Algues sargasses aux Antilles : un problème de santé publique, des conséquences néfastes sur la communauté scolaire !

Depuis maintenant quatre mois les algues sargasses, échouées au bord de mer, perturbent le bon fonctionnement des établissements scolaires. Les analyses réalisées par l’Agence Régionale de Santé interpellent sur la dangerosité des émanations toxiques. L’UNSA Education soutient une égalité de traitement des politiques de santé publique sur l’ensemble des territoires de la République. C’est ce message qui a été porté en audience au Ministère de l’Education Nationale.

Que se passe-t-il en Guadeloupe et en Martinique ?
De manière récurrente, les algues sargasses envahissent le littoral des Antilles. La Guadeloupe et la Martinique vivent quotidiennement avec les odeurs agressives (hydroxyde de souffre, ammoniac) provenant de leur assèchement. En effet il s’en échappe des gaz neurotoxiques, cardiotoxiques et irritants.
Cette situation a un impact néfaste sur la santé de l’ensemble de la population y compris de la communauté scolaire. Il a été constaté de nombreux malaises, irritation de l’appareil respiratoire, migraines, troubles oculaires et allergies. Face à cette catastrophe, certains établissements ont fermé leur porte et les personnels ont exercé leur droit de retrait. Avec le début des épreuves du baccalauréat et autres examens, les enseignants, les parents et les élèves exaspérés ont décidé de faire entendre leurs voix en manifestant et en exerçant leur droit de retrait. L’Etat et les collectivités se sont renvoyés la balle sur la prise en charge de cette calamité, jusqu’à la venue des Ministres de la transition écologique et des Outre-mer.
L’annonce d’un plan, et maintenant ?
Ce plan doit s’étaler sur deux ans, et l’Etat prendra en charge près de 50 % des 10 millions d’euros annoncés. Le reste sera financé par l’Union Européenne et les collectivités. « Il faut qu’à la prochaine saison on puisse atteindre l’objectif de ramassage quarante-huit heures après les échouages », ont déclaré les services du ministère, puisque que ce sont les émanations des algues séchées échouées qui sont toxiques.
Les représentants UNSA Education de Martinique et de Guadeloupe, accompagnent les personnels d’éducation victimes de cette catastrophe. Ils font entendre leur voix, dans les préfectures et rectorats, et également à travers les instances comme les CHSCT. D’un point de vue sanitaire, ils demandent le suivi régulier, dans le 1er et 2nd degré, par la médecine de prévention de tous les personnels et des élèves, l’installation permanente de détecteurs des gaz toxiques sources d’allergies, de gênes respiratoires et d’irritations de la peau et des yeux, la préconisation par l’Etat de recommandations sanitaires en fonction du niveau et de la durée des expositions. L’annulation du jour de carence pour les collègues dont les congés sont liés aux problèmes de sargasses serait une juste mesure.
Cet événement nocif a également un impact financier, car entre autres conséquences, les émanations de souffre et d’ammoniac provoquent la panne des appareils électriques. D’un point de vue économique, il est nécessaire d’envisager l’accompagnement financier des familles, des enseignants, des municipalités et de la collectivité.
L’Unsa Education, avec ses militants ultramarins, exige une égalité de traitement des politiques de santé publique sur l’ensemble des territoires de la République et donc une prise de décisions fortes pour assurer des conditions de travail décentes et un accueil des élèves à la hauteur des exigences ministérielles.

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Depuis maintenant quatre mois les algues sargasses, échouées au bord de mer, perturbent le bon fonctionnement des établissements scolaires. Les analyses réalisées par l’Agence Régionale de Santé interpellent sur la dangerosité des émanations toxiques. L’UNSA Education soutient une égalité de traitement des politiques de santé publique sur l’ensemble des territoires de la République. C’est ce message qui a été porté en audience au Ministère de l’Education Nationale.

Que se passe-t-il en Guadeloupe et en Martinique ?
De manière récurrente, les algues sargasses envahissent le littoral des Antilles. La Guadeloupe et la Martinique vivent quotidiennement avec les odeurs agressives (hydroxyde de souffre, ammoniac) provenant de leur assèchement. En effet il s’en échappe des gaz neurotoxiques, cardiotoxiques et irritants.
Cette situation a un impact néfaste sur la santé de l’ensemble de la population y compris de la communauté scolaire. Il a été constaté de nombreux malaises, irritation de l’appareil respiratoire, migraines, troubles oculaires et allergies. Face à cette catastrophe, certains établissements ont fermé leur porte et les personnels ont exercé leur droit de retrait. Avec le début des épreuves du baccalauréat et autres examens, les enseignants, les parents et les élèves exaspérés ont décidé de faire entendre leurs voix en manifestant et en exerçant leur droit de retrait. L’Etat et les collectivités se sont renvoyés la balle sur la prise en charge de cette calamité, jusqu’à la venue des Ministres de la transition écologique et des Outre-mer.
L’annonce d’un plan, et maintenant ?
Ce plan doit s’étaler sur deux ans, et l’Etat prendra en charge près de 50 % des 10 millions d’euros annoncés. Le reste sera financé par l’Union Européenne et les collectivités. « Il faut qu’à la prochaine saison on puisse atteindre l’objectif de ramassage quarante-huit heures après les échouages », ont déclaré les services du ministère, puisque que ce sont les émanations des algues séchées échouées qui sont toxiques.
Les représentants UNSA Education de Martinique et de Guadeloupe, accompagnent les personnels d’éducation victimes de cette catastrophe. Ils font entendre leur voix, dans les préfectures et rectorats, et également à travers les instances comme les CHSCT. D’un point de vue sanitaire, ils demandent le suivi régulier, dans le 1er et 2nd degré, par la médecine de prévention de tous les personnels et des élèves, l’installation permanente de détecteurs des gaz toxiques sources d’allergies, de gênes respiratoires et d’irritations de la peau et des yeux, la préconisation par l’Etat de recommandations sanitaires en fonction du niveau et de la durée des expositions. L’annulation du jour de carence pour les collègues dont les congés sont liés aux problèmes de sargasses serait une juste mesure.
Cet événement nocif a également un impact financier, car entre autres conséquences, les émanations de souffre et d’ammoniac provoquent la panne des appareils électriques. D’un point de vue économique, il est nécessaire d’envisager l’accompagnement financier des familles, des enseignants, des municipalités et de la collectivité.
L’Unsa Education, avec ses militants ultramarins, exige une égalité de traitement des politiques de santé publique sur l’ensemble des territoires de la République et donc une prise de décisions fortes pour assurer des conditions de travail décentes et un accueil des élèves à la hauteur des exigences ministérielles.