Apprendre à apprendre : la compétence qui manque

Les nouveaux rapports aux savoirs, l’impact du numérique qui nous les rendent tous (ou presque) accessibles, les nécessités nouvelles de savoirs trier, sélectionner, trouver les sources, faire preuve d’esprit critique… renforcent la nécessité pour l’Éducation de développer les compétences des apprenants.

Les nouveaux rapports aux savoirs, l’impact du numérique qui nous les rendent tous (ou presque) accessibles, les nécessités nouvelles de savoirs trier, sélectionner, trouver les sources, faire preuve d’esprit critique… renforcent la nécessité pour l’Éducation de développer les compétences des apprenants.

L’inscription, plus que jamais indispensable, d’une éducation tout au long de la vie fait porter de nouvelles exigences sur « le temps premier de l’Éducation », celui de la scolarité obligatoire et du socle commun.

En effet, il ne s’agit plus uniquement aujourd’hui pour les professeurs, d’enseigner des connaissances et pour les élèves de les apprendre. Le temps est venu pour tous d’apprendre à apprendre.

Bernard Rey, professeur à l’université libre de Bruxelles, insiste sur cette « compétence transversale essentielle de l’ « apprendre à apprendre », l’oubliée du socle français de connaissances et de compétences qui prend pourtant tout son sens dans une société où l’apprentissage tout au long de la vie est une nécessité pour chacun et où l’éducation informelle sera de plus en plus reconnue à côté de l’éducation classique ». Il attire aussi l’attention sur l’intérêt « que l’on doit porter aux savoirs « originaux » des élèves, ceux qu’ils élaborent dans des situations non académiques, et qui constituent la tâche aveugle de notre système d’enseignement ».

Alors que le Conseil supérieur des programmes a commencé son travail sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et qu’il sera officiellement saisi, dans les jours qui viennent, par le Ministre de l’Éducation nationale afin qu’il traduise cette réalité du socle commun dans les programme de l’école primaire et du collège, il est indispensable qu’il corrige cette absence.

L’ « apprendre à apprendre » doit s’inscrire dans les missions éducatives prioritaires. Cela demande que les enseignants et les professionnels de l’Éducation soient accompagnés, outillés et formés dans ce domaine. Les ESPé doivent s’emparer de cet axe de travail qui doit être au cœur des compétences professionnelles de tous les Éducateurs.

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Les nouveaux rapports aux savoirs, l’impact du numérique qui nous les rendent tous (ou presque) accessibles, les nécessités nouvelles de savoirs trier, sélectionner, trouver les sources, faire preuve d’esprit critique… renforcent la nécessité pour l’Éducation de développer les compétences des apprenants.

L’inscription, plus que jamais indispensable, d’une éducation tout au long de la vie fait porter de nouvelles exigences sur « le temps premier de l’Éducation », celui de la scolarité obligatoire et du socle commun.

En effet, il ne s’agit plus uniquement aujourd’hui pour les professeurs, d’enseigner des connaissances et pour les élèves de les apprendre. Le temps est venu pour tous d’apprendre à apprendre.

Bernard Rey, professeur à l’université libre de Bruxelles, insiste sur cette « compétence transversale essentielle de l’ « apprendre à apprendre », l’oubliée du socle français de connaissances et de compétences qui prend pourtant tout son sens dans une société où l’apprentissage tout au long de la vie est une nécessité pour chacun et où l’éducation informelle sera de plus en plus reconnue à côté de l’éducation classique ». Il attire aussi l’attention sur l’intérêt « que l’on doit porter aux savoirs « originaux » des élèves, ceux qu’ils élaborent dans des situations non académiques, et qui constituent la tâche aveugle de notre système d’enseignement ».

Alors que le Conseil supérieur des programmes a commencé son travail sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et qu’il sera officiellement saisi, dans les jours qui viennent, par le Ministre de l’Éducation nationale afin qu’il traduise cette réalité du socle commun dans les programme de l’école primaire et du collège, il est indispensable qu’il corrige cette absence.

L’ « apprendre à apprendre » doit s’inscrire dans les missions éducatives prioritaires. Cela demande que les enseignants et les professionnels de l’Éducation soient accompagnés, outillés et formés dans ce domaine. Les ESPé doivent s’emparer de cet axe de travail qui doit être au cœur des compétences professionnelles de tous les Éducateurs.