Ça se passe comme ça au Portugal !

Lorsque le Gouvernement Coelho est débouté de ses propositions jugées discriminatoires par la Cour constitutionnelle, il fait appuie sur le bouton "coupe de tous les budgets de la fonction publique" !

Mobilité et requalification, deux “ maux ” qui structurent la profession enseignante portugaise !

Après que la Cour constitutionnelle ait rejeté les mesures d’austérités jugées  discriminatoires pour les fonctionnaires et les retraités, le gouvernement Coelho a voté un amendement visant à raboter tous les budgets de fonctionnement des ministères afin d’atteindre un déficit public de -5,5% du PIB2013, en accord avec la Troïka.


Interrogeant nos correspondants de la FNE-UGT sur l’incidence de cette guillotine dans les budgets de l’Éducation, nous pouvons comprendre que la voie prise par le gouvernement n’est qu’un tour de “bonneteau” car réduire de 4 milliards d’euros les dépenses publiques à l’horizon 2015 ressemble à un suicide social et politique.

Reste que cette “mobilité spéciale” appelée “requalification professionnelle” entrave le quotidien des élèves et des personnels d’enseignements, grève le fonctionnement des écoles, détériore la qualité de l’Éducation et  anéantit le soutien aux plus démunis.


Au-delà, cette “mobilité spéciale” incite 170 000 jeunes diplômés à fuir le pays et met à bas le système de protection sociale spécifique des personnels d’Éducation ce qui risque encore d’aggraver la santé publique de ce pays, déjà mise à mal.


L’UNSA Éducation a, dès le mois de mai, pris le parti d’exprimer sa solidarité aux fédérations portugaises de l’enseignement et s’est associée à la démarche du CSEE qui invitait le gouvernement portugais à retirer sa proposition prévoyant de licencier près de 8 000 contractuels de l’enseignement, sans indemnité après 18 mois de chômage.

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Après que la Cour constitutionnelle ait rejeté les mesures d’austérités jugées  discriminatoires pour les fonctionnaires et les retraités, le gouvernement Coelho a voté un amendement visant à raboter tous les budgets de fonctionnement des ministères afin d’atteindre un déficit public de -5,5% du PIB2013, en accord avec la Troïka.


Interrogeant nos correspondants de la FNE-UGT sur l’incidence de cette guillotine dans les budgets de l’Éducation, nous pouvons comprendre que la voie prise par le gouvernement n’est qu’un tour de “bonneteau” car réduire de 4 milliards d’euros les dépenses publiques à l’horizon 2015 ressemble à un suicide social et politique.

Reste que cette “mobilité spéciale” appelée “requalification professionnelle” entrave le quotidien des élèves et des personnels d’enseignements, grève le fonctionnement des écoles, détériore la qualité de l’Éducation et  anéantit le soutien aux plus démunis.


Au-delà, cette “mobilité spéciale” incite 170 000 jeunes diplômés à fuir le pays et met à bas le système de protection sociale spécifique des personnels d’Éducation ce qui risque encore d’aggraver la santé publique de ce pays, déjà mise à mal.


L’UNSA Éducation a, dès le mois de mai, pris le parti d’exprimer sa solidarité aux fédérations portugaises de l’enseignement et s’est associée à la démarche du CSEE qui invitait le gouvernement portugais à retirer sa proposition prévoyant de licencier près de 8 000 contractuels de l’enseignement, sans indemnité après 18 mois de chômage.