Art 2.0

L’art contemporain se caractérise aussi par la culture digitale, numérique, connectée et partagée par les individus du monde entier. Petite sélection non exhaustive de ces formes artistiques et technologiques…

EO1, est un écran connecté qui fait office d’œuvre d’art. Il ressemble à un cadre numérique, Son usage est strictement passif, c’est à dire que sa seule et unique utilité est d’afficher des œuvres d’art. Le logiciel de cet objet ne dispose pas d’une interface utilisateur car son créateur a voulu y intégrer le moins de fonctionnalités possibles, afin que son utilisation soit strictement réservée à ce pourquoi il a été fait.
L’utilisation est très simple, il suffit d’aller sur le site electricobjects de créer un compte utilisateur, d’accéder à la galerie et de choisir son œuvre, et le temps où elle sera exposée. L’écran se transforme en tableau. Avec l‘application Android et iOS, il est possible de changer l’œuvre affichée directement par le wifi.

Art2Mest une société spécialisée dans la production et la diffusion d’objets d’art numérique au design insolite ou innovant Cette société assure la production d’objets d’art connectés en collaboration avec des artistes de tous domaines : plasticiens, développeurs, ingénieurs, designers. Ces productions sont destinées au grand public, et offrent une expérience créative pour l’utilisateur. Le Water Light Graffiti d’Antonin Fourneau en est un exemple. Cette œuvre est un mur composé de plusieurs milliers de LED qui s’allument au contact de l’eau. Water Light permet de dessiner ou écrire des messages lumineux, dans un esprit magique et interactif avec un vaporisateur d’eau.

SWEZA, street artiste, réalise un art interactif grâce à des QR Code. Il photographie des graffitis destinés à disparaître, et installe à la place un QR Code. Cela permet donc d’accéder à nouveau à l’œuvre par la suite, un vrai voyage dans le temps. Autre célèbre street artiste,

Banksy a utilisé aussi le QR Code pour renvoyer à des vidéos de l’évacuation de la jungle de Calais en flashant le code placé à côté d’un pochoir représentant Cosette.


Depuis quelque temps, des clés USB cimentées dans les murs des villes apparaissent. Chacun peut déposer et télécharger des fichiers en tout anonymat. Que ce soit dans un paysage urbain ou virtuel, l’art se crée, s’échange dans une logique de liberté totale.


Dead drops est un projet participatif initié en 2010 par l’artiste multimédia allemand Aram Bartholl. Empruntant son nom à l’histoire de l’espionnage – les dead drops, ou « boîtes aux lettres mortes », désignent les caches utilisées pour transmettre des messages – il constitue depuis sept ans un réseau anonyme d’échange de fichiers hors ligne dans l’espace public. Basé sur le principe de partage de pair à pair, le projet consiste à cimenter une clé USB dans une des irrégularités d’un mur accessible de tous, puis à poster ses coordonnées GPS sur le site internet dédié. Installée de manière à pouvoir être utilisée mais vide de contenu à l’exception d’un texte descriptif, la Dead Drop sert à la mise à disposition de documents de toute nature – photographies, œuvres numériques, textes, films. Outre un exercice de localisation, l’échange implique de venir sur place avec un ordinateur équipé d’un port USB, pour consulter, partager, enrichir le fichier. Le Palais de Tokyo à Paris a été le premier en France à accueillir une clé du projet.
Magnus, une application pour reconnaitre les œuvres d’art. C’est comme Shazam pour la musique, vous connaissez bien sûr ? On entend un truc à la radio, évidemment on fredonne, mais on ne trouve plus ce que c’est alors on passe son téléphone devant et Shazam nous donne le titre, l’auteur. Et bien Magnus, ça fonctionne de la même façon au musée, en galerie, dans la rue,… on photographie l’œuvre et l’application l’identifie en vous indiquant son auteur, son histoire, ses caractéristiques techniques et même sa valeur. Il a fallu un certain temps à son concepteur pour recenser les informations de 8 millions d’œuvres d’art de tout type, de toute époque et de tout pays : peintures, sculptures, installations, …Cette plateforme a été financée par crowfunding, elle est incollable sur les arts américains et se développe à présent en Europe. Disponible pour l’instant uniquement sur système d’exploitation IOS, elle se nomme Magnus, the Art World in your pocket.

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L’art contemporain se caractérise aussi par la culture digitale, numérique, connectée et partagée par les individus du monde entier. Petite sélection non exhaustive de ces formes artistiques et technologiques…

EO1, est un écran connecté qui fait office d’œuvre d’art. Il ressemble à un cadre numérique, Son usage est strictement passif, c’est à dire que sa seule et unique utilité est d’afficher des œuvres d’art. Le logiciel de cet objet ne dispose pas d’une interface utilisateur car son créateur a voulu y intégrer le moins de fonctionnalités possibles, afin que son utilisation soit strictement réservée à ce pourquoi il a été fait.
L’utilisation est très simple, il suffit d’aller sur le site electricobjects de créer un compte utilisateur, d’accéder à la galerie et de choisir son œuvre, et le temps où elle sera exposée. L’écran se transforme en tableau. Avec l‘application Android et iOS, il est possible de changer l’œuvre affichée directement par le wifi.

Art2Mest une société spécialisée dans la production et la diffusion d’objets d’art numérique au design insolite ou innovant Cette société assure la production d’objets d’art connectés en collaboration avec des artistes de tous domaines : plasticiens, développeurs, ingénieurs, designers. Ces productions sont destinées au grand public, et offrent une expérience créative pour l’utilisateur. Le Water Light Graffiti d’Antonin Fourneau en est un exemple. Cette œuvre est un mur composé de plusieurs milliers de LED qui s’allument au contact de l’eau. Water Light permet de dessiner ou écrire des messages lumineux, dans un esprit magique et interactif avec un vaporisateur d’eau.

SWEZA, street artiste, réalise un art interactif grâce à des QR Code. Il photographie des graffitis destinés à disparaître, et installe à la place un QR Code. Cela permet donc d’accéder à nouveau à l’œuvre par la suite, un vrai voyage dans le temps. Autre célèbre street artiste,

Banksy a utilisé aussi le QR Code pour renvoyer à des vidéos de l’évacuation de la jungle de Calais en flashant le code placé à côté d’un pochoir représentant Cosette.


Depuis quelque temps, des clés USB cimentées dans les murs des villes apparaissent. Chacun peut déposer et télécharger des fichiers en tout anonymat. Que ce soit dans un paysage urbain ou virtuel, l’art se crée, s’échange dans une logique de liberté totale.


Dead drops est un projet participatif initié en 2010 par l’artiste multimédia allemand Aram Bartholl. Empruntant son nom à l’histoire de l’espionnage – les dead drops, ou « boîtes aux lettres mortes », désignent les caches utilisées pour transmettre des messages – il constitue depuis sept ans un réseau anonyme d’échange de fichiers hors ligne dans l’espace public. Basé sur le principe de partage de pair à pair, le projet consiste à cimenter une clé USB dans une des irrégularités d’un mur accessible de tous, puis à poster ses coordonnées GPS sur le site internet dédié. Installée de manière à pouvoir être utilisée mais vide de contenu à l’exception d’un texte descriptif, la Dead Drop sert à la mise à disposition de documents de toute nature – photographies, œuvres numériques, textes, films. Outre un exercice de localisation, l’échange implique de venir sur place avec un ordinateur équipé d’un port USB, pour consulter, partager, enrichir le fichier. Le Palais de Tokyo à Paris a été le premier en France à accueillir une clé du projet.
Magnus, une application pour reconnaitre les œuvres d’art. C’est comme Shazam pour la musique, vous connaissez bien sûr ? On entend un truc à la radio, évidemment on fredonne, mais on ne trouve plus ce que c’est alors on passe son téléphone devant et Shazam nous donne le titre, l’auteur. Et bien Magnus, ça fonctionne de la même façon au musée, en galerie, dans la rue,… on photographie l’œuvre et l’application l’identifie en vous indiquant son auteur, son histoire, ses caractéristiques techniques et même sa valeur. Il a fallu un certain temps à son concepteur pour recenser les informations de 8 millions d’œuvres d’art de tout type, de toute époque et de tout pays : peintures, sculptures, installations, …Cette plateforme a été financée par crowfunding, elle est incollable sur les arts américains et se développe à présent en Europe. Disponible pour l’instant uniquement sur système d’exploitation IOS, elle se nomme Magnus, the Art World in your pocket.