La plus ancienne a 95 ans mais, en dépit du corpus de conventions dont l’OIT s’est enrichie d’années en années, le recul du travail des enfants n’est pas encore suffisant puisque le 12 juin 2014, la communauté internationale -dont l’UNSA Éducation- célèbrera encore la journée mondiale contre le travail des enfants.
Le travail des enfants, un phénomène mondial qui n’échappe à aucun continent ! Aussi, le faire reculer n’est pas si simple car si aujourd’hui,168 millions d’enfants travaillent, certains le font dans un contexte de crise extrême pour simplement venir combler le manque de revenus de leurs familles. Pour l’autre moitié d’entre-eux, ils sont exploités physiquement, asservis et/ou forcés à exercer des tâches avilissantes ou dangereuses qui peuvent aller jusqu’à leur faire perdre la vie.
Les solutions existent et pourtant ! en 2011, le rapport Bachelet a révélé qu’avec 2 % du PIB mondial, il est possible de mettre en oeuvre des politiques de protection sociale qui visent à améliorer la vie des populations. Ces politiques doivent néanmoins se mettre en place dans le cadre d’une approche cohérente et équilibrée. Elles doivent par ailleurs s’associer à des politiques d’éducation publique qui, ensemble, sont les meilleurs leviers pour réaliser le développement d’un pays et garantir l’éradication de la pauvreté. Ainsi, la quasi totalité du travail des enfants pourrait cesser. Cela permettrait enfin aux enfants de passer du travail forcé aux bancs de l’école.
Pour que toutes les filles et tous les garçons puissent apprendre à lire, à écrire, à compter mais aussi à chanter et à dessiner les contours de leur vie.
Pour que toutes les filles et les garçons puissent participer à la construction d’un monde plus juste et plus inclusif, l’UNSA Éducation continuera de porter son projet éducatif et de défendre les valeurs humanistes auxquelles elle est attachée.
Enfin, en ce 12 juin 2014, l’UNSA Éducation célébrera la Journée mondiale pour que le travail des enfants puisse très vite cesser dans le monde.
