Retraite, revalorisation : après l’expression du Premier ministre, il faut donner visibilité et sécurité à chacune et chacun

La mobilisation massive des personnels de l’éducation du jeudi 5 décembre a contraint le Premier ministre à accélérer le calendrier et à consolider ses engagements. C’est bien l’effet du message clair qu’ont adressé nos collègues en grève, déterminé·e·s à ne pas accepter un recul de leurs conditions de pension. Le Premier ministre a annoncé qu’il dévoilerait enfin la totalité de ses arbitrages sur la réforme des retraites ce mercredi. Il s’est aussi exprimé plus particulièrement sur plusieurs catégories de personnels dont les enseignant·e·s à qui il assure le maintien de leurs pensions par une revalorisation.

L’UNSA Éducation n’appelle pas pour le moment à une nouvelle journée nationale de grève et exige du gouvernement qu’il précise et consolide ses annonces durant toute la semaine. Il doit donner visibilité et sécurité à chacune et chacun. Nous demandons à avoir dès cette semaine des réunions ministérielles pour ouvrir un calendrier de discussions des mesures de revalorisation et de restructuration des grilles qui ont été annoncées. Ces mesures doivent être sécurisées budgétairement et couvrir tous les métiers.

L’UNSA Éducation rappelle son exigence de n’avoir aucun·e perdant·e dans cette réforme pour l’ensemble des personnels de toutes les filières (administrative, direction, éducation, enseignante, inspection, jeunesse, technique, santé, sociale, sport) particulièrement pour ceux qui ont les régimes indemnitaires les plus faibles. Pour cela, nous exigeons les mesures de compensation nécessaires et des simulations pour l’ensemble des catégories C, B, A et pour les contractuel·le·s.

Avec l’UNSA nous demandons également au gouvernement de garantir les droits acquis dans le système actuel et leur revalorisation dans le temps, d’organiser une transition longue qui permette aux mesures de revalorisation de produire leur effet, d’apporter des améliorations aux situations actuelles pour les femmes, et celles et ceux dont les carrières ne sont pas linéaires.

L’UNSA Éducation n’était pas demandeuse de cette réforme. Si le gouvernement veut la mettre en œuvre, il doit en tirer toutes les conséquences.

Nous analyserons les annonces et propositions faites cette semaine et déterminerons la suite de notre action pour continuer à défendre les intérêts de nos collègues.

Ivry sur Seine, le 7 décembre 2019
Frédéric MARCHAND
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

La mobilisation massive des personnels de l’éducation du jeudi 5 décembre a contraint le Premier ministre à accélérer le calendrier et à consolider ses engagements. C’est bien l’effet du message clair qu’ont adressé nos collègues en grève, déterminé·e·s à ne pas accepter un recul de leurs conditions de pension. Le Premier ministre a annoncé qu’il dévoilerait enfin la totalité de ses arbitrages sur la réforme des retraites ce mercredi. Il s’est aussi exprimé plus particulièrement sur plusieurs catégories de personnels dont les enseignant·e·s à qui il assure le maintien de leurs pensions par une revalorisation.

L’UNSA Éducation n’appelle pas pour le moment à une nouvelle journée nationale de grève et exige du gouvernement qu’il précise et consolide ses annonces durant toute la semaine. Il doit donner visibilité et sécurité à chacune et chacun. Nous demandons à avoir dès cette semaine des réunions ministérielles pour ouvrir un calendrier de discussions des mesures de revalorisation et de restructuration des grilles qui ont été annoncées. Ces mesures doivent être sécurisées budgétairement et couvrir tous les métiers.

L’UNSA Éducation rappelle son exigence de n’avoir aucun·e perdant·e dans cette réforme pour l’ensemble des personnels de toutes les filières (administrative, direction, éducation, enseignante, inspection, jeunesse, technique, santé, sociale, sport) particulièrement pour ceux qui ont les régimes indemnitaires les plus faibles. Pour cela, nous exigeons les mesures de compensation nécessaires et des simulations pour l’ensemble des catégories C, B, A et pour les contractuel·le·s.

Avec l’UNSA nous demandons également au gouvernement de garantir les droits acquis dans le système actuel et leur revalorisation dans le temps, d’organiser une transition longue qui permette aux mesures de revalorisation de produire leur effet, d’apporter des améliorations aux situations actuelles pour les femmes, et celles et ceux dont les carrières ne sont pas linéaires.

L’UNSA Éducation n’était pas demandeuse de cette réforme. Si le gouvernement veut la mettre en œuvre, il doit en tirer toutes les conséquences.

Nous analyserons les annonces et propositions faites cette semaine et déterminerons la suite de notre action pour continuer à défendre les intérêts de nos collègues.

Ivry sur Seine, le 7 décembre 2019
Frédéric MARCHAND
Secrétaire général de l’UNSA Éducation