17 octobre, journée du refus de la misère.

Alors que vont bientôt être célébrés les trente ans de la Convention internationale le des droits de l’enfant, la Journée mondiale du refus de la misère, qui a lieu aujourd’hui 17 octobre, est consacrée aux droits des enfants.

La France compte encore aujourd’hui 3 millions d’enfants dont la famille vit sous le seuil de pauvreté, soit un enfant sur 5. Parmi eux, 1,2 millions d’enfants vivent dans une famille en situation de très grande pauvreté.

Un chiffre alarmant qui n’a pas baissé depuis 10 ans !

D’autant que la pauvreté n’est pas qu’un chiffre, elle revêt plusieurs dimensions :
« les privations matérielles et de droits, les peurs et souffrances, la dégradation de la santé, la maltraitance sociale, la maltraitance institutionnelle, l’isolement, les contraintes de temps et d’espace et les compétences non reconnues par la société. »

A l’occasion de cette journée, l’UNSA Éducation relaie, à nouveau,  l’avis du CESE de juin 2019   « Éradiquer la grande pauvreté à l’horizon 2030 ».

Dans cet avis, le CESE « avait notamment préconisé de clarifier tous azimuts le dispositif de lutte contre la pauvreté déjà en place, notamment en simplifiant l’accès aux minimas sociaux grâce à la fusion de plusieurs aides (dont le RSA, l’Allocation adulte handicapé ou l’Allocation de solidarité spécifique) pour créer un revenu minimum garanti, plus lisible et automatisé.
L’avis du CESE appelait également à simplifier l’accès aux droits afin de réduire le non-recours, en passant d’une logique de « droit quérable » à une logique de « droit proposable », à travers le développement de l’automatisation de l’instruction et du paiement des prestations par la mise en place d’un dossier social unique pour toutes et tous. »

L’UNSA Éducation rappelle également que la mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative est nécessaire pour éradiquer la pauvreté.
Personnels de santé et sociaux de l’Éducation nationale, médecins inifirmières, enseignants, chefs d’établissement, CPE…. Chacun  contribuent à la lutte contre les inégalités.

L’UNSA Éducation le répète : « l’École, non seulement peut mais doit agir! La façon dont un système éducatif fait, ou non, réussir les plus fragiles est le révélateur de la société que nous voulons : celle du tri et de la compétition ou celle de la solidarité et de la coopération ».

Elle relaie le lvret pédagogique d’ATD Quart monde pour sensibiliser les enfants à leurs droits. 

Ressources

Article sur le colloque « femme et précarité ».

Avis du CESE

Pacte pour le pouvoir d’agir

ATD Quart monde

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Alors que vont bientôt être célébrés les trente ans de la Convention internationale le des droits de l’enfant, la Journée mondiale du refus de la misère, qui a lieu aujourd’hui 17 octobre, est consacrée aux droits des enfants.

La France compte encore aujourd’hui 3 millions d’enfants dont la famille vit sous le seuil de pauvreté, soit un enfant sur 5. Parmi eux, 1,2 millions d’enfants vivent dans une famille en situation de très grande pauvreté.

Un chiffre alarmant qui n’a pas baissé depuis 10 ans !

D’autant que la pauvreté n’est pas qu’un chiffre, elle revêt plusieurs dimensions :
« les privations matérielles et de droits, les peurs et souffrances, la dégradation de la santé, la maltraitance sociale, la maltraitance institutionnelle, l’isolement, les contraintes de temps et d’espace et les compétences non reconnues par la société. »

A l’occasion de cette journée, l’UNSA Éducation relaie, à nouveau,  l’avis du CESE de juin 2019   « Éradiquer la grande pauvreté à l’horizon 2030 ».

Dans cet avis, le CESE « avait notamment préconisé de clarifier tous azimuts le dispositif de lutte contre la pauvreté déjà en place, notamment en simplifiant l’accès aux minimas sociaux grâce à la fusion de plusieurs aides (dont le RSA, l’Allocation adulte handicapé ou l’Allocation de solidarité spécifique) pour créer un revenu minimum garanti, plus lisible et automatisé.
L’avis du CESE appelait également à simplifier l’accès aux droits afin de réduire le non-recours, en passant d’une logique de « droit quérable » à une logique de « droit proposable », à travers le développement de l’automatisation de l’instruction et du paiement des prestations par la mise en place d’un dossier social unique pour toutes et tous. »

L’UNSA Éducation rappelle également que la mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative est nécessaire pour éradiquer la pauvreté.
Personnels de santé et sociaux de l’Éducation nationale, médecins inifirmières, enseignants, chefs d’établissement, CPE…. Chacun  contribuent à la lutte contre les inégalités.

L’UNSA Éducation le répète : « l’École, non seulement peut mais doit agir! La façon dont un système éducatif fait, ou non, réussir les plus fragiles est le révélateur de la société que nous voulons : celle du tri et de la compétition ou celle de la solidarité et de la coopération ».

Elle relaie le lvret pédagogique d’ATD Quart monde pour sensibiliser les enfants à leurs droits. 

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