Reprise progressive dans les écoles : et si nous prenions le temps ?

Communiqué de presse commun des syndicats parisiens

des enseignants et AESH SE-UNSA

des Inspecteurs.trices de l’éducation nationale SIEN UNSA

des Professeurs de la ville de Paris SNADEM UNSA

 

Reprise progressive dans les écoles : et si nous prenions le temps ?

A l’heure où chaque échelon de nos employeurs respectifs a choisi de gérer la reprise du 11 mai par presse interposée, les syndicats SE-UNSA, SIEN-UNSA et SNADEM UNSA de Paris rappellent que la seule communication dont ont besoin les personnels ce sont des textes de cadrages. Ils doivent être concertés dans le respect du dialogue social et cela prend du temps.

Tout comme il a fallu beaucoup de temps au Ministère, puis à la Ville et au Recteur, ces syndicats annoncent que non, tout ne sera pas prêt le 11 mai. Bien conscients de l’enjeu économique, il aurait été plus sage de faire correspondre l’ouverture de toutes les écoles en fonction de la situation sanitaire du département. A tout le moins, une reprise le 18 mai aurait permis davantage de préparation en termes pratiques et pédagogiques, tant pour les équipes que pour leurs supérieur.e.s. Cela aurait également facilité les communications d’informations aux familles et éviter de nombreuses tensions.

Malgré leur désaccord avec les conditions de cette reprise, les syndicats appellent les personnels à se concentrer sur l’étude de sa faisabilité en ayant tous les éléments le 11 mai : moyens humains effectivement présents ou mobilisable à distance, état des lieux et du matériel… Le contenu pédagogique à proposer aux élèves devra donc être à minima cette semaine-là. On ne peut demander aux personnels de tout assumer correctement à la fois.

Le SE-UNSA, SIEN-UNSA et SNADEM UNSA demandent des outils de communications les plus harmonisés sur le territoire parisien. Ils accompagneront les personnels dans l’utilisation du droit d’alerte voire de retrait en cas de non réponse des employeurs respectifs. Les personnels ne veulent pas s’arrêter de travailler le 11 mai, ni entraver l’économie par principe, ils tiennent simplement compte de la situation sanitaire et font valoir leur droit de salarié.e.s pour respecter des conditions de travail adaptées à ce contexte.

Foires aux questions

– spéciale écoles http://sections.se-unsa.org/75/spip.php?article502

– tous les personnels http://idf.unsa-education.com/spip.php?rubrique20

Communiqué de presse commun des syndicats parisiens

des enseignants et AESH SE-UNSA

des Inspecteurs.trices de l’éducation nationale SIEN UNSA

des Professeurs de la ville de Paris SNADEM UNSA

 

Reprise progressive dans les écoles : et si nous prenions le temps ?

A l’heure où chaque échelon de nos employeurs respectifs a choisi de gérer la reprise du 11 mai par presse interposée, les syndicats SE-UNSA, SIEN-UNSA et SNADEM UNSA de Paris rappellent que la seule communication dont ont besoin les personnels ce sont des textes de cadrages. Ils doivent être concertés dans le respect du dialogue social et cela prend du temps.

Tout comme il a fallu beaucoup de temps au Ministère, puis à la Ville et au Recteur, ces syndicats annoncent que non, tout ne sera pas prêt le 11 mai. Bien conscients de l’enjeu économique, il aurait été plus sage de faire correspondre l’ouverture de toutes les écoles en fonction de la situation sanitaire du département. A tout le moins, une reprise le 18 mai aurait permis davantage de préparation en termes pratiques et pédagogiques, tant pour les équipes que pour leurs supérieur.e.s. Cela aurait également facilité les communications d’informations aux familles et éviter de nombreuses tensions.

Malgré leur désaccord avec les conditions de cette reprise, les syndicats appellent les personnels à se concentrer sur l’étude de sa faisabilité en ayant tous les éléments le 11 mai : moyens humains effectivement présents ou mobilisable à distance, état des lieux et du matériel… Le contenu pédagogique à proposer aux élèves devra donc être à minima cette semaine-là. On ne peut demander aux personnels de tout assumer correctement à la fois.

Le SE-UNSA, SIEN-UNSA et SNADEM UNSA demandent des outils de communications les plus harmonisés sur le territoire parisien. Ils accompagneront les personnels dans l’utilisation du droit d’alerte voire de retrait en cas de non réponse des employeurs respectifs. Les personnels ne veulent pas s’arrêter de travailler le 11 mai, ni entraver l’économie par principe, ils tiennent simplement compte de la situation sanitaire et font valoir leur droit de salarié.e.s pour respecter des conditions de travail adaptées à ce contexte.

Foires aux questions

– spéciale écoles http://sections.se-unsa.org/75/spip.php?article502

– tous les personnels http://idf.unsa-education.com/spip.php?rubrique20