6 février : journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines
Les mutilations génitales féminines (MGF) sont principalement pratiquées sur des fillettes de moins de 5 ans et touchent plus de 44 millions de jeunes filles de moins de 14 ans, essentiellement en Afrique et en Indonésie.
Reconnues au niveau international comme étant une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles, ces pratiques sont essentiellement religieuses et en plus d’être totalement inhumaines peuvent avoir des incidences graves sur la santé et être mortelles.
L’objectif 5 des ODD (Objectifs de Développement durable de l’ONU), qui concerne l’égalité entre les sexes exhorte à mettre un terme aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 car, si rien n’est fait, ce sont 68 millions de jeunes filles qui risquent de subir encore ce traitement barbare.
Ce combat contre les violences sexuelles, n’est pas sans rappeler qu’en 2018, le prix Nobel de la paix a été attribué à Denis Mukwege et Nadia Murad pour leurs efforts afin de mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre.
En effet, Denis Mukwege ou « l’homme qui répare les femmes », gynécologue en République démocratique du Congo, a sauvé des milliers de patientes victimes de violences sexuelles en temps de guerre, apportant une aide médicale mais aussi psychique, économique et juridique.
Pour l’UNSA Éducation, l’égalité entre les femmes et les hommes est une priorité.
Relayer toutes les journées et initiatives qui permettront de faire avancer cette cause est donc primordial pour notre fédération où éduquer reste l’objectif premier dans ce combat mais également dans la construction d’un monde plus juste.
Pour aller plus loin : Programme commun de lutte contre la mutilation génitale féminine et l’excision