Réforme de l’apprentissage : l’Education Nationale rayée de la carte

L’Unsa éducation dénonce avec force le plan de réforme sur l’apprentissage. Notre fédération ne s’est jamais opposée par principe à l’apprentissage. C’est une voie complémentaire qui peut correspondre au profil de certains jeunes. Nous sommes, dans ce cadre, favorables à une meilleure rémunération des apprentis, ou à des mesures d’accompagnement.


Mais nous condamnons l’esprit de ces mesures, les moyens investis et les conséquences à court et à moyen terme. Ainsi, les CFA pourront ouvrir sans l’avis du conseil régional, et entrer en concurrence directe avec des LP. Ces CFA s’attacheront aux filières porteuses et aux élèves les plus en réussite. Le service public n’aura qu’à s’occuper du reste…


Dans un contexte où l’emploi est massivement détruit en voie professionnelle, cette hausse des moyens en apprentissage
privé est une véritable provocation, un cadeau au MEDEF.
Le temps de travail passera pour certains de 35 à 40h par semaine (la semaine était passée de 48 à 40h en 1936 ! ).


Le Gouvernement a choisi son camp et ce n’est pas celui de l’Education nationale.


L’apprentissage n’est pas la panacée, réponse magique à tous les problèmes des élèves de la voie professionnelle.
C’est un appoint à la formation initiale sous statut scolaire qui mérite une revalorisation digne de ce nom avec de meilleures conditions de travail pour les élèves et les personnels qui les mènent à la réussite et à l’insertion professionnelle.

Nicolas PENIN
Secrétaire Régional
06 48 20 00 90

L’Unsa éducation dénonce avec force le plan de réforme sur l’apprentissage. Notre fédération ne s’est jamais opposée par principe à l’apprentissage. C’est une voie complémentaire qui peut correspondre au profil de certains jeunes. Nous sommes, dans ce cadre, favorables à une meilleure rémunération des apprentis, ou à des mesures d’accompagnement.


Mais nous condamnons l’esprit de ces mesures, les moyens investis et les conséquences à court et à moyen terme. Ainsi, les CFA pourront ouvrir sans l’avis du conseil régional, et entrer en concurrence directe avec des LP. Ces CFA s’attacheront aux filières porteuses et aux élèves les plus en réussite. Le service public n’aura qu’à s’occuper du reste…


Dans un contexte où l’emploi est massivement détruit en voie professionnelle, cette hausse des moyens en apprentissage
privé est une véritable provocation, un cadeau au MEDEF.
Le temps de travail passera pour certains de 35 à 40h par semaine (la semaine était passée de 48 à 40h en 1936 ! ).


Le Gouvernement a choisi son camp et ce n’est pas celui de l’Education nationale.


L’apprentissage n’est pas la panacée, réponse magique à tous les problèmes des élèves de la voie professionnelle.
C’est un appoint à la formation initiale sous statut scolaire qui mérite une revalorisation digne de ce nom avec de meilleures conditions de travail pour les élèves et les personnels qui les mènent à la réussite et à l’insertion professionnelle.

Nicolas PENIN
Secrétaire Régional
06 48 20 00 90