection des salariés » dans le BTP.

Encore une fois, sous couvert de sécurité, ces élus pensent combattre le travail détaché en incluant l’obligation pour tous les salariés de comprendre le français.

Pour l’Unsa Éducation ce moyen détourné s’en prend aux plus fragiles voir précaires et tourne le dos aux réalités du terrain.
En quoi comprendre le français participerait à améliorer la sécurité sur les chantiers financés par une collectivité locale ?
La sécurité n’est pas une question de langue, c’est de la prévention, de la formation et de l’encadrement.
Pourquoi le BTP ? Un travailleur d’origine étrangère et/ou ne maîtrisant pas la langue de Molière est il plus en insécurité sur un chantier public du BTP que dans une autre branche de l’économie ?
Cette méthode vise à écarter des travailleurs que les entreprises sont très souvent dans l’obligation de recruter faute de main d’œuvre qualifiée localement et/ou surtout par le manque d’attrait des emplois proposés (pénibilités, salaires bas, conditions de travail difficiles,….).
Ne pas se tromper de « combat » !

Si la directive européenne sur le « travail détaché » est à renégocier pour éviter les tentations de dumping social, cette renégociation doit se faire au niveau de l’État rapidement et ne pas laisser s’installer dans notre pays un « nationalisme de l’emploi ».
Aujourd’hui les marchés publics, demain une généralisation ? Les fleurons de l’industrie européenne comme Airbus et autres ne pourraient plus exister.
Croire que le repli sur soi est La solution au chômage est un leurre ! Certains, par dogmatisme, refusent de voir que le monde à évoluer.
Cette clause Molière s’attache à exclure un certain nombre de travailleurs mais ne doit on pas plutôt veiller à ne retenir que des entreprises citoyennes c’est à dire respectant ses employés, favorisant une politique de développement durable ?
L’Unsa Éducation, fidèle à ses mandats, condamne encore une fois sans détour ses prises de positions et s’attachera avec l’Unsa à défendre tous les salariés victimes de ces mesures d’exclusion.

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Après la polémique du printemps dernier, le département des Bouches du Rhône envisage lui aussi d’introduire dans ses appels d’offre la clause Molière toujours au motif de la « protection des salariés » dans le BTP.

Encore une fois, sous couvert de sécurité, ces élus pensent combattre le travail détaché en incluant l’obligation pour tous les salariés de comprendre le français.

Pour l’Unsa Éducation ce moyen détourné s’en prend aux plus fragiles voir précaires et tourne le dos aux réalités du terrain.
En quoi comprendre le français participerait à améliorer la sécurité sur les chantiers financés par une collectivité locale ?
La sécurité n’est pas une question de langue, c’est de la prévention, de la formation et de l’encadrement.
Pourquoi le BTP ? Un travailleur d’origine étrangère et/ou ne maîtrisant pas la langue de Molière est il plus en insécurité sur un chantier public du BTP que dans une autre branche de l’économie ?
Cette méthode vise à écarter des travailleurs que les entreprises sont très souvent dans l’obligation de recruter faute de main d’œuvre qualifiée localement et/ou surtout par le manque d’attrait des emplois proposés (pénibilités, salaires bas, conditions de travail difficiles,….).
Ne pas se tromper de « combat » !

Si la directive européenne sur le « travail détaché » est à renégocier pour éviter les tentations de dumping social, cette renégociation doit se faire au niveau de l’État rapidement et ne pas laisser s’installer dans notre pays un « nationalisme de l’emploi ».
Aujourd’hui les marchés publics, demain une généralisation ? Les fleurons de l’industrie européenne comme Airbus et autres ne pourraient plus exister.
Croire que le repli sur soi est La solution au chômage est un leurre ! Certains, par dogmatisme, refusent de voir que le monde à évoluer.
Cette clause Molière s’attache à exclure un certain nombre de travailleurs mais ne doit on pas plutôt veiller à ne retenir que des entreprises citoyennes c’est à dire respectant ses employés, favorisant une politique de développement durable ?
L’Unsa Éducation, fidèle à ses mandats, condamne encore une fois sans détour ses prises de positions et s’attachera avec l’Unsa à défendre tous les salariés victimes de ces mesures d’exclusion.