Transports scolaires en Normandie : intérêt général vs intérêts particuliers

La région Normandie ayant récupéré la compétence de l’organisation des transports scolaires1, propose actuellement en consultation dans les CAEN et CDEN un projet de règlement régional de ces transports scolaires.

L’Unsa Éducation tient à rappeler qu’elle demande évidemment que les transports scolaires coûtent aux familles le moins chers possible. Elle se félicite qu’à l’occasion du transfert de compétence vers la région, une harmonisation s’effectue entre les différents départements normands. Malheureusement, cette harmonisation va générer dans quatre départements sur cinq2 une augmentation des tarifs. A l’heure où la réduction des inégalités entre les territoires, et le désenclavement des territoires ruraux est dans le débat public, le signal donné est plus qu’inquiétant. Bien trop d’élèves renoncent actuellement à des formations par manque de transport, et la situation ne risque guère de s’améliorer.

Pour l’UNSA Éducation, la région Normandie aurait, sans aucun doute, pu profiter de l’harmonisation de ses tarifs en choisissant de baisser le coût pour toutes les familles normandes.

En effet, la région Normandie a été capable de trouver, dès le début du mandat de la nouvelle majorité, 44,9 millions d’euros pour solder un contentieux avec l’enseignement privé catholique, avant même que le jugement soit rendu.

Pour l’UNSA Éducation, l’argent public ne doit pas servir à financer le choix de quelques familles d’une scolarisation dans un établissement privé et ces sommes considérables auraient avantageusement pu servir à faire baisser le coût des transports scolaires. Ce qui relève de l’intérêt général.

Sans nécessairement exiger que la gratuité totale des transports scolaires devienne la norme, l’UNSA Éducation Normandie demande que la solidarité régionale profite au maximum à tous, et ceci au regard d’une actualité qui montre que la perte du pouvoir d’achat alimente la colère de nombreux citoyens.

L’UNSA Éducation a voté contre la proposition de règlement au vu des tarifs proposés (120 euros pour les lycéens, 60 euros pour les collégiens et écoliers à partir de 2020-2021).

 

1Loi NOTRe du 7 août 2015

2Seule la Seine-Maritime verra ses tarifs baisser

 

La région Normandie ayant récupéré la compétence de l’organisation des transports scolaires1, propose actuellement en consultation dans les CAEN et CDEN un projet de règlement régional de ces transports scolaires.

L’Unsa Éducation tient à rappeler qu’elle demande évidemment que les transports scolaires coûtent aux familles le moins chers possible. Elle se félicite qu’à l’occasion du transfert de compétence vers la région, une harmonisation s’effectue entre les différents départements normands. Malheureusement, cette harmonisation va générer dans quatre départements sur cinq2 une augmentation des tarifs. A l’heure où la réduction des inégalités entre les territoires, et le désenclavement des territoires ruraux est dans le débat public, le signal donné est plus qu’inquiétant. Bien trop d’élèves renoncent actuellement à des formations par manque de transport, et la situation ne risque guère de s’améliorer.

Pour l’UNSA Éducation, la région Normandie aurait, sans aucun doute, pu profiter de l’harmonisation de ses tarifs en choisissant de baisser le coût pour toutes les familles normandes.

En effet, la région Normandie a été capable de trouver, dès le début du mandat de la nouvelle majorité, 44,9 millions d’euros pour solder un contentieux avec l’enseignement privé catholique, avant même que le jugement soit rendu.

Pour l’UNSA Éducation, l’argent public ne doit pas servir à financer le choix de quelques familles d’une scolarisation dans un établissement privé et ces sommes considérables auraient avantageusement pu servir à faire baisser le coût des transports scolaires. Ce qui relève de l’intérêt général.

Sans nécessairement exiger que la gratuité totale des transports scolaires devienne la norme, l’UNSA Éducation Normandie demande que la solidarité régionale profite au maximum à tous, et ceci au regard d’une actualité qui montre que la perte du pouvoir d’achat alimente la colère de nombreux citoyens.

L’UNSA Éducation a voté contre la proposition de règlement au vu des tarifs proposés (120 euros pour les lycéens, 60 euros pour les collégiens et écoliers à partir de 2020-2021).

 

1Loi NOTRe du 7 août 2015

2Seule la Seine-Maritime verra ses tarifs baisser