Biodiversité : Pourquoi est-il urgent de se mobiliser ?

Vous ne le savez peut-être pas mais la journée de la biodiversité fête ses 20 ans.

C’est en effet en 2000 que les Nations Unies ont choisi le 22 mai comme Journée internationale de la biodiversité.

Ce terme, d’un usage récent, s’est aujourd’hui imposé dans les débats et les enjeux à propos de l’avenir de notre planète. Il désigne l’ensemble des espèces vivantes, animales et végétales, et insiste sur leurs interactions. La population humaine est partie prenante de cette biodiversité, mais cette notion nous permet de mettre l’accent sur la protection du vivant et des espèces menacées.
Il a fallu pourtant attendre 19 ans pour que le 1er rapport d’évaluation mondial sur la biodiversité et les services écosystémiques de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), placé sous l’égide de lONU, voit le jour.

Or, l’alerte de l’IPBES rendu alors résonne aujourd’hui étrangement dans un monde mis à genou par un virus issu du monde animal :

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier ».
Ainsi, avec l’expérience du COVID-19, la préservation de la biodiversité est apparue presque comme une évidence.
Les pratiques humaines qui contribuent à sa destruction depuis des années sont devenues soudainement plus concrètes et inacceptables. L’IPBES estime qu’environ un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.

En France, à l’appui de ces constats, les mentalités évoluent et des actions ont déjà été prises en lien avec le cadre d’action proposé par la Commission européenne pour la biodiversité́ à l’échéance 2020.
Ainsi, si protection de l’environnement n’a pas été ajoutée à la Constitution française, elle est devenue un objectif de valeur constitutionnelle en janvier 2020 (voir notre article)
De même, pour appréhender l’état actuel de toutes les espèces vivantes l’Office français pour la biodiversité (OFB) propose un ensemble d’indicateurs pour mesurer et analyser l’état de la biodiversité et sa prise en compte par la société.

Mais au-delà des bonnes intentions, la mobilisation de tou·tes et l’engagement de la France ainsi que celle de l’Europe est désormais nécessaire.

Or, malheureusement, force est de constater que la crise sanitaire n’aura eu qu’un effet de courte durée sur la mobilisation des pays membres.
La loi dite de « modernisation de la législation environnementale », qui vient d’être adoptée le 5 mai dernier en Grèce, semble en être le triste exemple.
Dénoncée par plusieurs ONG elle promeut « les explorations d’hydrocarbures » qui mettent en péril la protection des régions Natura 2000 qui servent à protéger des espèces représentatives de la biodiversité européenne. Une biodiversité, qui en Grèce, est l’une des plus riches en Europe avec une grande diversité de ses herbes endémiques et plantes médicinales.

La défense de l’environnement est donc plus que jamais une priorité pour l’UNSA Éducation et rappeler les enjeux capitaux que la biodiversité représente pour la préservation de notre planète est essentielle.
La journée mondiale du 22 mai contribue à accélérer notre prise de conscience que le vivant doit être au centre des préoccupations actuelles et qu’il est nécessaire d’agir pour une transition écologique juste, égalitaire et respectueuse de l’environnement.

Pour aller plus loin :

Le site de l’IPBES

Contribution du CESE à la Convention citoyenne : Climat, énergie, biodiversité.

Les deux dernières interviews UNSA Éducation de Gilles Boeuf et de François Gemenne.

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Vous ne le savez peut-être pas mais la journée de la biodiversité fête ses 20 ans.

C’est en effet en 2000 que les Nations Unies ont choisi le 22 mai comme Journée internationale de la biodiversité.

Ce terme, d’un usage récent, s’est aujourd’hui imposé dans les débats et les enjeux à propos de l’avenir de notre planète. Il désigne l’ensemble des espèces vivantes, animales et végétales, et insiste sur leurs interactions. La population humaine est partie prenante de cette biodiversité, mais cette notion nous permet de mettre l’accent sur la protection du vivant et des espèces menacées.
Il a fallu pourtant attendre 19 ans pour que le 1er rapport d’évaluation mondial sur la biodiversité et les services écosystémiques de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), placé sous l’égide de lONU, voit le jour.

Or, l’alerte de l’IPBES rendu alors résonne aujourd’hui étrangement dans un monde mis à genou par un virus issu du monde animal :

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier ».
Ainsi, avec l’expérience du COVID-19, la préservation de la biodiversité est apparue presque comme une évidence.
Les pratiques humaines qui contribuent à sa destruction depuis des années sont devenues soudainement plus concrètes et inacceptables. L’IPBES estime qu’environ un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.

En France, à l’appui de ces constats, les mentalités évoluent et des actions ont déjà été prises en lien avec le cadre d’action proposé par la Commission européenne pour la biodiversité́ à l’échéance 2020.
Ainsi, si protection de l’environnement n’a pas été ajoutée à la Constitution française, elle est devenue un objectif de valeur constitutionnelle en janvier 2020 (voir notre article)
De même, pour appréhender l’état actuel de toutes les espèces vivantes l’Office français pour la biodiversité (OFB) propose un ensemble d’indicateurs pour mesurer et analyser l’état de la biodiversité et sa prise en compte par la société.

Mais au-delà des bonnes intentions, la mobilisation de tou·tes et l’engagement de la France ainsi que celle de l’Europe est désormais nécessaire.

Or, malheureusement, force est de constater que la crise sanitaire n’aura eu qu’un effet de courte durée sur la mobilisation des pays membres.
La loi dite de « modernisation de la législation environnementale », qui vient d’être adoptée le 5 mai dernier en Grèce, semble en être le triste exemple.
Dénoncée par plusieurs ONG elle promeut « les explorations d’hydrocarbures » qui mettent en péril la protection des régions Natura 2000 qui servent à protéger des espèces représentatives de la biodiversité européenne. Une biodiversité, qui en Grèce, est l’une des plus riches en Europe avec une grande diversité de ses herbes endémiques et plantes médicinales.

La défense de l’environnement est donc plus que jamais une priorité pour l’UNSA Éducation et rappeler les enjeux capitaux que la biodiversité représente pour la préservation de notre planète est essentielle.
La journée mondiale du 22 mai contribue à accélérer notre prise de conscience que le vivant doit être au centre des préoccupations actuelles et qu’il est nécessaire d’agir pour une transition écologique juste, égalitaire et respectueuse de l’environnement.

Pour aller plus loin :

Le site de l’IPBES

Contribution du CESE à la Convention citoyenne : Climat, énergie, biodiversité.

Les deux dernières interviews UNSA Éducation de Gilles Boeuf et de François Gemenne.