Acharnement anti-fonctionnaire : la droite sénatoriale récidive !

Quelques heures après avoir déposé plusieurs amendements visant à économiser 5 milliards d’euros sur les crédits de la mission "Gestion des finances publiques et des ressources humaines" du PLF 2016 (projet de loi de finances), le rapporteur général du budget Albéric de Montgolfier (Les Républicains) récidive en votant la suppression des premières mesures PPCR inscrites au projet de budget.

Quelques heures après avoir déposé plusieurs amendements visant à économiser 5 milliards d’euros sur les crédits de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » du PLF 2016 (projet de loi de finances), le rapporteur général du budget Albéric de Montgolfier (Les Républicains) récidive en faisant voter la suppression des premières mesures PPCR inscrites au projet de budget.

Les recettes sont toujours les mêmes : gel des avancements pendant 1 an, nouvelle suppression d’emplois chez les opérateurs, hausse du temps de travail de 1%, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et instauration de 3 jours de carence. Appliquer la méthode du rabot généralisé sans discernement et sans justification objective devient une véritable habitude pour la majorité sénatoriale de droite.

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que ce même sénateur s’illustre de nouveau, en proposant un amendement qui supprime les premières mesures du protocole PPCR prévues au budget 2016. On n’est pas à une provocation près !

C’est ainsi que ces derniers temps, la sagesse est plutôt à trouver du côté des bancs des députés qui s’opposent encore au « fonctionnaire bashing » leitmotiv de la majorité de droite du Sénat.

Pour preuve, les propos de la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu lors des débats en commission élargie à l’Assemblée Nationale à propos de l’instauration de 3 jours de carence :
« Le jour de carence est donc une sorte de refrain qui oppose les Français les uns aux autres sans argument. Il n’a pas la moindre justification budgétaire, à moins de dire que les fonctionnaires sont des privilégiés, qu’ils sont tout le temps malades et qu’ils restent payés lorsqu’ils le sont, ce qui n’est pas vrai non plus ! À force de créer des tensions entre les personnes, on fait le lit des populismes … »


Aussi, l’assemblée nationale qui aura le dernier mot sur le vote du budget devra réinscrire les mesures PPCR dans le projet de budget 2016. L’UNSA y veillera !

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Quelques heures après avoir déposé plusieurs amendements visant à économiser 5 milliards d’euros sur les crédits de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » du PLF 2016 (projet de loi de finances), le rapporteur général du budget Albéric de Montgolfier (Les Républicains) récidive en faisant voter la suppression des premières mesures PPCR inscrites au projet de budget.

Les recettes sont toujours les mêmes : gel des avancements pendant 1 an, nouvelle suppression d’emplois chez les opérateurs, hausse du temps de travail de 1%, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et instauration de 3 jours de carence. Appliquer la méthode du rabot généralisé sans discernement et sans justification objective devient une véritable habitude pour la majorité sénatoriale de droite.

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que ce même sénateur s’illustre de nouveau, en proposant un amendement qui supprime les premières mesures du protocole PPCR prévues au budget 2016. On n’est pas à une provocation près !

C’est ainsi que ces derniers temps, la sagesse est plutôt à trouver du côté des bancs des députés qui s’opposent encore au « fonctionnaire bashing » leitmotiv de la majorité de droite du Sénat.

Pour preuve, les propos de la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu lors des débats en commission élargie à l’Assemblée Nationale à propos de l’instauration de 3 jours de carence :
« Le jour de carence est donc une sorte de refrain qui oppose les Français les uns aux autres sans argument. Il n’a pas la moindre justification budgétaire, à moins de dire que les fonctionnaires sont des privilégiés, qu’ils sont tout le temps malades et qu’ils restent payés lorsqu’ils le sont, ce qui n’est pas vrai non plus ! À force de créer des tensions entre les personnes, on fait le lit des populismes … »


Aussi, l’assemblée nationale qui aura le dernier mot sur le vote du budget devra réinscrire les mesures PPCR dans le projet de budget 2016. L’UNSA y veillera !