C’était, mardi, notre rentrée à tous !

Bien entendu, mardi, c’était avant tout jour de rentrée pour plus de 12 000 000 d’élèves qui rejoignaient les quelques 850 000 enseignants ayant repris eux lundi et l’ensemble des personnels d’éducation présent à leurs différents postes.

C’était donc également – par voie de conséquence – la rentrée pour des millions de parents  accompagnant de près (parfois jusque dans la classe) ou d’un peu plus loin, des pleurs et des grands sourires, l’appréhension de la première fois et la joie des retrouvailles, la découverte de l’emploi du temps et des nouveautés de cette année.

C’était aussi la rentrée pour les animateurs qui – semaine de 4 jours et demi ou pas – accueillent les enfants chaque soir après la classe ; pour les ATSEM, personnel de cantine et nounous périscolaires. Pour tous ceux qui sont tenus par le calendrier scolaire, c’était la reprise.

Mais au-delà de cette influence de l’année scolaire sur notre organisation sociale, c’était la rentrée des classes dans toutes les têtes. Car, nous avons tous de bons et de mauvais souvenirs de l’école. Chacun à des idées pour notre système éducatif, imaginant ce qui devrait évoluer et dans quelle direction.
En France, pas un repas de famille, un barbecue entre amis ou une fête des voisins sans que le sujet de l’École ne s’invite avant le dessert.
Cela explique certainement la difficulté à faire bouger les choses et le nombre de bonnes ou moins bonnes réformes qui ont échoué.

Bien que parfois pesante, cette prégnance est quelque part salutaire. Que dire en effet d’une démocratie dans laquelle les citoyens seraient indifférents à leur système éducatif, c’est-à-dire à la construction de leur avenir et à leur conception de la société ?

Les évolutions proposées par la Refondation, rythmes, programmes, liaison école/collège… ont beaucoup fait débat. Tant mieux ! Souhaitons que ces échanges ne se limitent pas au seul jour de la rentrée et que l’expression publique continue de s’en emparer pour faire de l’Ecole de la République, notre Ecole à tous, toute l’année !

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Bien entendu, mardi, c’était avant tout jour de rentrée pour plus de 12 000 000 d’élèves qui rejoignaient les quelques 850 000 enseignants ayant repris eux lundi et l’ensemble des personnels d’éducation présent à leurs différents postes.

C’était donc également – par voie de conséquence – la rentrée pour des millions de parents  accompagnant de près (parfois jusque dans la classe) ou d’un peu plus loin, des pleurs et des grands sourires, l’appréhension de la première fois et la joie des retrouvailles, la découverte de l’emploi du temps et des nouveautés de cette année.

C’était aussi la rentrée pour les animateurs qui – semaine de 4 jours et demi ou pas – accueillent les enfants chaque soir après la classe ; pour les ATSEM, personnel de cantine et nounous périscolaires. Pour tous ceux qui sont tenus par le calendrier scolaire, c’était la reprise.

Mais au-delà de cette influence de l’année scolaire sur notre organisation sociale, c’était la rentrée des classes dans toutes les têtes. Car, nous avons tous de bons et de mauvais souvenirs de l’école. Chacun à des idées pour notre système éducatif, imaginant ce qui devrait évoluer et dans quelle direction.
En France, pas un repas de famille, un barbecue entre amis ou une fête des voisins sans que le sujet de l’École ne s’invite avant le dessert.
Cela explique certainement la difficulté à faire bouger les choses et le nombre de bonnes ou moins bonnes réformes qui ont échoué.

Bien que parfois pesante, cette prégnance est quelque part salutaire. Que dire en effet d’une démocratie dans laquelle les citoyens seraient indifférents à leur système éducatif, c’est-à-dire à la construction de leur avenir et à leur conception de la société ?

Les évolutions proposées par la Refondation, rythmes, programmes, liaison école/collège… ont beaucoup fait débat. Tant mieux ! Souhaitons que ces échanges ne se limitent pas au seul jour de la rentrée et que l’expression publique continue de s’en emparer pour faire de l’Ecole de la République, notre Ecole à tous, toute l’année !