Admirer des oeuvres qu’on ne pourra plus jamais voir…

Dans ce précieux ouvrage, Le musée impossible, La collection des oeuvres d’art qu’on ne peut plus voir, Céline Delavaux nous invite à admirer 40 chefs d’oeuvre perdus, peintures, sculptures ou pierreries qu’il n’est plus possible aujourd’hui de contempler car ces oeuvres ont disparu.

Elles sont nombreuses ces oeuvres qu’on ne peut plus voir, souvent victimes de conflits entre les hommes : on pense bien sûr, aux Bouddhas de Bâmyâne détruits, en 2001, par les talibans. On pense aux nazis qui ont détruit un important nombre d’oeuvres incarnant un « art dégénéré » mais, ce que l’on sait moins, c’est qu’ils en ont aussi protégé, notamment à Berlin, dans des tours de défense. En mai 1945, l’une de ces tours brûla et près de 400 tableaux furent détruits, dont La Bacchanale de Rubens.

D’autres raisons font diparaître ces oeuvres : ainsi Diego Rivera verra son oeuvre L’homme à la croisée des chemins détruite à la demande de la famille Rockfeller qui n’avait pas apprécié la figure centrale de Lénine dans le hall de son gratte-ciel…

L’auteur évoque aussi ce vol spectaculaire, en 2005, de La Figure étendue d’Henry Moore, une sculpture de 4 mètres de longueur et pesant près de 2 tonnes!

Enfin, il y a les oeuvres éphémères qui sont vouées à la disparition comme celles de Christo et de Jeanne-Claude… des artistes pour lesquels l’art ne se résume plus au tableau et à la palette, mais au monde…

Un ouvrage essentiel à admirer, à défaut des originaux, cachés, volés ou détruits…

Céline Delavaux, Le Musée impossible, La collection des oeuvres d’art qu’on ne peut plus voir, La Renaissance du livre, 2012, 22 €

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Dans ce précieux ouvrage, Le musée impossible, La collection des oeuvres d’art qu’on ne peut plus voir, Céline Delavaux nous invite à admirer 40 chefs d’oeuvre perdus, peintures, sculptures ou pierreries qu’il n’est plus possible aujourd’hui de contempler car ces oeuvres ont disparu.

Elles sont nombreuses ces oeuvres qu’on ne peut plus voir, souvent victimes de conflits entre les hommes : on pense bien sûr, aux Bouddhas de Bâmyâne détruits, en 2001, par les talibans. On pense aux nazis qui ont détruit un important nombre d’oeuvres incarnant un « art dégénéré » mais, ce que l’on sait moins, c’est qu’ils en ont aussi protégé, notamment à Berlin, dans des tours de défense. En mai 1945, l’une de ces tours brûla et près de 400 tableaux furent détruits, dont La Bacchanale de Rubens.

D’autres raisons font diparaître ces oeuvres : ainsi Diego Rivera verra son oeuvre L’homme à la croisée des chemins détruite à la demande de la famille Rockfeller qui n’avait pas apprécié la figure centrale de Lénine dans le hall de son gratte-ciel…

L’auteur évoque aussi ce vol spectaculaire, en 2005, de La Figure étendue d’Henry Moore, une sculpture de 4 mètres de longueur et pesant près de 2 tonnes!

Enfin, il y a les oeuvres éphémères qui sont vouées à la disparition comme celles de Christo et de Jeanne-Claude… des artistes pour lesquels l’art ne se résume plus au tableau et à la palette, mais au monde…

Un ouvrage essentiel à admirer, à défaut des originaux, cachés, volés ou détruits…

Céline Delavaux, Le Musée impossible, La collection des oeuvres d’art qu’on ne peut plus voir, La Renaissance du livre, 2012, 22 €