C’est tout vu !

Dans une classe, dans un groupe, dans toute activité éducative, il y a ce que l’on voit, ce que l’on croit voir, ce que l’on se souviendra avoir vu et ce que l’on ne voit pas. Or, c’est bien souvent dans les détails de ces distinctions que se cachent de diaboliques surprises… Parfois bonnes lorsque les apprenants étonnent par ce qu’ils ont compris, appris et réalisés ; d’autres fois mauvaises alors que se révèle l’échec.

Dans une classe, dans un groupe, dans toute activité éducative, il y a ce que l’on voit, ce que l’on croit voir, ce que l’on se souviendra avoir vu et ce que l’on ne voit pas. Or, c’est bien souvent dans les détails de ces distinctions que se cachent de diaboliques surprises… Parfois bonnes lorsque les apprenants étonnent par ce qu’ils ont compris, appris et réalisés ; d’autres fois mauvaises alors que se révèle l’échec.

Savoir repérer ce qui se passe dans une situation d’apprentissage, au-delà de ce qui est immédiatement visible et même en dehors de cette perception première, correspond à une démarche difficile et pourtant indispensable à tout éducateur.

Elle s’inscrit dans une double dimension qui pourrait se résumer à : observer les autres et s’observer soi-même, encore que, comme le fait justement remarquer Nancy Bresson dans le numéro de février 2014, « l’observation des autres [est aussi] une observation de soi », car « observare, en latin, c’est porter attention, surveiller, mais aussi respecter, se conformer. » Or, ajoute la chercheure « l’observation est un outil extraordinaire, mais souvent négligé dans le monde enseignant qui est un univers actif, un monde de l’agir, du faire où l’on prend rarement le temps de la distance, du recul. »
Il est vrai que passer de « la tête dans le guidon » à « se regarder pédaler » demeure une démarche qui ne va pas de soi et surtout qui ne s’improvise pas.

Que faut-il observer ? Comment ? Pour en faire quoi ? Qu’entend-on par observation participative ? Comment utiliser la vidéo, les autres, les apprenants eux-mêmes pour conduire des observations ? Comment analyser et se servir des résultats ? Autant de questions qui nécessitent d’être accompagné, d’être formé aux méthodes de l’observation.

D’autant qu’il ne s’agit pas forcément de penser que l’observation est une chose à faire en plus du reste, mais plutôt une dynamique qui permet de mettre en place d’autres fonctionnements, un outil au service du groupe, de l’apprentissage et de l’évaluation, un levier de structuration et d’invention pédagogique, une démarche collaborative entre formés et formateurs.

L’observation au service de la Refondation de notre Éducation, c’est à voir ?

C’est tout vu !

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Dans une classe, dans un groupe, dans toute activité éducative, il y a ce que l’on voit, ce que l’on croit voir, ce que l’on se souviendra avoir vu et ce que l’on ne voit pas. Or, c’est bien souvent dans les détails de ces distinctions que se cachent de diaboliques surprises… Parfois bonnes lorsque les apprenants étonnent par ce qu’ils ont compris, appris et réalisés ; d’autres fois mauvaises alors que se révèle l’échec.

Savoir repérer ce qui se passe dans une situation d’apprentissage, au-delà de ce qui est immédiatement visible et même en dehors de cette perception première, correspond à une démarche difficile et pourtant indispensable à tout éducateur.

Elle s’inscrit dans une double dimension qui pourrait se résumer à : observer les autres et s’observer soi-même, encore que, comme le fait justement remarquer Nancy Bresson dans le numéro de février 2014, « l’observation des autres [est aussi] une observation de soi », car « observare, en latin, c’est porter attention, surveiller, mais aussi respecter, se conformer. » Or, ajoute la chercheure « l’observation est un outil extraordinaire, mais souvent négligé dans le monde enseignant qui est un univers actif, un monde de l’agir, du faire où l’on prend rarement le temps de la distance, du recul. »
Il est vrai que passer de « la tête dans le guidon » à « se regarder pédaler » demeure une démarche qui ne va pas de soi et surtout qui ne s’improvise pas.

Que faut-il observer ? Comment ? Pour en faire quoi ? Qu’entend-on par observation participative ? Comment utiliser la vidéo, les autres, les apprenants eux-mêmes pour conduire des observations ? Comment analyser et se servir des résultats ? Autant de questions qui nécessitent d’être accompagné, d’être formé aux méthodes de l’observation.

D’autant qu’il ne s’agit pas forcément de penser que l’observation est une chose à faire en plus du reste, mais plutôt une dynamique qui permet de mettre en place d’autres fonctionnements, un outil au service du groupe, de l’apprentissage et de l’évaluation, un levier de structuration et d’invention pédagogique, une démarche collaborative entre formés et formateurs.

L’observation au service de la Refondation de notre Éducation, c’est à voir ?

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