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Bâti scolaire : le MENJS veut « endiguer » les vagues de forte chaleur

Le MENJS travaille activement à l’élaboration d’un plan climat dont le volet pédagogique vise à renforcer la sensibilisation de tous les acteurs par la formation et l’intégration plus poussée de la dimension développement durable dans les enseignements scolaires. A plus court terme, le patrimoine scolaire est également ciblé avec un plan de gestion des vagues de forte chaleur qui doit être opérationnel d’ici l’été 2021.

L’élaboration d’un Plan climat au sein de l’Education nationale dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050 serait en cours de finalisation. Il promet, selon la lettre de commande du Premier ministre à notre ministre Jean-Michel Blanquer, de renforcer la mise en œuvre de la dimension « développement durable » dans les enseignements, que ceux-ci soient généraux, technologiques ou professionnels. Il comprend également un volet formation des enseignants, un autre relatif à la formation supérieure aux métiers de la transition écologique et climatique, le déploiement de partenariats avec des structures scientifiques spécialistes du climat et  enfin, la poursuite accélérée de la labellisation des établissements en démarche de développement durable (E3D).

Ce plan climat n’oublie pas non plus le bâti scolaire, vivement soumis à la critique ces dernières années pour sa vétusté mise à mal par plusieurs vagues de forte chaleur. L’État s’engagerait auprès des collectivités territoriales, selon ce plan, à réaliser un point de suivi régulier concernant les travaux de rénovation et à mettre à leur attention des ressources destinées à « l’amélioration du confort des élèves et personnels pendant les vagues de forte chaleur ».

Si l’UNSA Education ne peut que se féliciter de ce coup d’accélérateur donné par l’institution tant sur la sensibilisation des acteurs de l’éducation au développement durable que sur la qualité des infrastructures scolaires. Mais on ne sait encore ce qu’il faut entendre par l’apport en « ressources » promis par l’Etat. Depuis les lois de décentralisation attribuant la compétence du patrimoine scolaire aux municipalités (écoles), aux départements (collèges) et aux régions (lycées), ces collectivités ont montré qu’elles avaient acquis des savoir-faire en matière de construction et de rénovation en prenant en compte tout ce qui pouvait réduire la consommation énergétique et favoriser la qualité « verte » des bâtiments. On peut donc espérer que ces ressources d’État soient surtout d’ordre financier plus que d’ingénierie et que le plan de relance d’une centaine de milliards d’euros participe largement à ces investissements patrimoniaux plus que nécessaires qui constituent, à leur manière, eux aussi, l’assurance d’une continuité pédagogique.

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L’élaboration d’un Plan climat au sein de l’Education nationale dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050 serait en cours de finalisation. Il promet, selon la lettre de commande du Premier ministre à notre ministre Jean-Michel Blanquer, de renforcer la mise en œuvre de la dimension « développement durable » dans les enseignements, que ceux-ci soient généraux, technologiques ou professionnels. Il comprend également un volet formation des enseignants, un autre relatif à la formation supérieure aux métiers de la transition écologique et climatique, le déploiement de partenariats avec des structures scientifiques spécialistes du climat et  enfin, la poursuite accélérée de la labellisation des établissements en démarche de développement durable (E3D).

Ce plan climat n’oublie pas non plus le bâti scolaire, vivement soumis à la critique ces dernières années pour sa vétusté mise à mal par plusieurs vagues de forte chaleur. L’État s’engagerait auprès des collectivités territoriales, selon ce plan, à réaliser un point de suivi régulier concernant les travaux de rénovation et à mettre à leur attention des ressources destinées à « l’amélioration du confort des élèves et personnels pendant les vagues de forte chaleur ».

Si l’UNSA Education ne peut que se féliciter de ce coup d’accélérateur donné par l’institution tant sur la sensibilisation des acteurs de l’éducation au développement durable que sur la qualité des infrastructures scolaires. Mais on ne sait encore ce qu’il faut entendre par l’apport en « ressources » promis par l’Etat. Depuis les lois de décentralisation attribuant la compétence du patrimoine scolaire aux municipalités (écoles), aux départements (collèges) et aux régions (lycées), ces collectivités ont montré qu’elles avaient acquis des savoir-faire en matière de construction et de rénovation en prenant en compte tout ce qui pouvait réduire la consommation énergétique et favoriser la qualité « verte » des bâtiments. On peut donc espérer que ces ressources d’État soient surtout d’ordre financier plus que d’ingénierie et que le plan de relance d’une centaine de milliards d’euros participe largement à ces investissements patrimoniaux plus que nécessaires qui constituent, à leur manière, eux aussi, l’assurance d’une continuité pédagogique.