Cadrages des nouveaux concours enseignants et CPE: décevants, trop théoriques !

Le cadrage finalisé des concours a été communiqué. Toutes les épreuves seront théoriques, les candidats se plieront à l’exercice des leçons modèles à l’écrit comme à l’oral. Aucun espace n’est prévu pour tester leur réflexion sur la relation éducative, c’est à dire, comment on fait vivre ces belles leçons face à des enfants, des adolescents, des personnes vivantes ! 

Ou est- il ce professionnel du 21ème siècle, dont le ministère ne cesse de répéter qu’il est nécessaire au système éducatif ? Paradoxal de vouloir le recruter avec des épreuves de concours dignes du 19ème siècle ….!


Pour l’UNSA Education, ces « nouveaux » concours ne sont pas adaptés au recrutement de futurs professionnels de l’éducation contemporaine. Nous avons affirmé à de nombreuses reprises, notre attachement à pouvoir recruter des enseignants ou CPE qui ne seraient pas déjà les meilleurs professionnels, mais des personnes qui se projettent dans les métiers de l’éducation en faisant preuve qu’ils en ont compris tous les enjeux modernes :
– éduquer en école inclusive,
– éduquer avec le numérique,
– progresser et se développer professionnellement  dans un collectif de travail, 
– différencier et lutter contre les inégalités scolaires et sociales,
– savoir inventer des situations motivantes pour l’apprentissage,
– savoir penser et enseigner en interdisciplinarité,
– savoir concevoir des projets avec des partenaires,
– éduquer à l’art et à la culture,
– éduquer à la santé, au bien être, à l’égalité fille-garçons, …..

Nos métiers sont complexes, inscrits dans un système, dans la société. Comment peut-on continuer à recruter sur la reconnaissance quasi-exclusive d’une maîtrise disciplinaire ? Comment ces épreuves de concours si théoriques peuvent-elles favoriser les masters Meef ? A quoi servirait-il d’aller en stage pour s’y préparer ? Comment ce schéma de concours rétrograde par rapport à l’existant va-t-il éviter les phénomènes de bachotage qui empêchent légitimement les étudiants d’investir tout autre champ de formation non directement utile au concours ? Les travers sont déjà identifiés, s’ils sont reproduits, mais alors pourquoi avoir déplacé ce concours en ajoutant un an (de fin M1 à fin M2)?

L’UNSA Education, force de proposition a proposé un tout autre contenu de concours.
NOTRE schéma de concours, est par
 ICI.

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Le cadrage finalisé des concours a été communiqué. Toutes les épreuves seront théoriques, les candidats se plieront à l’exercice des leçons modèles à l’écrit comme à l’oral. Aucun espace n’est prévu pour tester leur réflexion sur la relation éducative, c’est à dire, comment on fait vivre ces belles leçons face à des enfants, des adolescents, des personnes vivantes ! 

Ou est- il ce professionnel du 21ème siècle, dont le ministère ne cesse de répéter qu’il est nécessaire au système éducatif ? Paradoxal de vouloir le recruter avec des épreuves de concours dignes du 19ème siècle ….!


Pour l’UNSA Education, ces « nouveaux » concours ne sont pas adaptés au recrutement de futurs professionnels de l’éducation contemporaine. Nous avons affirmé à de nombreuses reprises, notre attachement à pouvoir recruter des enseignants ou CPE qui ne seraient pas déjà les meilleurs professionnels, mais des personnes qui se projettent dans les métiers de l’éducation en faisant preuve qu’ils en ont compris tous les enjeux modernes :
– éduquer en école inclusive,
– éduquer avec le numérique,
– progresser et se développer professionnellement  dans un collectif de travail, 
– différencier et lutter contre les inégalités scolaires et sociales,
– savoir inventer des situations motivantes pour l’apprentissage,
– savoir penser et enseigner en interdisciplinarité,
– savoir concevoir des projets avec des partenaires,
– éduquer à l’art et à la culture,
– éduquer à la santé, au bien être, à l’égalité fille-garçons, …..

Nos métiers sont complexes, inscrits dans un système, dans la société. Comment peut-on continuer à recruter sur la reconnaissance quasi-exclusive d’une maîtrise disciplinaire ? Comment ces épreuves de concours si théoriques peuvent-elles favoriser les masters Meef ? A quoi servirait-il d’aller en stage pour s’y préparer ? Comment ce schéma de concours rétrograde par rapport à l’existant va-t-il éviter les phénomènes de bachotage qui empêchent légitimement les étudiants d’investir tout autre champ de formation non directement utile au concours ? Les travers sont déjà identifiés, s’ils sont reproduits, mais alors pourquoi avoir déplacé ce concours en ajoutant un an (de fin M1 à fin M2)?

L’UNSA Education, force de proposition a proposé un tout autre contenu de concours.
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