2ème rapport sur la Refondation: une dynamique à poursuivre

Le Comité de suivi de la loi de Refondation de l’École, présidé par le député Yves Durand, a rendu son rapport annuel. Débattu en commission parlementaire ce mercredi 22 février 2017 le document revient sur la loi de 2013 qualifiée de « dynamique ». 

S’il pointe une mise en œuvre appliquée de façon inégale particulièrement au collège et des difficultés pour cycle 3 et le livret numérique, le rapportfait état d’une progressive appropriation de la cohérence des axes de travail engagés par la loi. Ainsi, les recommandations qui sont faites visent à poursuivre dans ce sens.

L’UNSA Éducation partage cette analyse d’un changement global à intensifier, et continuera d’être exigeante particulièrement sur l’accompagnement et la formation, qui tout au fil des pages ressortent comme des éléments clés.

Que dit le rapport ?

Pour commencer, dans sa partie « une loi ambitieuse mise en œuvre en bloc », les auteurs mettent en évidence la problématique liée au temps de l’action publique. Trois ans plus tard, les chantiers de la Refondation sont encore à poursuivre. En réformant l’organisation, mais aussi les contenus et l’évaluation, le caractère systémique de la loi a conduit à une mise en œuvre difficile pour l’ensemble des personnels dont l’implication forte est soulignée dans le rapport.

Traitant des mêmes sujets qu’en 2015, c’est la priorité au premier degré et le cycle central, la réforme de la formation des enseignants, la mise en place du CSP et du CNESCO qui sont développés. En outre, le comité a décidé cette année de dresser un point d’étape sur la mise en œuvre du nouveau service public du numérique éducatif.

Les auteurs dressent donc plusieurs recommandations.

Pour réaffirmer la continuité éducative.
À travers le lien école-collège, la réforme de l’évaluation dans le cadre du socle commun et la logique des cycles…
Puis en permettant aux ESPé de s’institutionnaliser. Il est préconisé de leur donner les moyens de conforter leur identité dans le paysage de l’enseignement supérieur, les stabiliser sur des engagements réciproques, mais aussi par le caractère professionnalisant de leur formation.

Pour rééquilibrer le CSP et le CNESCO
C’est ce que recommande le rapport notamment sur leur statut d’indépendance. Pour le Conseil supérieur des programmes dont le comité de suivi souligne l’immense travail accompli, il est préconisé d’objectiver son fonctionnement par une meilleure prévision des chantiers et productions. Pour le CNESCO, il est rappelé qu’au-delà de ses enquêtes, cette instance devrait davantage participer au développement d’une culture et une méthodologie de l’évaluation en France.

Pour continuer la construction du service public du numérique
En ce qui concerne la politique numérique menée par le Ministère, le comité la qualifie de « massive, multi-niveaux et volontaire», c’est le caractère disparate et inégale sur le territoire qui est mis en exergue.La plateforme M@gistère, l’appel aux projets e-Fran, des formateurs numérique en ESPé ou encore la déclinaison académique du plan numérique sont les leviers d’évolution pointés par le rapport.

Pour l’UNSA Education, les enjeux sont d’importance !

Notre École avait besoin d’être refondée. Il faut encore accompagner davantage l’ensemble des personnels, notamment par la formation continue en ESPé, mais aussi à l’échelle des établissements, sur les enjeux de l’évaluation des élèves et ceux du numérique.

Pour la Fédération, ce rapport confirme aussi l’importance de l’évaluation des politiques publiques. Le suivi de mise en œuvre de la Refondation doit être poursuivi et c’est ce que nous faisons à notre niveau syndical, au plus près des collègues.

D’ailleurs, la 5ème édition du Baromètre des métiers vous donne la parole. Cliquez là, pour faire entendre votre voix !

La synthèse du rapport

Le rapport
 

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Le Comité de suivi de la loi de Refondation de l’École, présidé par le député Yves Durand, a rendu son rapport annuel. Débattu en commission parlementaire ce mercredi 22 février 2017 le document revient sur la loi de 2013 qualifiée de « dynamique ». 

S’il pointe une mise en œuvre appliquée de façon inégale particulièrement au collège et des difficultés pour cycle 3 et le livret numérique, le rapportfait état d’une progressive appropriation de la cohérence des axes de travail engagés par la loi. Ainsi, les recommandations qui sont faites visent à poursuivre dans ce sens.

L’UNSA Éducation partage cette analyse d’un changement global à intensifier, et continuera d’être exigeante particulièrement sur l’accompagnement et la formation, qui tout au fil des pages ressortent comme des éléments clés.

Que dit le rapport ?

Pour commencer, dans sa partie « une loi ambitieuse mise en œuvre en bloc », les auteurs mettent en évidence la problématique liée au temps de l’action publique. Trois ans plus tard, les chantiers de la Refondation sont encore à poursuivre. En réformant l’organisation, mais aussi les contenus et l’évaluation, le caractère systémique de la loi a conduit à une mise en œuvre difficile pour l’ensemble des personnels dont l’implication forte est soulignée dans le rapport.

Traitant des mêmes sujets qu’en 2015, c’est la priorité au premier degré et le cycle central, la réforme de la formation des enseignants, la mise en place du CSP et du CNESCO qui sont développés. En outre, le comité a décidé cette année de dresser un point d’étape sur la mise en œuvre du nouveau service public du numérique éducatif.

Les auteurs dressent donc plusieurs recommandations.

Pour réaffirmer la continuité éducative.
À travers le lien école-collège, la réforme de l’évaluation dans le cadre du socle commun et la logique des cycles…
Puis en permettant aux ESPé de s’institutionnaliser. Il est préconisé de leur donner les moyens de conforter leur identité dans le paysage de l’enseignement supérieur, les stabiliser sur des engagements réciproques, mais aussi par le caractère professionnalisant de leur formation.

Pour rééquilibrer le CSP et le CNESCO
C’est ce que recommande le rapport notamment sur leur statut d’indépendance. Pour le Conseil supérieur des programmes dont le comité de suivi souligne l’immense travail accompli, il est préconisé d’objectiver son fonctionnement par une meilleure prévision des chantiers et productions. Pour le CNESCO, il est rappelé qu’au-delà de ses enquêtes, cette instance devrait davantage participer au développement d’une culture et une méthodologie de l’évaluation en France.

Pour continuer la construction du service public du numérique
En ce qui concerne la politique numérique menée par le Ministère, le comité la qualifie de « massive, multi-niveaux et volontaire», c’est le caractère disparate et inégale sur le territoire qui est mis en exergue.La plateforme M@gistère, l’appel aux projets e-Fran, des formateurs numérique en ESPé ou encore la déclinaison académique du plan numérique sont les leviers d’évolution pointés par le rapport.

Pour l’UNSA Education, les enjeux sont d’importance !

Notre École avait besoin d’être refondée. Il faut encore accompagner davantage l’ensemble des personnels, notamment par la formation continue en ESPé, mais aussi à l’échelle des établissements, sur les enjeux de l’évaluation des élèves et ceux du numérique.

Pour la Fédération, ce rapport confirme aussi l’importance de l’évaluation des politiques publiques. Le suivi de mise en œuvre de la Refondation doit être poursuivi et c’est ce que nous faisons à notre niveau syndical, au plus près des collègues.

D’ailleurs, la 5ème édition du Baromètre des métiers vous donne la parole. Cliquez là, pour faire entendre votre voix !

La synthèse du rapport

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