Bac et lycée Blanquer : des avancées, mais doit faire ses preuves

Comme prévu, le ministre de l’Education nationale a annoncé mercredi 14 février ses projets pour le bac et le lycée général.

En ce qui concerne le bac, il répond à la commande présidentielle puisqu’il réduit à quatre le nombre d’épreuves terminales (auxqeulles s’ajoutent les épreuves anticipées de français de première) :

• Deux écrits de spécialité passés à la fin du deuxième trimestre de terminale,
• Un écrit de philosophie passé en fin d’année scolaire,
• Un oral dit de « maturité » d’une durée de 20 minutes passé lui aussi fin juin et portant sur un projet disciplinaire ou pluridisciplinaire réalisé pensant le cycle terminal.

Ces épreuves nationales compteront pour 60 % du poids du bac.
Les autres disciplines seront évaluées en contrôle continu (40 % du poids du bac) réparti entre la prise en compte des bulletins de première et terminale et les résultats des épreuves communes semestrielles organisées en première et terminale.

Pour l’UNSA Education, ce bac profondément remanié est de nature à revaloriser cet examen par la prise en compte du contrôle continu. Il permettra aussi de dégager du temps d’apprentissage en fin d’année scolaire à tous les lycéens. De plus, l’apparition d’un oral ni trop long, ni trop court est bienvenue. La préparation de cet oral permettra de faire travailler des compétences transversales utiles à la réussite dans l’enseignement supérieur et à la vie citoyenne futures des lycéens.

Ce nouveau bac nécessite un changement du lycée. Les élèves du lycée général auront des cours communs en première et terminale. Les séries ES, L et S avec leur hiérarchie implicite sont donc abandonnées.
Ce tronc commun sera complété par trois spécialités en première (3 x 4 h) réduites à deux en terminales (2 x 6 h). Les lycéen.nes auront donc des choix individuels à formuler en fonction de leurs appétences et de leur projet post-bac. On va ainsi vers la constitution de classes plus mélangées et un début de personnalisation des parcours.

Pour l’UNSA Education, ce projet est une bonne base de travail. Reste à entrer dans le détail. Quels moyens seront effectivement attribués aux lycées pour mettre en œuvre ce nouveau lycée ? Comment seront-ils calculés ? De cette réponse, dépendra la réussite de cette réforme.

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Comme prévu, le ministre de l’Education nationale a annoncé mercredi 14 février ses projets pour le bac et le lycée général.

En ce qui concerne le bac, il répond à la commande présidentielle puisqu’il réduit à quatre le nombre d’épreuves terminales (auxqeulles s’ajoutent les épreuves anticipées de français de première) :

• Deux écrits de spécialité passés à la fin du deuxième trimestre de terminale,
• Un écrit de philosophie passé en fin d’année scolaire,
• Un oral dit de « maturité » d’une durée de 20 minutes passé lui aussi fin juin et portant sur un projet disciplinaire ou pluridisciplinaire réalisé pensant le cycle terminal.

Ces épreuves nationales compteront pour 60 % du poids du bac.
Les autres disciplines seront évaluées en contrôle continu (40 % du poids du bac) réparti entre la prise en compte des bulletins de première et terminale et les résultats des épreuves communes semestrielles organisées en première et terminale.

Pour l’UNSA Education, ce bac profondément remanié est de nature à revaloriser cet examen par la prise en compte du contrôle continu. Il permettra aussi de dégager du temps d’apprentissage en fin d’année scolaire à tous les lycéens. De plus, l’apparition d’un oral ni trop long, ni trop court est bienvenue. La préparation de cet oral permettra de faire travailler des compétences transversales utiles à la réussite dans l’enseignement supérieur et à la vie citoyenne futures des lycéens.

Ce nouveau bac nécessite un changement du lycée. Les élèves du lycée général auront des cours communs en première et terminale. Les séries ES, L et S avec leur hiérarchie implicite sont donc abandonnées.
Ce tronc commun sera complété par trois spécialités en première (3 x 4 h) réduites à deux en terminales (2 x 6 h). Les lycéen.nes auront donc des choix individuels à formuler en fonction de leurs appétences et de leur projet post-bac. On va ainsi vers la constitution de classes plus mélangées et un début de personnalisation des parcours.

Pour l’UNSA Education, ce projet est une bonne base de travail. Reste à entrer dans le détail. Quels moyens seront effectivement attribués aux lycées pour mettre en œuvre ce nouveau lycée ? Comment seront-ils calculés ? De cette réponse, dépendra la réussite de cette réforme.