16 janvier 1994 : un million de laïques pour l’École publique

Le 16 janvier 1994, nous étions un million de militants laïques mobilisés dans une manifestation à Paris pour défendre l’École publique. Organisée par le CNAL(*) (contre la loi Bourg Broc qui levait toute limitation au financement public des investissements dans les écoles privées), cette manifestation réaffirmait un attachement très fort à l’École publique et laïque.

Le 16 janvier 1994, nous étions un million de militants laïques mobilisés dans une manifestation à Paris pour défendre l’École publique. Organisée par le CNAL(*) (contre la loi Bourg Broc qui levait toute limitation au financement public des investissements dans les écoles privées), cette manifestation réaffirmait un attachement très fort à l’École publique et laïque.

Vingt ans après, ce combat pour l’École publique est toujours d’actualité. L’État continue à verser 7 milliards d’euros par an aux écoles privées. La loi Carle oblige les maires à financer la scolarisation des enfants de leur commune dans une école privée hors de leur territoire. L’article 67 de la loi de refondation de l’École permet aux écoles privées de toucher des subventions pour les activités périscolaires dans la mise en place des rythmes scolaires. De nombreuses communes ne bénéficient pas d’écoles publiques alors même que des écoles privées y sont implantées.

Pour l’UNSA Éducation ces situations sont inacceptables.

L’École publique et laïque accueille tous les enfants de la République. Elle est la seule à même de préserver les élèves de toute forme de prosélytisme. Elle ne fait pas de tri à l’inscription en fonction de l’origine supposée des familles comme le montre une récente enquête de chercheurs du CNRS auprès de plus 4200 établissements privés sous contrat.

L’UNSA Éducation, réaffirme que la priorité budgétaire pour l’École publique doit être une réalité. Nous ne pouvons pas accepter tous les dispositifs mis en œuvre pour donner encore plus d’argent aux écoles privées.

Le combat en faveur de l’École publique doit se poursuivre. Dans le cadre du CNAL, l’UNSA Éducation va continuer à agir auprès des parlementaires, des élus pour l’abrogation de la loi Carle, contre l’article 67 de la loi de refondation et pour que cesse également le financement public astronomique de l’enseignement supérieur catholique.

(*) CNAL: Comité National d’Action Laïque. Il est composé du SE-UNSA et de l’UNSA Éducation, de la FCPE, de la Ligue de l’enseignement et de la Fédération nationale des DDEN.

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Le 16 janvier 1994, nous étions un million de militants laïques mobilisés dans une manifestation à Paris pour défendre l’École publique. Organisée par le CNAL(*) (contre la loi Bourg Broc qui levait toute limitation au financement public des investissements dans les écoles privées), cette manifestation réaffirmait un attachement très fort à l’École publique et laïque.

Vingt ans après, ce combat pour l’École publique est toujours d’actualité. L’État continue à verser 7 milliards d’euros par an aux écoles privées. La loi Carle oblige les maires à financer la scolarisation des enfants de leur commune dans une école privée hors de leur territoire. L’article 67 de la loi de refondation de l’École permet aux écoles privées de toucher des subventions pour les activités périscolaires dans la mise en place des rythmes scolaires. De nombreuses communes ne bénéficient pas d’écoles publiques alors même que des écoles privées y sont implantées.

Pour l’UNSA Éducation ces situations sont inacceptables.

L’École publique et laïque accueille tous les enfants de la République. Elle est la seule à même de préserver les élèves de toute forme de prosélytisme. Elle ne fait pas de tri à l’inscription en fonction de l’origine supposée des familles comme le montre une récente enquête de chercheurs du CNRS auprès de plus 4200 établissements privés sous contrat.

L’UNSA Éducation, réaffirme que la priorité budgétaire pour l’École publique doit être une réalité. Nous ne pouvons pas accepter tous les dispositifs mis en œuvre pour donner encore plus d’argent aux écoles privées.

Le combat en faveur de l’École publique doit se poursuivre. Dans le cadre du CNAL, l’UNSA Éducation va continuer à agir auprès des parlementaires, des élus pour l’abrogation de la loi Carle, contre l’article 67 de la loi de refondation et pour que cesse également le financement public astronomique de l’enseignement supérieur catholique.

(*) CNAL: Comité National d’Action Laïque. Il est composé du SE-UNSA et de l’UNSA Éducation, de la FCPE, de la Ligue de l’enseignement et de la Fédération nationale des DDEN.