3% du PIB pour l’Enseignement supérieur et la Recherche !

3 % du PIB pour l’enseignement supérieur et la Recherche. Cette exigence de l’UNSA Education est tout à fait réaliste et concrète. Elle correspond à ce qui a été présenté dans le livre blanc pour l’enseignement supérieur et la recherche remis à Najat Vallaud Belkacem et Thierry Mandon au mois de janvier.
Bien que tardifs, les vœux émis par ce livre blanc mériteraient d’être pris en compte pour la politique de l’ESR à venir.
(Des vœux tardifs pour l’ESR)

Si le budget 2017 correspond à un effort réel pour l’enseignement supérieur et la recherche, Il ne vient pourtant pas compenser les budgets catastrophiques des années précédentes. Atteindre 3% du PIB nécessite d’augmenter les dépenses de l’État d’1 milliard d’euros par an pendant 10 ans. Ce sont, néanmoins, les moyens indispensables pour atteindre les objectifs de réussite des étudiants à l’université et de développement d’une politique de Recherche au service de notre progrès économique et social.

Autonomie et fusion ne sont pas des solutions miracles !
On peut lire aujourd’hui notamment du côté de la CPU ou de ses anciens présidents la volonté de développer l’autonomie des universités. La tentation d’une gestion totalement déconcentrée des personnels et de leurs recrutements est forte. Pour l’UNSA Éducation, ce n’est pas la solution miracle aux difficultés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Nous sommes attachés à la fonction publique de l’état et à l’existence de corps de fonctionnaires de l’État. Nous n’accepterons pas leur remise en cause.

On perçoit également le projet d’aller encore plus loin dans les regroupements et la fusion des établissements. La situation actuelle des COMUE n’est pas encore stabilisée et les conséquences de ces regroupements ne sont pas tous maitrisés. La gouvernance de ces nouvelles structures, le sens donné à ces regroupements, la place faite aux établissements privés, continuent à nous préoccuper réellement. Les évolutions structurelles doivent être pensées avec les personnels. La gouvernance doit être démocratique et elle doit avoir pour objectif de construire une offre de formation de qualité pour la réussite de chaque étudiant. Nous ne sommes pas favorables à de gros pôles d’excellence qui délaisserait un réseau d’universités de seconde zone qui ne pourrait pas bénéficier de financements.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation porte une exigence forte pour le financement et la structuration de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Retrouvez ici nos 25 exigences pour l’Education

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3 % du PIB pour l’enseignement supérieur et la Recherche. Cette exigence de l’UNSA Education est tout à fait réaliste et concrète. Elle correspond à ce qui a été présenté dans le livre blanc pour l’enseignement supérieur et la recherche remis à Najat Vallaud Belkacem et Thierry Mandon au mois de janvier.
Bien que tardifs, les vœux émis par ce livre blanc mériteraient d’être pris en compte pour la politique de l’ESR à venir.
(Des vœux tardifs pour l’ESR)

Si le budget 2017 correspond à un effort réel pour l’enseignement supérieur et la recherche, Il ne vient pourtant pas compenser les budgets catastrophiques des années précédentes. Atteindre 3% du PIB nécessite d’augmenter les dépenses de l’État d’1 milliard d’euros par an pendant 10 ans. Ce sont, néanmoins, les moyens indispensables pour atteindre les objectifs de réussite des étudiants à l’université et de développement d’une politique de Recherche au service de notre progrès économique et social.

Autonomie et fusion ne sont pas des solutions miracles !
On peut lire aujourd’hui notamment du côté de la CPU ou de ses anciens présidents la volonté de développer l’autonomie des universités. La tentation d’une gestion totalement déconcentrée des personnels et de leurs recrutements est forte. Pour l’UNSA Éducation, ce n’est pas la solution miracle aux difficultés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Nous sommes attachés à la fonction publique de l’état et à l’existence de corps de fonctionnaires de l’État. Nous n’accepterons pas leur remise en cause.

On perçoit également le projet d’aller encore plus loin dans les regroupements et la fusion des établissements. La situation actuelle des COMUE n’est pas encore stabilisée et les conséquences de ces regroupements ne sont pas tous maitrisés. La gouvernance de ces nouvelles structures, le sens donné à ces regroupements, la place faite aux établissements privés, continuent à nous préoccuper réellement. Les évolutions structurelles doivent être pensées avec les personnels. La gouvernance doit être démocratique et elle doit avoir pour objectif de construire une offre de formation de qualité pour la réussite de chaque étudiant. Nous ne sommes pas favorables à de gros pôles d’excellence qui délaisserait un réseau d’universités de seconde zone qui ne pourrait pas bénéficier de financements.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation porte une exigence forte pour le financement et la structuration de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Retrouvez ici nos 25 exigences pour l’Education