Action publique 2022 : changements tous azimuts !

Le gouvernement a lancé un grand programme de transformation de l’action publique baptisé « Action Publique 2022 ». Il vise à interroger en profondeur les missions exercées par la puissance publique en poursuivant trois objectifs :
– améliorer la qualité des services publics
– offrir un environnement de travail modernisé aux fonctionnaires
– baisser la part des dépenses publiques d’ici 2022.

Si nous souscrivons aux deux premiers objectifs poursuivis, le dernier nous semble plus relever du dogme selon lequel la dépense publique serait un fardeau sans se poser la question de son utilité.

Concrètement, pour enclencher cette transformation, le gouvernement a prévu deux phases :
– Une première phase de diagnostic d’octobre 2017 à mars 2018 avec une revue des missions et de la dépense publique, 5 chantiers interministériels et un Forum de l’Action Publique ouverts aux usagers et agents publics.
– Une seconde phase d’élaboration et de mise en œuvre opérationnelle des plans de transformation débutera en mars 2018.

Pour l’UNSA Éducation il est indispensable de penser la Fonction publique de demain et de l’améliorer. Pour autant, elle déplore que ce « plan d’action » massif et aux délais restreints, n’ait pas associé les représentants des personnels en amont de sa présentation car la situation des agents publics et l’organisation des services publics pourraient être profondément impactées.
Si le premier ministre annonce « qu’Action Publique 2022 n’a pas été conçue pour remettre en cause ou casser ce qui fonctionne », l’UNSA y sera vigilante. Lors des consultations, nous ferons valoir nos arguments pour défendre les fondements des services publics (égalité d’accès, neutralité, adaptabilité notamment) et les faire évoluer efficacement, utilement et dans le respect des personnels qui mettent en œuvre les politiques publiques. Pour l’UNSA, le cadre statutaire de la fonction publique reste le plus adapté et adaptable pour mener ces évolutions.

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Le gouvernement a lancé un grand programme de transformation de l’action publique baptisé « Action Publique 2022 ». Il vise à interroger en profondeur les missions exercées par la puissance publique en poursuivant trois objectifs :
– améliorer la qualité des services publics
– offrir un environnement de travail modernisé aux fonctionnaires
– baisser la part des dépenses publiques d’ici 2022.

Si nous souscrivons aux deux premiers objectifs poursuivis, le dernier nous semble plus relever du dogme selon lequel la dépense publique serait un fardeau sans se poser la question de son utilité.

Concrètement, pour enclencher cette transformation, le gouvernement a prévu deux phases :
– Une première phase de diagnostic d’octobre 2017 à mars 2018 avec une revue des missions et de la dépense publique, 5 chantiers interministériels et un Forum de l’Action Publique ouverts aux usagers et agents publics.
– Une seconde phase d’élaboration et de mise en œuvre opérationnelle des plans de transformation débutera en mars 2018.

Pour l’UNSA Éducation il est indispensable de penser la Fonction publique de demain et de l’améliorer. Pour autant, elle déplore que ce « plan d’action » massif et aux délais restreints, n’ait pas associé les représentants des personnels en amont de sa présentation car la situation des agents publics et l’organisation des services publics pourraient être profondément impactées.
Si le premier ministre annonce « qu’Action Publique 2022 n’a pas été conçue pour remettre en cause ou casser ce qui fonctionne », l’UNSA y sera vigilante. Lors des consultations, nous ferons valoir nos arguments pour défendre les fondements des services publics (égalité d’accès, neutralité, adaptabilité notamment) et les faire évoluer efficacement, utilement et dans le respect des personnels qui mettent en œuvre les politiques publiques. Pour l’UNSA, le cadre statutaire de la fonction publique reste le plus adapté et adaptable pour mener ces évolutions.