Assises de l’école maternelle: chantier ouvert!

Deux jours d’Assises pour une annonce présidentielle, une succession d’exposés de connaissances, une quantité d’interactions avec une assemblée hétéroclite. Des médecins hospitaliers, des Atsem,  des éducatrices de jeunes enfants, des inspecteurs éducation nationale, des militants Montessori, des parents d’élèves de l’école privée catholique, des chercheurs, des enseignants spécialisés ou ordinaires-, des psychologues, des élus de communes plus ou moins grandes, etc, etc…..Comment faire converger toutes ces paroles aussi diverses ? Une tâche complexe  pour bâtir un projet d’éducation partagée pour les jeunes enfants.

Revenons à l’ouverture des Assises par l’annonce présidentielle : abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, pour la rentrée 2019. Si 97% des enfants de moins de six ans sont déjà scolarisés, ce pourcentage cache des disparités et des inégalités selon les territoires. Pour Emmanuel Macron il s’agit bien de lutter contre la fabrique ou la reproduction des inégalités, notamment par le langage car il réaffirme que le langage est la clé de tous les apprentissages.

Pour l’UNSA Éducation, c’est une bonne nouvelle car c’est une revendication inscrite dans nos mandats, pensée depuis longtemps comme favorisant l’accès à l’éducation et à la culture pour tous les enfants. Reste à faire en sorte que cet accueil et cette scolarité étendus se déroulent  dans les meilleures conditions. L’école du langage appelée des vœux du pouvoir politique, ne peut évidemment pas se déployer pour chacun des élèves parmi 30 dans une classe.

La connaissance partagée au cours de ces deux journées a été très focalisée sur les sciences cognitives. On a beaucoup, beaucoup mentionné le cerveau. Parfois avec des recherches anciennes, comme si il était indispensable de prouver le bien fondé de ce parti pris. Car il a été affirmé à de nombreuses reprises que les professionnels de la petite enfance devaient « en même temps » connaître et appliquer les théories de l’attachement ET les théories de l’apprentissage.
Alors si, comme l’a affirmé le Ministre, il ne faut pas opposer l’épanouissement des enfants et la connaissance, on s’accordera sur la nécessité d’un continuum de formation sur tous les aspects de la prise en charge des jeunes enfants.
L’UNSA Éducation le fait entendre inlassablement : être formés pour agir ensemble pour la réussite éducative de tous. Des formations inter- métiers pour croiser les regards et les compétences, à l’échelle des établissements ou en  regroupement d’écoles, dans une perspective de développement professionnel continu tout au long des carrières.

 

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Deux jours d’Assises pour une annonce présidentielle, une succession d’exposés de connaissances, une quantité d’interactions avec une assemblée hétéroclite. Des médecins hospitaliers, des Atsem,  des éducatrices de jeunes enfants, des inspecteurs éducation nationale, des militants Montessori, des parents d’élèves de l’école privée catholique, des chercheurs, des enseignants spécialisés ou ordinaires-, des psychologues, des élus de communes plus ou moins grandes, etc, etc…..Comment faire converger toutes ces paroles aussi diverses ? Une tâche complexe  pour bâtir un projet d’éducation partagée pour les jeunes enfants.

Revenons à l’ouverture des Assises par l’annonce présidentielle : abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, pour la rentrée 2019. Si 97% des enfants de moins de six ans sont déjà scolarisés, ce pourcentage cache des disparités et des inégalités selon les territoires. Pour Emmanuel Macron il s’agit bien de lutter contre la fabrique ou la reproduction des inégalités, notamment par le langage car il réaffirme que le langage est la clé de tous les apprentissages.

Pour l’UNSA Éducation, c’est une bonne nouvelle car c’est une revendication inscrite dans nos mandats, pensée depuis longtemps comme favorisant l’accès à l’éducation et à la culture pour tous les enfants. Reste à faire en sorte que cet accueil et cette scolarité étendus se déroulent  dans les meilleures conditions. L’école du langage appelée des vœux du pouvoir politique, ne peut évidemment pas se déployer pour chacun des élèves parmi 30 dans une classe.

La connaissance partagée au cours de ces deux journées a été très focalisée sur les sciences cognitives. On a beaucoup, beaucoup mentionné le cerveau. Parfois avec des recherches anciennes, comme si il était indispensable de prouver le bien fondé de ce parti pris. Car il a été affirmé à de nombreuses reprises que les professionnels de la petite enfance devaient « en même temps » connaître et appliquer les théories de l’attachement ET les théories de l’apprentissage.
Alors si, comme l’a affirmé le Ministre, il ne faut pas opposer l’épanouissement des enfants et la connaissance, on s’accordera sur la nécessité d’un continuum de formation sur tous les aspects de la prise en charge des jeunes enfants.
L’UNSA Éducation le fait entendre inlassablement : être formés pour agir ensemble pour la réussite éducative de tous. Des formations inter- métiers pour croiser les regards et les compétences, à l’échelle des établissements ou en  regroupement d’écoles, dans une perspective de développement professionnel continu tout au long des carrières.