Rendez-vous salarial 2019 : encore un rendez-vous manqué

 

Le gouvernement poursuit sa politique de gel de la rémunération des agents publics en refusant toute mesure générale alors que l’inflation est de retour (2% sur un an). Il creuse ainsi un peu plus les inégalités.

Depuis un an,aucune de ses décisions n’aura été positive pour les agents qui pourtant s’investissent au service de notre pays. L’UNSA regrette cette obstination qui parait aujourd’hui de plus en plus idéologique. Seule la confirmation que PPCR serait bien appliqué pour tous les fonctionnaires apparait comme positive.

Plus de 50% des agents publics ont une faible rému­né­ra­tion et ce sont eux qui seront les plus tou­chés. L’UNSA consi­dère que les employeurs publics ne peu­vent pas igno­rer leurs dif­fi­cultés.

C’est pour­quoi l’UNSA a demandé au gou­ver­ne­ment une seconde réu­nion en octo­bre.

L’UNSA acte les deux seules mesu­res annon­cées mais qui ne cons­ti­tuent en aucune façon la mesure géné­rale qu’elle sou­hai­tait.

L’assouplissement du CET (compte épargne temps) permettra à certains agents de mieux monétiser leurs jours stockés, cependant cette mesure ne concerne qu’une partie des agents publics. Elle apparait particulièrement injuste pour toutes celles et tous ceux qui n’ont pas pu ouvrir de CET, et notamment les agents qui exercent à temps partiel. Elle ne participe pas non plus à la lutte contre les inégalités hommes femmes, au contraire elle les renforce, alors même que le gouvernement a fait de l’égalité professionnelle une grande cause nationale.

D’autre part, la réaffirmation de l’application du protocole PPCR, négocié avec le précédent gouvernement et mis entre parenthèse pour un an, améliorera effectivement les carrières de tous les titulaires. Les 11 milliards que représente cette annonce s’étaleront sur la durée du quinquennat mais ne concerneront pas les agents contractuels qui restent dans « l’angle mort ».

Plusieurs métiers béné­fi­cie­ront des mesu­res PPCR dès 2019. Ainsi les métiers

de la filière sociale de caté­go­rie B pas­se­ront en caté­go­rie A le 1er février 2019.

Quant à la reva­lo­ri­sa­tion de cer­tains frais de mis­sion, bien qu’indis­pen­sa­ble et atten­due depuis 10 ans, elle avait été déci­dée en octo­bre 2017 et ne cons­ti­tue en aucun cas une mesure sala­riale.

De plus, elle aura une portée limi­tée à l’actua­li­sa­tion de quel­ques taux.

Pour l’UNSA, ce rendez-vous sala­rial est à l’image du dia­lo­gue social actuel, un rendez-vous manqué.

L’UNSA appelle le gou­ver­ne­ment à reconnai­tre réel­le­ment tous les agents publics et à ne pas s’en tenir à des décla­ra­tions de façade, grâce à une amé­lio­ra­tion de leur rému­né­ra­tion pour l’année 2019.

 

Le gouvernement poursuit sa politique de gel de la rémunération des agents publics en refusant toute mesure générale alors que l’inflation est de retour (2% sur un an). Il creuse ainsi un peu plus les inégalités.

Depuis un an,aucune de ses décisions n’aura été positive pour les agents qui pourtant s’investissent au service de notre pays. L’UNSA regrette cette obstination qui parait aujourd’hui de plus en plus idéologique. Seule la confirmation que PPCR serait bien appliqué pour tous les fonctionnaires apparait comme positive.

Plus de 50% des agents publics ont une faible rému­né­ra­tion et ce sont eux qui seront les plus tou­chés. L’UNSA consi­dère que les employeurs publics ne peu­vent pas igno­rer leurs dif­fi­cultés.

C’est pour­quoi l’UNSA a demandé au gou­ver­ne­ment une seconde réu­nion en octo­bre.

L’UNSA acte les deux seules mesu­res annon­cées mais qui ne cons­ti­tuent en aucune façon la mesure géné­rale qu’elle sou­hai­tait.

L’assouplissement du CET (compte épargne temps) permettra à certains agents de mieux monétiser leurs jours stockés, cependant cette mesure ne concerne qu’une partie des agents publics. Elle apparait particulièrement injuste pour toutes celles et tous ceux qui n’ont pas pu ouvrir de CET, et notamment les agents qui exercent à temps partiel. Elle ne participe pas non plus à la lutte contre les inégalités hommes femmes, au contraire elle les renforce, alors même que le gouvernement a fait de l’égalité professionnelle une grande cause nationale.

D’autre part, la réaffirmation de l’application du protocole PPCR, négocié avec le précédent gouvernement et mis entre parenthèse pour un an, améliorera effectivement les carrières de tous les titulaires. Les 11 milliards que représente cette annonce s’étaleront sur la durée du quinquennat mais ne concerneront pas les agents contractuels qui restent dans « l’angle mort ».

Plusieurs métiers béné­fi­cie­ront des mesu­res PPCR dès 2019. Ainsi les métiers

de la filière sociale de caté­go­rie B pas­se­ront en caté­go­rie A le 1er février 2019.

Quant à la reva­lo­ri­sa­tion de cer­tains frais de mis­sion, bien qu’indis­pen­sa­ble et atten­due depuis 10 ans, elle avait été déci­dée en octo­bre 2017 et ne cons­ti­tue en aucun cas une mesure sala­riale.

De plus, elle aura une portée limi­tée à l’actua­li­sa­tion de quel­ques taux.

Pour l’UNSA, ce rendez-vous sala­rial est à l’image du dia­lo­gue social actuel, un rendez-vous manqué.

L’UNSA appelle le gou­ver­ne­ment à reconnai­tre réel­le­ment tous les agents publics et à ne pas s’en tenir à des décla­ra­tions de façade, grâce à une amé­lio­ra­tion de leur rému­né­ra­tion pour l’année 2019.