« Accompagner chacun vers la réussite » que prévoit le plan étudiant ?

Le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite étudiante a été présenté  en CSE.
Il s’inscrit dans un plan plus global. Comme nous l’affirmons depuis des années, c’est bien dans une logique bac-3 +3 que toute évolution sera cohérente. L’UNSA Éducation se félicite donc de voir que le projet proposé se décline tant du côté lycée qu’au niveau du premier cycle universitaire.

Pré bac : l’enjeu de l’orientation réaffirmé.
Le projet de poursuite d’études supérieures doit se construire dès la classe de seconde. L’année de terminale, année du choix de formation post bac, doit bien évidemment faire l’objet d’une attention particulière. De fait, dès cette année scolaire, des mesures concernant les lycées vont être mises en œuvre.  Le ministre de l’Éducation nationale propose de nommer un deuxième professeur principal en terminale, de renforcer le rôle des conseils de classe en leur confiant la responsabilité de se prononcer sur les choix des élèves, et d’instituer deux semaines dédiées au travail sur l’orientation.
L’UNSA Éducation considère que ces propositions  vont dans le bon sens. Permettre un meilleur accompagnement de l’orientation, en faire une décision active et mieux éclairée ne peut être que plus efficace. Cela étant, arrivant à la fin du 1er trimestre, il est évident que toutes ces mesures précipitées vont bousculer les équipes pédagogiques. Leur accompagnement, leur formation sont des éléments essentiels sur lesquels nous comptons vite obtenir des réponses.

Post bac : la notion de parcours à développer
Modulable, des licences qui pourront se faire en deux, trois ou quatre ans… c’est bien la notion de parcours plus personnalisés que dit vouloir porter la Ministre. Pour sa mise en œuvre, sont prévus un accompagnement des étudiants renforcé avec des recrutements de tuteurs (accompagnement par les pairs), et la nomination d’un directeur des études par champ disciplinaire. Les nouvelles formes de pédagogies (pédagogie par projet, pédagogie inversée…) seront également encouragées. L’autre nouveauté intéressante est l’inscription d’un droit de césure, le fait de suspendre ses études jusqu’à un an pendant laquelle le jeune conserve sa qualité. L’UNSA Éducation souhaite que les droits sociaux soient garantis le temps de cette interruption.

Un volet « Vie étudiante » est aussi prévu.
Si les étudiants n’auront plus les 217 euros de cotisation au régime de sécurité sociale à payer puisqu’ils vont être rattachés au régime général dès 2018, une contribution moins onéreuse  est instituée dont le montant  varie selon le cycle. Leurs frais d’inscription devraient également  se trouver allégés, sauf pour les boursiers qui en resteront dispensés. Un soutien à la mobilité devrait aussi être créé pour les étudiants amenés à changer d’académie et des centres de santé au sein de santé des universités vont être déployés.

Pour une réelle réussite étudiante, c’est dans le cadre du bac-3 bac +3 que la déclinaison de projet de loi devra être pensée et nous demandons à être associés à son suivi.

« Accès à l’université – Qu’est ce qui change pour 2018 » ? Retrouvez notre article pour comprendre ce que change le projet de loi 

 

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Le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite étudiante a été présenté  en CSE.
Il s’inscrit dans un plan plus global. Comme nous l’affirmons depuis des années, c’est bien dans une logique bac-3 +3 que toute évolution sera cohérente. L’UNSA Éducation se félicite donc de voir que le projet proposé se décline tant du côté lycée qu’au niveau du premier cycle universitaire.

Pré bac : l’enjeu de l’orientation réaffirmé.
Le projet de poursuite d’études supérieures doit se construire dès la classe de seconde. L’année de terminale, année du choix de formation post bac, doit bien évidemment faire l’objet d’une attention particulière. De fait, dès cette année scolaire, des mesures concernant les lycées vont être mises en œuvre.  Le ministre de l’Éducation nationale propose de nommer un deuxième professeur principal en terminale, de renforcer le rôle des conseils de classe en leur confiant la responsabilité de se prononcer sur les choix des élèves, et d’instituer deux semaines dédiées au travail sur l’orientation.
L’UNSA Éducation considère que ces propositions  vont dans le bon sens. Permettre un meilleur accompagnement de l’orientation, en faire une décision active et mieux éclairée ne peut être que plus efficace. Cela étant, arrivant à la fin du 1er trimestre, il est évident que toutes ces mesures précipitées vont bousculer les équipes pédagogiques. Leur accompagnement, leur formation sont des éléments essentiels sur lesquels nous comptons vite obtenir des réponses.

Post bac : la notion de parcours à développer
Modulable, des licences qui pourront se faire en deux, trois ou quatre ans… c’est bien la notion de parcours plus personnalisés que dit vouloir porter la Ministre. Pour sa mise en œuvre, sont prévus un accompagnement des étudiants renforcé avec des recrutements de tuteurs (accompagnement par les pairs), et la nomination d’un directeur des études par champ disciplinaire. Les nouvelles formes de pédagogies (pédagogie par projet, pédagogie inversée…) seront également encouragées. L’autre nouveauté intéressante est l’inscription d’un droit de césure, le fait de suspendre ses études jusqu’à un an pendant laquelle le jeune conserve sa qualité. L’UNSA Éducation souhaite que les droits sociaux soient garantis le temps de cette interruption.

Un volet « Vie étudiante » est aussi prévu.
Si les étudiants n’auront plus les 217 euros de cotisation au régime de sécurité sociale à payer puisqu’ils vont être rattachés au régime général dès 2018, une contribution moins onéreuse  est instituée dont le montant  varie selon le cycle. Leurs frais d’inscription devraient également  se trouver allégés, sauf pour les boursiers qui en resteront dispensés. Un soutien à la mobilité devrait aussi être créé pour les étudiants amenés à changer d’académie et des centres de santé au sein de santé des universités vont être déployés.

Pour une réelle réussite étudiante, c’est dans le cadre du bac-3 bac +3 que la déclinaison de projet de loi devra être pensée et nous demandons à être associés à son suivi.

« Accès à l’université – Qu’est ce qui change pour 2018 » ? Retrouvez notre article pour comprendre ce que change le projet de loi