Cartier-Bresson: « l’oeil du siècle »

Si vous pensez connaître Henri Cartier-Bresson ou si vous ne le connaissez pas, foncez voir la rétrospective, au Centre Georges Pompidou, à Paris, qui est consacrée à ce génial globe-trotter!

Dans cette vaste exposition chronologique, nous assistons à la construction de la personnalité du photographe, mais plus encore, à la construction de ce regard humain, critique, engagé, parfois même aveuglé sur la seconde moitié du XXème siècle, à travers ses plus importants événements : la guerre en Espagne, la Seconde Guerre mondiale, la mort de Gandhi, la décolonisation, la guerre froide, les Trente glorieuses, Mai 68…

Du Surréalisme, il conserve l’audace, la folie, le rêve et une sensualité folle dans les clichés de Léonor Fini, par exemple… Puis, les clichés sont plus sombres, il s’engage aux côtés de Renoir puis avec Aragon, dans le journal communiste Ce soir, où la propagande est omniprésente…

Cartier-Bresson est partout : il filme et photographie le retour des prisonniers dans Le retour avec ce moment où une prisonnière reconnaît celle qui l’a dénoncée, à voir ici; il photographie les ruines d’Oradour-sur-Glane et est est présent à la Liberation de Paris. En 1947, il fonde l’agence Magnum avec Robert Capa, David Seymour, George Rodger et William Vandivert; il obtient un rendez-vous avec Gandhi, quelques heures avant sa mort, il assistera à ses funérailles dont les clichés ont fait le tour du monde. En Chine, à Moscou, à Cuba, à Paris, en 68, Cartier-Bresson photographie l’histoire en marche...

Photographe, peintre, poète, surréaliste, communiste, Henri Cartier-Bresson est tout cela, il pose son regard sur l’humanité qui subsiste dans ce monde…

À voir : Rétrospective Cartier-Bresson au Centre Georges Pompidou, jusqu’au 9 juin 2014, toutes les informations ici.

Voir ici cinq clichés de cette exceptionnelle exposition et leur explication et le site de la Fondation Cartier-Bresson.

France Culture a consacré une émission à la photographie « Alberto Giacometti, Rue d’Alésia » à écouter ici.

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Si vous pensez connaître Henri Cartier-Bresson ou si vous ne le connaissez pas, foncez voir la rétrospective, au Centre Georges Pompidou, à Paris, qui est consacrée à ce génial globe-trotter!

Dans cette vaste exposition chronologique, nous assistons à la construction de la personnalité du photographe, mais plus encore, à la construction de ce regard humain, critique, engagé, parfois même aveuglé sur la seconde moitié du XXème siècle, à travers ses plus importants événements : la guerre en Espagne, la Seconde Guerre mondiale, la mort de Gandhi, la décolonisation, la guerre froide, les Trente glorieuses, Mai 68…

Du Surréalisme, il conserve l’audace, la folie, le rêve et une sensualité folle dans les clichés de Léonor Fini, par exemple… Puis, les clichés sont plus sombres, il s’engage aux côtés de Renoir puis avec Aragon, dans le journal communiste Ce soir, où la propagande est omniprésente…

Cartier-Bresson est partout : il filme et photographie le retour des prisonniers dans Le retour avec ce moment où une prisonnière reconnaît celle qui l’a dénoncée, à voir ici; il photographie les ruines d’Oradour-sur-Glane et est est présent à la Liberation de Paris. En 1947, il fonde l’agence Magnum avec Robert Capa, David Seymour, George Rodger et William Vandivert; il obtient un rendez-vous avec Gandhi, quelques heures avant sa mort, il assistera à ses funérailles dont les clichés ont fait le tour du monde. En Chine, à Moscou, à Cuba, à Paris, en 68, Cartier-Bresson photographie l’histoire en marche...

Photographe, peintre, poète, surréaliste, communiste, Henri Cartier-Bresson est tout cela, il pose son regard sur l’humanité qui subsiste dans ce monde…

À voir : Rétrospective Cartier-Bresson au Centre Georges Pompidou, jusqu’au 9 juin 2014, toutes les informations ici.

Voir ici cinq clichés de cette exceptionnelle exposition et leur explication et le site de la Fondation Cartier-Bresson.

France Culture a consacré une émission à la photographie « Alberto Giacometti, Rue d’Alésia » à écouter ici.