3. La refondation (1992 – …)

Libérée des conflits de tendance, la Fédération s'est engagée à conforter les positions du syndicalisme réformiste, ce qu'elle concrétisa en 1993 avec la création de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) et au plan fédéral, avec un travail en profondeur sur son projet: « pour une société éducative».

Libérée des conflits de tendance, la Fédération s’est engagée à conforter les positions du syndicalisme réformiste, ce qu’elle concrétisa en 1993 avec la création de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) et au plan fédéral, avec un travail en profondeur sur son projet: « pour une société éducative».

Si la scission fut douloureuse et souvent incomprise, la Fédération était libérée des conflits de tendance stériles et sclérosants. Reprenant l’initiative sur le terrain interprofessionnel, en partenariat avec plusieurs organisations autonomes, la Fédération crée l’UNSA en février 1993. Les contacts étaient d’ailleurs anciens et, au début des années quatre-vingt, des idées de rapprochements entre organisations autonomes avaient germé, faute de perspectives de rapprochement confédéral). Elles avaient été abandonnées, y compris en raison de «procès en recomposition», mais les liens s’étaient maintenus.

À partir des cinq organisations fondatrices, une nouvelle organisation interprofessionnelle émerge dans le paysage syndical français à partir de 1993 et plus encore de 1998 lorsque Jacques Mairé et ses amis quittent Force ouvrière englué dans le syndicalisme de contestation pour rejoindre l’UNSA.

L’UNSA regroupe désormais des centaines de fédérations et de syndicats du secteur public comme du secteur privé. L’UNSA est de fait aujourd’hui la 4e organisation syndicale interprofessionnelle en France.

Ce succès symbolise aussi la refondation de la FEN  (Fédération de l’Éducation nationale) en UNSA Education lors de son congrès de Pau en décembre 2000, ce même congrès qui valide le projet Pour une société éducative dans un choix courageux, discuté mais assumé notamment par Jean-Paul Roux, secrétaire général de la Fédération de 1997 à 2003.

Première fédération de l’UNSA par le nombre et la représentativité, l’UNSA Éducation inscrit son avenir dans le développement de l’Union interprofessionnelle à laquelle elle a donné ses trois premiers secrétaire généraux: Martine Le Gal (ancienne secrétaire nationale du SE-UNSA puis de la Fédération), Alain Olive (ancien secrétaire national de la Fédération et, actuellement, Luc Bérille (ancien secrétaire général du SE-UNSA et, à ce titre, membre de l’Exécutif national de la Fédération).

Forte de son ancrage dans son histoire et ses valeurs, l’UNSA Éducation, aujourd’hui comme hier, entend mener, selon la formule du congrès d’Amiens de la CGT en 1906, «la double besogne quotidienne et d’avenir» pour le progrès social aujourd’hui et la construction, dans la durée, d’une société émancipatrice.

(Revenir à la rubrique «Un peu d’histoire».)

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Libérée des conflits de tendance, la Fédération s’est engagée à conforter les positions du syndicalisme réformiste, ce qu’elle concrétisa en 1993 avec la création de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) et au plan fédéral, avec un travail en profondeur sur son projet: « pour une société éducative».

Si la scission fut douloureuse et souvent incomprise, la Fédération était libérée des conflits de tendance stériles et sclérosants. Reprenant l’initiative sur le terrain interprofessionnel, en partenariat avec plusieurs organisations autonomes, la Fédération crée l’UNSA en février 1993. Les contacts étaient d’ailleurs anciens et, au début des années quatre-vingt, des idées de rapprochements entre organisations autonomes avaient germé, faute de perspectives de rapprochement confédéral). Elles avaient été abandonnées, y compris en raison de «procès en recomposition», mais les liens s’étaient maintenus.

À partir des cinq organisations fondatrices, une nouvelle organisation interprofessionnelle émerge dans le paysage syndical français à partir de 1993 et plus encore de 1998 lorsque Jacques Mairé et ses amis quittent Force ouvrière englué dans le syndicalisme de contestation pour rejoindre l’UNSA.

L’UNSA regroupe désormais des centaines de fédérations et de syndicats du secteur public comme du secteur privé. L’UNSA est de fait aujourd’hui la 4e organisation syndicale interprofessionnelle en France.

Ce succès symbolise aussi la refondation de la FEN  (Fédération de l’Éducation nationale) en UNSA Education lors de son congrès de Pau en décembre 2000, ce même congrès qui valide le projet Pour une société éducative dans un choix courageux, discuté mais assumé notamment par Jean-Paul Roux, secrétaire général de la Fédération de 1997 à 2003.

Première fédération de l’UNSA par le nombre et la représentativité, l’UNSA Éducation inscrit son avenir dans le développement de l’Union interprofessionnelle à laquelle elle a donné ses trois premiers secrétaire généraux: Martine Le Gal (ancienne secrétaire nationale du SE-UNSA puis de la Fédération), Alain Olive (ancien secrétaire national de la Fédération et, actuellement, Luc Bérille (ancien secrétaire général du SE-UNSA et, à ce titre, membre de l’Exécutif national de la Fédération).

Forte de son ancrage dans son histoire et ses valeurs, l’UNSA Éducation, aujourd’hui comme hier, entend mener, selon la formule du congrès d’Amiens de la CGT en 1906, «la double besogne quotidienne et d’avenir» pour le progrès social aujourd’hui et la construction, dans la durée, d’une société émancipatrice.

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