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Bac GT 2021 sous tension, ajuster le suivant est nécessaire

La session réformée 2021 du bac GT est perturbée par de nombreux dysfonctionnements. Ce bac ne tient que par le dévouement au service public des personnels. Le comité de suivi de la réforme du bac GT se penche sur des ajustements possibles pour 2022, dans un cadre fixé par le Ministère. L’UNSA Éducation analyse et propose.

La session réformée 2021 du bac GT est perturbée par de nombreux dysfonctionnements. Ce bac ne tient que par le dévouement au service public des personnels. Le comité de suivi de la réforme du bac GT se penche sur des ajustements possibles pour 2022, dans un cadre fixé par le Ministère. L’UNSA Éducation analyse et propose.

Retour sur la session en cours
Les échanges sur les ajustements du bac GT ont été précédés d’un point de situation qui a permis de faire remonter les très nombreux dysfonctionnements qui ont entachés cette session 2021 :
– Difficultés liées à la numérisation des copies de philo et français : travail très fastidieux pour les équipes de direction, scans de mauvaise qualité, lots de copies envolés, non triés pour éviter la multiplication des sujets différents.
– Regret que dans de nombreuses académies, les réunions collectives d’entente n’aient pas eu lieu.
– Convocations pour les jurys de Grand Oral tardives, erronées, ne respectant pas toujours les textes réglementaires.
– Charge de travail inégalement réparties.
Les syndicats de l’UNSA Éducation (SE, SNPDEN, SNIA-IPR) insistent sur le sentiment d’écœurement des professionnels en première ligne et sur le fait que le bac ne tient que grâce au sens du service public de tous les agents.

Un cadre défini pour proposer des ajustements pour l’an prochain
Les ajustements pour le bac 2022 se situent dans un cadre défini par le ministre :
– Pas de remise en cause du 40% contrôle continu et du 60% épreuves terminales.
– Pas de remise en cause des coefficients au sein des épreuves terminales
– Les épreuves de spécialité resteront prises en compte dans Parcoursup.

Une contribution commune UNSA Éducation a été donnée, en réponse aux questions posées :

– Pour les enseignements optionnels, nous demandons un traitement égalitaire pour le Bac (alignement sur les langues anciennes). Nous avons surtout insisté sur la nécessité d’assurer le financement des options de terminale indispensables à de nombreux parcours dans tous les lycées, sans prendre sur les marges d’autonomie.
– Pour les épreuves de spécialité, nous demandons un effort de l’enseignement supérieur pour pouvoir repousser les épreuves début mai. Si ce n’est pas le cas, nous demandons des programmes limitatifs véritablement calibrés pour mars et une révision de la définition du Grand Oral pour que celui-ci puisse porter les enseignements de spécialité au 3ème trimestre (par une partie de la note portant sur la maîtrise des contenus et l’implication dans la préparation du GO).
– Pour les épreuves terminales, nous avons fait des propositions de simplification de l’EAF (revoir la typologie des sujets et le nombre d’œuvres imposées ; supprimer la question de grammaire à l’oral,) et de transformation du grand oral (prise en compte par une note du travail de préparation dans l’année ; suppression de la 3ème partie et possibilité d’aborder son projet de formation ou ses engagements dans l’entretien ; possibilité d’utiliser un support pour sa présentation).
– Pour le contrôle continu, nous demandons sa simplification (suppression des épreuves communes) et une amélioration de sa qualité certificative par un travail collectif reconnu (temps et indemnité) débouchant sur un projet d’évaluation certificative accompagné par les corps d’inspection. Il est important pour nous que ce travail collectif ait lieu en vue d’améliorer également la fiabilité et l’équité des dossiers Parcoursup dont on perçoit bien qu’ils sont devenus largement plus importants que le bac pour les lycéens.

Des projets de textes réglementaires seront soumis au Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) du 8 juillet. On en saura donc vite un peu plus sur les intentions du ministre, les projets devant être communiqués fin juin aux membres du Conseil. Le ministre réserve ses décisions définitives pour le 10 juillet. Une manière de tenir compte des débats et des votes au CSE ?  Si c’était le cas, ce serait une grande nouveauté dans cette mandature…

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Retour sur la session en cours
Les échanges sur les ajustements du bac GT ont été précédés d’un point de situation qui a permis de faire remonter les très nombreux dysfonctionnements qui ont entachés cette session 2021 :
– Difficultés liées à la numérisation des copies de philo et français : travail très fastidieux pour les équipes de direction, scans de mauvaise qualité, lots de copies envolés, non triés pour éviter la multiplication des sujets différents.
– Regret que dans de nombreuses académies, les réunions collectives d’entente n’aient pas eu lieu.
– Convocations pour les jurys de Grand Oral tardives, erronées, ne respectant pas toujours les textes réglementaires.
– Charge de travail inégalement réparties.
Les syndicats de l’UNSA Éducation (SE, SNPDEN, SNIA-IPR) insistent sur le sentiment d’écœurement des professionnels en première ligne et sur le fait que le bac ne tient que grâce au sens du service public de tous les agents.


Un cadre défini pour proposer des ajustements pour l’an prochain
Les ajustements pour le bac 2022 se situent dans un cadre défini par le ministre :
– Pas de remise en cause du 40% contrôle continu et du 60% épreuves terminales.
– Pas de remise en cause des coefficients au sein des épreuves terminales
– Les épreuves de spécialité resteront prises en compte dans Parcoursup.

 

Une contribution commune UNSA Éducation a été donnée, en réponse aux questions posées :


– Pour les enseignements optionnels, nous demandons un traitement égalitaire pour le Bac (alignement sur les langues anciennes). Nous avons surtout insisté sur la nécessité d’assurer le financement des options de terminale indispensables à de nombreux parcours dans tous les lycées, sans prendre sur les marges d’autonomie.
– Pour les épreuves de spécialité, nous demandons un effort de l’enseignement supérieur pour pouvoir repousser les épreuves début mai. Si ce n’est pas le cas, nous demandons des programmes limitatifs véritablement calibrés pour mars et une révision de la définition du Grand Oral pour que celui-ci puisse porter les enseignements de spécialité au 3ème trimestre (par une partie de la note portant sur la maîtrise des contenus et l’implication dans la préparation du GO).
– Pour les épreuves terminales, nous avons fait des propositions de simplification de l’EAF (revoir la typologie des sujets et le nombre d’œuvres imposées ; supprimer la question de grammaire à l’oral,) et de transformation du grand oral (prise en compte par une note du travail de préparation dans l’année ; suppression de la 3ème partie et possibilité d’aborder son projet de formation ou ses engagements dans l’entretien ; possibilité d’utiliser un support pour sa présentation).
– Pour le contrôle continu, nous demandons sa simplification (suppression des épreuves communes) et une amélioration de sa qualité certificative par un travail collectif reconnu (temps et indemnité) débouchant sur un projet d’évaluation certificative accompagné par les corps d’inspection. Il est important pour nous que ce travail collectif ait lieu en vue d’améliorer également la fiabilité et l’équité des dossiers Parcoursup dont on perçoit bien qu’ils sont devenus largement plus importants que le bac pour les lycéens.

Des projets de textes réglementaires seront soumis au Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) du 8 juillet. On en saura donc vite un peu plus sur les intentions du ministre, les projets devant être communiqués fin juin aux membres du Conseil. Le ministre réserve ses décisions définitives pour le 10 juillet. Une manière de tenir compte des débats et des votes au CSE ?  Si c’était le cas, ce serait une grande nouveauté dans cette mandature…