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« Artistes mais femmes. Formation, carrière et réputation dans l’art contemporain ». C’est le titre d’une des thèses qui a remporté le « Prix Valois » décerné par le ministère de la Culture qui permet de soutenir la publication de travaux de recherche . Cette année 3 jeunes chercheuses ont été lauréates.
Artistes femmes, propriété du patrimoine culturel, création des archives d’architectes : chacun des trois sujets de recherches universitaires distinguées cette année par ce prix est en prise directe avec les préoccupations les plus actuelles des politiques culturelles.
Artistes et femmes, donc quel est le paradoxe ? Alors qu’elles sont très nombreuses dans les écoles d’art, elles sont très peu à poursuivre une carrière reconnue, réputée, autant en France qu’à l’International.
C’est une préoccupation actuelle et brûlante. La thèse de Mathilde Provansal, sociologue, éclaire la problématique et ouvre des pistes. Elle décortique le phénomène de décalage entre la faible notoriété des femmes plasticiennes et leur haut niveau de formation. Elles sortent de l’école avec les mêmes diplômes que les hommes, et pourtant, elles ne font pas les mêmes performances. Pourquoi ? Comment celles qui réussissent s’organisent-elles ?
Mathilde Provansal présente sa thèse de sociologie, ici en vidéo : https://www.youtube.com/
« Ces prix visent à encourager, auprès des jeunes chercheurs, les travaux universitaires sur tous les pans de la politique culturelle. Un encouragement d’autant plus nécessaire que les orientations naturelles de la recherche scientifique sont aujourd’hui plus favorables à l’histoire culturelle qu’à l’étude des politiques culturelles, alors même que celles-ci mobilisent la quasi-totalité des champs de la recherche : le droit, la sociologie, l’économie… » rappelle la présidente du Jury, car pour décider en politique c’est mieux d’être documenté sur tous les aspects des sujets.
