Après un décalage causé par la visite présidentielle dans notre région, le Comité Technique Académique s’est réuni au Rectorat d’Orléans l’après-midi du mardi 20 mars.
Dès sa déclaration liminaire, l’UNSA Education a dénoncé le manquement à la parole donnée par le Président aux fonctionnaires. Notre opposition aux suppressions de postes généralisées dans notre académie a été une nouvelle fois exprimée !
Le projet académique 2018-2022 a déjà fait l’objet de plusieurs groupes de travail collaboratifs préalables durant lesquels l’UNSA Education a saisi chaque occasion pour demander des améliorations. Lors de notre intervention en séance, nous avons souligné les qualités de présentation et de rédaction du texte, beaucoup plus accessible et opérationnel même dans sa version papier actuelle.
Toutefois, nous avons soulevé plusieurs points :
– l’affirmation de la priorité à l’enseignement initial public pour l’utilisation des plateaux techniques, mais en lien avec les entreprises et les autres partenaires,
– la nécessité d’une éducation « aux dangers des écrans » non limitée aux personnels mais globale pour tous les acteurs,
– la présentation prochaine d’un échéancier et un dialogue concernant les indicateurs de suivi des actions proposés dans les axes,
– enfin l’étude de l’appropriation de ce texte par l’ensemble des acteurs !
Le budget académique était précédemment présentée lors d’une réunion préalable suite à l’action de l’UNSA Education, pour le première fois cette étude a constitué le premier point d’information.
Les mesures concernant les emplois implantés à titre définitif. Pour les personnels enseignants, malgré la qualité du travail présenté par les services du rectorat, l’UNSA Education pour s’opposer aux suppressions de poste a exprimé un vote contre.
Concernant les postes spécifiques académiques nous n’avons pu que regretter leur augmentation pour la 1ère fois depuis des années. Par contre, le poste de CPE du collège multi-site du Cher, nous apparait indispensable parmi ces postes. L’UNSA Education milite pour que les postes de PLP en SEGPA soient despécifiés pour en augmenter l’attractivité. En parallèle, continuer la mise à jour des profils est indispensable. Nous avons d’autre part demandé la mise en place d’une procédure d’affection commune au 1er et au 2nd degré pour les personnels postulants sur les postes de Coordination en Ulis.
L’UNSA Education s’est insurgé à la fois contre le mode de communication et les suppressions de postes non enseignants, pour toutes les catégories de personnels, comme pour les administratifs en particulier dans les CIO.
Toutes les organisations élues ont voté contre la proposition du rectorat.
Un nouveau CTA sera à nouveau réuni sur ce sujet l’après-midi du mercredi 28 mars.
Dans l’attente de ce nouveau rendez-vous, cliquez pour lire la déclaration préalable de l’UNSA Education.
Pour tout complément, n’hésitez plus contactez-nous !