Rythmes scolaires : oui, et alors ?

L’Académie a présenté en CDEN un point sur les rythmes scolaires.

1. Présentation du retour des questionnaires envoyés à un panel d’écoles (identique à celui consulté en 2014)

2. Exposé du rapport de Mme Bourgeade, IEN honoraire, médiatrice de l’académie

3. Retour d’une réunion de co-pilotage présidée par le Préfet.

 

L’UNSA Education a acté positivement le fait qu’on en parle (enfin) par le truchement du point de vue scolaire.

Nous n’y avons rien appris de nouveau

– Tension sur les locaux

– Insatisfaction du choix du système en Maternelle

– Conflits localisés entre personnels de la ville et de l’Education nationale

– Bénéfice le mardi et mercredi matin, baisse de concentration le jeudi

 

Ce retour a eu au moins le mérite de présenter les faits sans détours. Des tabous

sont levés (locaux, maternelle) mais les problèmes n’en sont pas réglés pour

autant. On n’aura pas d’étude de chercheur sur le temps scolaire visiblement, ni

de critères objectifs d’observation de l’amélioration de la réussite de tous

les élèves.

 

L’UNSA Education s’est félicitée des avancées obtenues par ses collègues de l’UNSA

Animation (ex. création d’une école des métiers de la DASCO), essentielles à la

reconnaissance de leur qualification. Toutefois, elle a rappelé que les autres

personnels ne sont pas à oublier, notamment les ASEM, car cela a un impact sur

le temps de classe.

 

Nous avons constaté que le gros travail mené il y a 4 ans sur le document commun de

« règles de vie » est inopérant visiblement. Le Directeur d’Académie songe à le relancer.

 

Nous avons aussi transmis la satisfaction des collègues des interventions de Mme Bourgeade.

 

En revanche, nous nous sommes indignés du fait que l’Académie et la Ville restent au milieu du gué. On s’attendait à une présentation avec des propositions d’évolutions concrètes.

Quant à l’impact sur les personnels, on a évoqué par écho aux nombreuses prises de

paroles, les coûts financiers pour les jeunes parents vivants dans des communes

à 4 jours (les « crèches » forfaits enseignants avec pas de garde

d’enfant), les transports…

 

L’UNSA Education a demandé à notre employeur de consulter l’ensemble des personnels et pas uniquement panel. Nous nous appuyons sur l’enquête du SE-UNSA Paris qui a récolté près de 1000 réponses. Il y a un vrai désir des professionnels à être

consultés.

Nous avons proposé deux consultations :

 directe à l’ensemble des personnels

 dans le cadre d’une instance officielle : conseil d’école

Ces consultations auraient pour but de recueillir l’avis sur l’organisation actuelle. En cas de position contre, on demanderait de dégager les 3 priorités essentielles à une nouvelle organisation des rythmes scolaires (et de débattre sur le contenu des TAP).

Ce procédé serait certes consultatif, mais tous les personnels seraient considérés, tant du point de vue de leur professionnalité que de l’adéquation vie professionnelle/vie personnelle.

 

Le Directeur d’Académie a répondu que ces problèmes ont toujours existé. Au vu des

engagements pris avec la Mairie, de telles consultations ne sont pas nécessaires.

 

Pour M. Le Marie Adjoint, les interpellations sur ce sujet précis en Conseil de

Paris n’existant plus, cela ne fait plus partie de l’actualité.

 

L’UNSA Education a demandé à la Mairie de ne pas rester sur le statut quo. Elle a

réaffirmé le besoin de repenser une organisation efficace et envisager des

modifications notables.

 

La Mairie et le Rectorat s’en sont offusqués en citant les bilans réguliers sur les TAP et le fait que l’on ne réveille plus les enfants de Maternelle pour aller aux ateliers…

 

 

L’UNSA Education a conclu que les enseignants ne feraient pas le deuil d’avancées

concrètes et que si des marges de progression étaient reconnues par l’Académie

et la Mairie, alors il fallait être explicite sur l’action à mener pour y arriver. 

L’Académie a présenté en CDEN un point sur les rythmes scolaires.

1. Présentation du retour des questionnaires envoyés à un panel d’écoles (identique à celui consulté en 2014)

2. Exposé du rapport de Mme Bourgeade, IEN honoraire, médiatrice de l’académie

3. Retour d’une réunion de co-pilotage présidée par le Préfet.

 

L’UNSA Education a acté positivement le fait qu’on en parle (enfin) par le truchement du point de vue scolaire.

Nous n’y avons rien appris de nouveau

– Tension sur les locaux

– Insatisfaction du choix du système en Maternelle

– Conflits localisés entre personnels de la ville et de l’Education nationale

– Bénéfice le mardi et mercredi matin, baisse de concentration le jeudi

 

Ce retour a eu au moins le mérite de présenter les faits sans détours. Des tabous

sont levés (locaux, maternelle) mais les problèmes n’en sont pas réglés pour

autant. On n’aura pas d’étude de chercheur sur le temps scolaire visiblement, ni

de critères objectifs d’observation de l’amélioration de la réussite de tous

les élèves.

 

L’UNSA Education s’est félicitée des avancées obtenues par ses collègues de l’UNSA

Animation (ex. création d’une école des métiers de la DASCO), essentielles à la

reconnaissance de leur qualification. Toutefois, elle a rappelé que les autres

personnels ne sont pas à oublier, notamment les ASEM, car cela a un impact sur

le temps de classe.

 

Nous avons constaté que le gros travail mené il y a 4 ans sur le document commun de

« règles de vie » est inopérant visiblement. Le Directeur d’Académie songe à le relancer.

 

Nous avons aussi transmis la satisfaction des collègues des interventions de Mme Bourgeade.

 

En revanche, nous nous sommes indignés du fait que l’Académie et la Ville restent au milieu du gué. On s’attendait à une présentation avec des propositions d’évolutions concrètes.

Quant à l’impact sur les personnels, on a évoqué par écho aux nombreuses prises de

paroles, les coûts financiers pour les jeunes parents vivants dans des communes

à 4 jours (les « crèches » forfaits enseignants avec pas de garde

d’enfant), les transports…

 

L’UNSA Education a demandé à notre employeur de consulter l’ensemble des personnels et pas uniquement panel. Nous nous appuyons sur l’enquête du SE-UNSA Paris qui a récolté près de 1000 réponses. Il y a un vrai désir des professionnels à être

consultés.

Nous avons proposé deux consultations :

 directe à l’ensemble des personnels

 dans le cadre d’une instance officielle : conseil d’école

Ces consultations auraient pour but de recueillir l’avis sur l’organisation actuelle. En cas de position contre, on demanderait de dégager les 3 priorités essentielles à une nouvelle organisation des rythmes scolaires (et de débattre sur le contenu des TAP).

Ce procédé serait certes consultatif, mais tous les personnels seraient considérés, tant du point de vue de leur professionnalité que de l’adéquation vie professionnelle/vie personnelle.

 

Le Directeur d’Académie a répondu que ces problèmes ont toujours existé. Au vu des

engagements pris avec la Mairie, de telles consultations ne sont pas nécessaires.

 

Pour M. Le Marie Adjoint, les interpellations sur ce sujet précis en Conseil de

Paris n’existant plus, cela ne fait plus partie de l’actualité.

 

L’UNSA Education a demandé à la Mairie de ne pas rester sur le statut quo. Elle a

réaffirmé le besoin de repenser une organisation efficace et envisager des

modifications notables.

 

La Mairie et le Rectorat s’en sont offusqués en citant les bilans réguliers sur les TAP et le fait que l’on ne réveille plus les enfants de Maternelle pour aller aux ateliers…

 

 

L’UNSA Education a conclu que les enseignants ne feraient pas le deuil d’avancées

concrètes et que si des marges de progression étaient reconnues par l’Académie

et la Mairie, alors il fallait être explicite sur l’action à mener pour y arriver.