Carcassonne: l’UNSA Éducation dénonce l’inertie des parlementaires audois

Las de se battre depuis des mois pour tenter de sauver ici et là des classes dans des écoles du département, las des rencontres infructueuses avec un inspecteur d’académie qui fait avec les moyens du bord, l’UNSA Éducation interpelle les parlementaires audois et critique ouvertement leur inertie dans le dossier de l’éducation dans le premier degré. «Ça explose depuis deux ans, la situation audoise est déplorable. Cette année, malgré une hausse prévue de 215 élèves, sept postes (déjà consommés) ont été alloués pour les accueillir», affirme le secrétaire départemental de l’UNSA Éducation Rémy-Charles Sirvent. Il se désespère aussi ; «on regarde les moyennes et on ne voit pas la réalité, des classes surchargées».
«Il faut que ça s’arrête»

Et de comparer les effectifs et les postes alloués avec les autres départements de la région, l’Aude est de loin le dernier de la classe, «Cela signifie aussi que malgré des hausses d’élèves, l’Aude est systématiquement sous-dotée. Dans le Gers, le Cantal, l’Aisne… les parlementaires se sont impliqués et ont déjà obtenu des résultats. Chez nous, où sont nos parlementaires, députés et sénateurs ?» s’indigne-t-il. «On leur demande qu’ils obtiennent une refonte des règles de répartition pour un plus juste équilibre, car le département a par sa ruralité sa spécificité», dit encore Rémy-Charles Sirvent excédé de marteler ce message et surtout de ne pas être entendu malgré les inquiétudes des familles. Le syndicaliste déplore, «leur action s’est arrêtée à l’envoi d’un courrier poli au ministère qui a retourné un courrier de fin de non-recevoir tout aussi poli. L’inertie n’est pas possible, les élus Audois doivent être reçus au ministère pour obtenir des postes dès maintenant ainsi qu’un plan de rattrapage de postes pluriannuel… il est grand temps de se bouger», conclut-il. Comme les autres syndicats de l’Éducation, l’Unsa appelle à la grève le jeudi 17 avril.

Lire l’article sur le site de la Dépêche.fr

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Las de se battre depuis des mois pour tenter de sauver ici et là des classes dans des écoles du département, las des rencontres infructueuses avec un inspecteur d’académie qui fait avec les moyens du bord, l’UNSA Éducation interpelle les parlementaires audois et critique ouvertement leur inertie dans le dossier de l’éducation dans le premier degré. «Ça explose depuis deux ans, la situation audoise est déplorable. Cette année, malgré une hausse prévue de 215 élèves, sept postes (déjà consommés) ont été alloués pour les accueillir», affirme le secrétaire départemental de l’UNSA Éducation Rémy-Charles Sirvent. Il se désespère aussi ; «on regarde les moyennes et on ne voit pas la réalité, des classes surchargées».
«Il faut que ça s’arrête»

Et de comparer les effectifs et les postes alloués avec les autres départements de la région, l’Aude est de loin le dernier de la classe, «Cela signifie aussi que malgré des hausses d’élèves, l’Aude est systématiquement sous-dotée. Dans le Gers, le Cantal, l’Aisne… les parlementaires se sont impliqués et ont déjà obtenu des résultats. Chez nous, où sont nos parlementaires, députés et sénateurs ?» s’indigne-t-il. «On leur demande qu’ils obtiennent une refonte des règles de répartition pour un plus juste équilibre, car le département a par sa ruralité sa spécificité», dit encore Rémy-Charles Sirvent excédé de marteler ce message et surtout de ne pas être entendu malgré les inquiétudes des familles. Le syndicaliste déplore, «leur action s’est arrêtée à l’envoi d’un courrier poli au ministère qui a retourné un courrier de fin de non-recevoir tout aussi poli. L’inertie n’est pas possible, les élus Audois doivent être reçus au ministère pour obtenir des postes dès maintenant ainsi qu’un plan de rattrapage de postes pluriannuel… il est grand temps de se bouger», conclut-il. Comme les autres syndicats de l’Éducation, l’Unsa appelle à la grève le jeudi 17 avril.

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