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A propos des manifestations en Bretagne, communiqué de l’UNSA

L’UNSA ne pouvait participer au rassemblement hétéroclite du 3 novembre dernier, notamment à Quimper, mélangeant des regroupements extrémistes de tout genre parfois violents, dont l’axe central était le refus de la fiscalité d’état qui permet justement d’aider les citoyens et les entreprises en difficulté.

Communiqué de presse du 5 novembre 2013

A propos des manifestations en Bretagne

La question de l’emploi est centrale et c’est d’ailleurs, pour l’UNSA, sa revendication prioritaire. Dimanche 3 novembre, les rassemblements qui faisaient suite aux manifestations de la semaine précédente concernant l’écotaxe, étaient centrés sur la défense de l’emploi. A ce titre, nous sommes directement concernés mais, pourtant, l’union régionale UNSA de Bretagne n’a pas participé à ces manifestations.

Pourquoi ?

La situation de l’emploi est grave, le chômage continue à progresser dans tout le pays. Cette situation se manifeste aussi en Bretagne, et pas seulement dans l’agroalimentaire. Pour l’UNSA, pour défendre l’emploi, il faut le faire dans la clarté, sur des objectifs précis : sauver les entreprises et les emplois quand c’est possible, former et reconvertir les salariés lorsque les entreprises ne peuvent plus fonctionner, aider les entreprises en difficulté lorsqu’elles sont pérennes, faciliter l’implantation de nouvelles entreprises permettant des créations d’emplois.

Certaines entreprises de l’agroalimentaire en Bretagne sont dans une situation particulièrement difficile car une bonne partie d’entre elles n’a pas organisé de véritables filières et ceci depuis des années. Les responsabilités patronales sont, sur ce plan, accablantes. Sans avoir pris de mesures de réorganisation et de réinvestissement, une bonne partie de ces entreprises continuaient à fonctionner avec des subventions européennes. A ces retards accumulés en matière d’organisation des entreprises et des filières, se sont ajoutés des phénomènes de dumping dans la zone euro fragilisant encore plus les entreprises de l’agroalimentaire bretonnes (abattoirs, élevages de volailles…). C’est ce que nous dénonçons avec la Confédération Européenne des Syndicats.

Pour l’UNSA, même si le principe d’une fiscalité écologique orientant vers le transport collectif moins polluant vaut autre chose qu’une exécution sommaire, on peut discuter l’écotaxe, mais pas le principe-même de l’impôt.

Une réunion autour d’un pacte d’avenir pour la Bretagne doit se dérouler prochainement. C’est une démarche incontournable pour que tous les acteurs concernés puissent trouver ensemble les moyens de défendre l’emploi, si c’est bien là leur souci premier.

L’UNSA se retrouve dans une telle démarche mais ne pouvait participer au rassemblement hétéroclite du 3 novembre dernier, notamment à Quimper, mélangeant des regroupements extrémistes de tout genre parfois violents, dont l’axe central était le refus de la fiscalité d’état qui permet justement d’aider les citoyens et les entreprises en difficulté.

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L’UNSA ne pouvait participer au rassemblement hétéroclite du 3 novembre dernier, notamment à Quimper, mélangeant des regroupements extrémistes de tout genre parfois violents, dont l’axe central était le refus de la fiscalité d’état qui permet justement d’aider les citoyens et les entreprises en difficulté.

Communiqué de presse du 5 novembre 2013

A propos des manifestations en Bretagne

La question de l’emploi est centrale et c’est d’ailleurs, pour l’UNSA, sa revendication prioritaire. Dimanche 3 novembre, les rassemblements qui faisaient suite aux manifestations de la semaine précédente concernant l’écotaxe, étaient centrés sur la défense de l’emploi. A ce titre, nous sommes directement concernés mais, pourtant, l’union régionale UNSA de Bretagne n’a pas participé à ces manifestations.

Pourquoi ?

La situation de l’emploi est grave, le chômage continue à progresser dans tout le pays. Cette situation se manifeste aussi en Bretagne, et pas seulement dans l’agroalimentaire. Pour l’UNSA, pour défendre l’emploi, il faut le faire dans la clarté, sur des objectifs précis : sauver les entreprises et les emplois quand c’est possible, former et reconvertir les salariés lorsque les entreprises ne peuvent plus fonctionner, aider les entreprises en difficulté lorsqu’elles sont pérennes, faciliter l’implantation de nouvelles entreprises permettant des créations d’emplois.

Certaines entreprises de l’agroalimentaire en Bretagne sont dans une situation particulièrement difficile car une bonne partie d’entre elles n’a pas organisé de véritables filières et ceci depuis des années. Les responsabilités patronales sont, sur ce plan, accablantes. Sans avoir pris de mesures de réorganisation et de réinvestissement, une bonne partie de ces entreprises continuaient à fonctionner avec des subventions européennes. A ces retards accumulés en matière d’organisation des entreprises et des filières, se sont ajoutés des phénomènes de dumping dans la zone euro fragilisant encore plus les entreprises de l’agroalimentaire bretonnes (abattoirs, élevages de volailles…). C’est ce que nous dénonçons avec la Confédération Européenne des Syndicats.

Pour l’UNSA, même si le principe d’une fiscalité écologique orientant vers le transport collectif moins polluant vaut autre chose qu’une exécution sommaire, on peut discuter l’écotaxe, mais pas le principe-même de l’impôt.

Une réunion autour d’un pacte d’avenir pour la Bretagne doit se dérouler prochainement. C’est une démarche incontournable pour que tous les acteurs concernés puissent trouver ensemble les moyens de défendre l’emploi, si c’est bien là leur souci premier.

L’UNSA se retrouve dans une telle démarche mais ne pouvait participer au rassemblement hétéroclite du 3 novembre dernier, notamment à Quimper, mélangeant des regroupements extrémistes de tout genre parfois violents, dont l’axe central était le refus de la fiscalité d’état qui permet justement d’aider les citoyens et les entreprises en difficulté.