Le 8 mars est la journée « Internationale des droits des femmes ».
Et si l’on peut critiquer sa récupération médiatique qui banalise cette journée et tend à la réduire à un simple argument marketing, elle est aussi l’occasion de pointer des situations inadmissibles et de porter des combats.
Ainsi cette année, l’ONU a choisi comme thème « les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030 ».
Partant du constat que seules 50 % des femmes en âge de travailler font partie de la main-d’œuvre mondiale contre 76 % pour les hommes et que beaucoup de femmes assument très majoritairement le travail non rémunéré (garde des enfants, cuisine, tâches ménagères, travaux de la ferme…) il est primordial de lutter contre tous les stéréotypes solidement ancrés pour libérer les femmes de ces fardeaux lorsqu’ils sont imposés et changer la situation.
Or, dans notre société, les stéréotypes ont encore la vie dure. Et les inégalités sont bien accrochées…
Nombre de nos articles sur l’égalité femmes-hommes le démontre malheureusement et le dénonce.
Ainsi, parce ce que lutter pour l’égalité femmes- hommes est une valeur essentielle pour l’Unsa Éducation, nous en avons fait une de nos exigences pour l’élection présidentielle.
Notre priorité est donc de dénoncer mais aussi de défendre tous les acquis qui peuvent être remis en question, comme le droit à l’avortement a pu l’être ces derniers temps aussi bien aux Etats-Unis qu’en France et dans l’Union européenne.
Pour que les choses changent et que les regards évoluent, il est primordial d’éduquer dès le plus jeune âge à l’égalité. Il est temps que tout cela ne soit plus une affaire de femmes mais bien l’avancée de tous vers une société plus juste et égalitaire.
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