Chantier rémunération : tentative de diagnostic

Une nouvelle réunion sur « le chantier rémunération » dans la fonction publique, s’est tenue aujourd’hui. La question à laquelle le gouvernement souhaite répondre au terme de ce cycle de concertation sur ce thème est celle-ci : « Comment faire évoluer la rémunération des agents publics ? » Pour l’UNSA, ça ne peut être que positivement mais c’est loin d’être une évidence pour le gouvernement qui rappelle à l’envie que nous évoluons dans un contexte de ressources financières contraintes ...

Une nouvelle réunion sur « le chantier rémunération » dans la fonction publique, s’est tenue aujourd’hui.
La question à laquelle le gouvernement souhaite répondre au terme de ce cycle de concertation sur ce thème est celle-ci : « Comment faire évoluer la rémunération des agents publics ? »
Pour l’UNSA, ça ne peut être que positivement mais c’est loin d’être une évidence pour le gouvernement qui rappelle à l’envie que nous évoluons dans un contexte de ressources financières contraintes …

La présentation qui nous a été faite visait à faire le diagnostic du système de rémunération des agents publics.
Aussi, pas de surprise ni de nouveautés sur les éléments présentés mais la volonté manifeste tout au long des échanges de montrer que la hausse des rémunérations des agents a un caractère automatique… trop prépondérant

Par exemple, on apprend qu’en 2017, 92 % de la rémunération des fonctionnaires de l’État est liée au fait d’être à un échelon donné dans une grille. Le reste dépendant de primes ou indemnités attribuées sur d’autres critères (notamment la reconnaissance de l’engagement professionnel)

C’est manifestement cet aspect « automatique » qui préoccupe le gouvernement et qu’il veut voir évoluer, car il en a été aussi question lors des discussions sur les changements d’échelon, une partie du régime indemnitaire (RIFSEEP) l’Indemnité de Résidence (IR) ou encore le Supplément Familial de Traitement (SFT).

Une vraie différence d’approche
L’UNSA a rappelé son attachement aux principes d’une fonction publique statutaire de carrière, car cela permet une progressivité des rémunérations tout au long de la carrière. C’est indispensable pour maintenir l’attractivité des métiers de la Fonction publique.
Par ailleurs, nous défendons l’idée que l’augmentation régulière de la valeur du point d’indice est nécessaire pour compenser l’inflation et obtenir une progression effective du pouvoir d’achat sur l’ensemble de la carrière.
Sur les indemnités « supplément familial et indemnités de résidence, nous partageons le constat que  ces dispositifs doivent évoluer pour être améliorés et plus justes.

Quelles suites ?
Un nouveau groupe de travail est prévu mi-juillet, il portera sur les mécanismes de la reconnaissance des mérites individuels et collectifs.
A ce stade aucune piste n’a donc été tracée.
A suivre…

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Une nouvelle réunion sur « le chantier rémunération » dans la fonction publique, s’est tenue aujourd’hui.
La question à laquelle le gouvernement souhaite répondre au terme de ce cycle de concertation sur ce thème est celle-ci : « Comment faire évoluer la rémunération des agents publics ? »
Pour l’UNSA, ça ne peut être que positivement mais c’est loin d’être une évidence pour le gouvernement qui rappelle à l’envie que nous évoluons dans un contexte de ressources financières contraintes …

La présentation qui nous a été faite visait à faire le diagnostic du système de rémunération des agents publics.
Aussi, pas de surprise ni de nouveautés sur les éléments présentés mais la volonté manifeste tout au long des échanges de montrer que la hausse des rémunérations des agents a un caractère automatique… trop prépondérant

Par exemple, on apprend qu’en 2017, 92 % de la rémunération des fonctionnaires de l’État est liée au fait d’être à un échelon donné dans une grille. Le reste dépendant de primes ou indemnités attribuées sur d’autres critères (notamment la reconnaissance de l’engagement professionnel)

C’est manifestement cet aspect « automatique » qui préoccupe le gouvernement et qu’il veut voir évoluer, car il en a été aussi question lors des discussions sur les changements d’échelon, une partie du régime indemnitaire (RIFSEEP) l’Indemnité de Résidence (IR) ou encore le Supplément Familial de Traitement (SFT).

Une vraie différence d’approche
L’UNSA a rappelé son attachement aux principes d’une fonction publique statutaire de carrière, car cela permet une progressivité des rémunérations tout au long de la carrière. C’est indispensable pour maintenir l’attractivité des métiers de la Fonction publique.
Par ailleurs, nous défendons l’idée que l’augmentation régulière de la valeur du point d’indice est nécessaire pour compenser l’inflation et obtenir une progression effective du pouvoir d’achat sur l’ensemble de la carrière.
Sur les indemnités « supplément familial et indemnités de résidence, nous partageons le constat que  ces dispositifs doivent évoluer pour être améliorés et plus justes.

Quelles suites ?
Un nouveau groupe de travail est prévu mi-juillet, il portera sur les mécanismes de la reconnaissance des mérites individuels et collectifs.
A ce stade aucune piste n’a donc été tracée.
A suivre…