Action sociale interministérielle : avis de tempête
La Fonction publique a confirmé la baisse des crédits de l’action sociale interministérielle d’environ 19 millions d’euros pour l’exercice 2014, entraînant une vive protestation des organisations syndicales et notamment l’UNSA.
Annoncée par le ministère de la Fonction publique, la baisse des crédits de l’action sociale interministérielle a été officiellement confirmée lors du Comité interministériel d’Action sociale dans la Fonction publique de l’État (CIAS) du 11 septembre 2014:
- suppression de la tranche CESU (chèque emploi-service universel) à 220€,
- suspension de l’Aide à l’installation personnalisée (AIP),
- suppression des crédits déstinés à la réservation conventionnelle de logement.
La DGAFP (Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique) a tenté de tempérer la diminution de crédits par la création de nouvelles prestations pour accompagner les plus fragiles :
- CESU monoparental,
- nouvelle de bonification à 35% sur les Chèques-Vacances pour les jeunes,
- mesure en faveur des logement d’urgence.
L’UNSA dans une déclaration liminéaire a dénoncé une double peine infligée aux agents. Après l’annonce de la prolongation en 2014 du gel du point d’indice (qui vient d’être confirmée) vient la réduction des crédits consacrés à l’action sociale interministérielle (ASIM) en faveur des agents de la Fonction publique de l’Etat.
L’UNSA va interpeller à nouveau le cabinet de la ministre mais aussi les parlementaires afin de leur demander de corriger ces mesures budgétaires discriminatoires envers les agents de la FPE.
Lire ci-dessous la déclaration de l’UNSA au CIAS du 11/09/2013 (fichier PDF).