Education populaire : entre héritage et renouvellement

Tel sera le thème de la prochaine Rencontre de l’Observatoire de la Jeunesse et des Politiques de Jeunesse (INJEP), le 11 décembre prochain à l’Assemblée Nationale.

Le bulletin de l’Observatoire propose, dans son dernier numéro (n°14, juillet 2013) de débuter cette réflexion, alimentée par Jean-Claude Richez.
Le sujet n’est pas nouveau. La revue AGORA (également de l’INJEP) avait déjà ouvert ce débat en 2007 (N°44, second trimestre 2007) avec l’Éducation populaire : une actualité en question. Mais il demeure d’importance. En effet, revient régulièrement l’idée de ringardise de l’Éducation populaire, voire d’événement daté historiquement (comme le Front Populaire), là où d’autres y voit une démarche moderne et « incontournable, autant pour l’engagement citoyen que dans l’économie sociale et solidaire ». Car l‘Éducation populaire c’est aussi un réseau associatif multiple et important qui pèse économiquement et socialement. Mais c’est avant tout une conception de la société, un lien fort avec l’émancipation individuelle et collective, un autre « travail de la culture » que celui de la consommation, fusse-t-il d’œuvres de qualité.
Face au monde en évolution, aux « défis de la société de la connaissance », au « nouveau régime d’engagement », aux technologies de l’information et de la communication, l’Éducation populaire semble « convoquée » afin de proposer des pistes pour accompagner et participer à la mutation.
Une manière de (et une matière pour) réfléchir à la place du peuple dans notre société et donc à la démocratie et de rappeler que l’Education ne peut se limiter au seul temps de l’Ecole.

Bulletin d’étude et de synthèse de l’observatoire de la jeunesse, INJEP, N° 14 juillet 2013

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Tel sera le thème de la prochaine Rencontre de l’Observatoire de la Jeunesse et des Politiques de Jeunesse (INJEP), le 11 décembre prochain à l’Assemblée Nationale.

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Le sujet n’est pas nouveau. La revue AGORA (également de l’INJEP) avait déjà ouvert ce débat en 2007 (N°44, second trimestre 2007) avec l’Éducation populaire : une actualité en question. Mais il demeure d’importance. En effet, revient régulièrement l’idée de ringardise de l’Éducation populaire, voire d’événement daté historiquement (comme le Front Populaire), là où d’autres y voit une démarche moderne et « incontournable, autant pour l’engagement citoyen que dans l’économie sociale et solidaire ». Car l‘Éducation populaire c’est aussi un réseau associatif multiple et important qui pèse économiquement et socialement. Mais c’est avant tout une conception de la société, un lien fort avec l’émancipation individuelle et collective, un autre « travail de la culture » que celui de la consommation, fusse-t-il d’œuvres de qualité.
Face au monde en évolution, aux « défis de la société de la connaissance », au « nouveau régime d’engagement », aux technologies de l’information et de la communication, l’Éducation populaire semble « convoquée » afin de proposer des pistes pour accompagner et participer à la mutation.
Une manière de (et une matière pour) réfléchir à la place du peuple dans notre société et donc à la démocratie et de rappeler que l’Education ne peut se limiter au seul temps de l’Ecole.

Bulletin d’étude et de synthèse de l’observatoire de la jeunesse, INJEP, N° 14 juillet 2013