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Cinq minutes pour comprendre : avoir vingt ans par temps de crises

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie » a écrit Paul Nizan. Aujourd’hui un tel constat semble toujours d’actualité : entre la crise sanitaire, les difficultés à poursuivre les études, la difficile entrée sur le marché de l’emploi, et la mise entre parenthèses de la vie sociale, les plus jeunes sont durement touchés par les effets de la pandémie de Covid-19. Nous sommes allés à la rencontre de Martine Ségalen, autrice avec Claudine Attias-Donfut, d’un récent livre intitulé « Avoir 20 ans en 2020. Le nouveau fossé des générations ».

L’ouvrage est le fruit d’une enquête débutée bien avant la crise sanitaire, mais elle garde toute son actualité. Les deux sociologues abordent en effet tous les pans de la vie des « vingtenaires » qui entrent dans la vie adulte : face à un monde en perpétuelle évolution, les plus jeunes se révèlent sensibles aux questions écologiques, à la solidarité et ont malgré tout foi dans l’avenir. Pourtant, les statistiques le montrent, ils et elles sont les plus touché.es par la crise économique et sociale. Les autrices étudient également l’évolution des liens familiaux et amicaux, les rapports amoureux et les aspirations de ces jeunes qui aujourd’hui sont grandement impactés par la crise sanitaire.

On le voit tous les jours : les étudiant.es attendent avec impatience et souvent désespoir de pouvoir retourner sur les campus et de retrouver un semblant de vie sociale. Ils et elles aspirent à pouvoir entrer dans la vie active sans rencontrer la précarité ou le chômage.

L’UNSA Éducation milite en faveur d’un retour rapide et progressif des étudiant.es à l’université : voir notre article à ce sujet « Quelle Université voulons-nous ? »

Pour faire face à la crise économique et sociale, nous agissons, en accord avec notre Union, pour qu’un revenu universel d’activité et d’insertion soit mis en place rapidement, y compris pour les 18-25 ans. Voir à ce sujet l’article «j’ai perdu une année de ma vie, ça compte quand on a 18 ans ».

Le livre de Martine Ségalen et Claudine Attias-Donfus aide à mieux comprendre la nouvelle génération qui fera la France de demain. Nous l’avons interrogé sur les caractéristiques de cette classe d’âge et sur la capacité de rebond de ces jeunes aujourd’hui si malmenés.

La vidéo « 5 minutes pour comprendre » 


La présentation du livre dans un  #VendrediLecture

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« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie » a écrit Paul Nizan. Aujourd’hui un tel constat semble toujours d’actualité : entre la crise sanitaire, les difficultés à poursuivre les études, la difficile entrée sur le marché de l’emploi, et la mise entre parenthèses de la vie sociale, les plus jeunes sont durement touchés par les effets de la pandémie de Covid-19. Nous sommes allés à la rencontre de Martine Ségalen, autrice avec Claudine Attias-Donfut, d’un récent livre intitulé « Avoir 20 ans en 2020. Le nouveau fossé des générations ».

L’ouvrage est le fruit d’une enquête débutée bien avant la crise sanitaire, mais elle garde toute son actualité. Les deux sociologues abordent en effet tous les pans de la vie des « vingtenaires » qui entrent dans la vie adulte : face à un monde en perpétuelle évolution, les plus jeunes se révèlent sensibles aux questions écologiques, à la solidarité et ont malgré tout foi dans l’avenir. Pourtant, les statistiques le montrent, ils et elles sont les plus touché.es par la crise économique et sociale. Les autrices étudient également l’évolution des liens familiaux et amicaux, les rapports amoureux et les aspirations de ces jeunes qui aujourd’hui sont grandement impactés par la crise sanitaire.

On le voit tous les jours : les étudiant.es attendent avec impatience et souvent désespoir de pouvoir retourner sur les campus et de retrouver un semblant de vie sociale. Ils et elles aspirent à pouvoir entrer dans la vie active sans rencontrer la précarité ou le chômage.

L’UNSA Éducation milite en faveur d’un retour rapide et progressif des étudiant.es à l’université : voir notre article à ce sujet « Quelle Université voulons-nous ? »

Pour faire face à la crise économique et sociale, nous agissons, en accord avec notre Union, pour qu’un revenu universel d’activité et d’insertion soit mis en place rapidement, y compris pour les 18-25 ans. Voir à ce sujet l’article «j’ai perdu une année de ma vie, ça compte quand on a 18 ans ».

Le livre de Martine Ségalen et Claudine Attias-Donfus aide à mieux comprendre la nouvelle génération qui fera la France de demain. Nous l’avons interrogé sur les caractéristiques de cette classe d’âge et sur la capacité de rebond de ces jeunes aujourd’hui si malmenés.

La vidéo « 5 minutes pour comprendre » 


La présentation du livre dans un  #VendrediLecture