Recrutement des infirmières scolaires à Paris: entre découragement et déception
Nous sommes intervenus pour exprimer leur découragement : isolées dans leur infirmerie sans contact avec leurs pairs. Elles sont également secrétaire médicale, tous les postes ayant été supprimés, et rédigent les convocations pour les médecins, s’occupent des dossiers médicaux, envois, réceptions, rangement, rédigent les convocations pour les ESS…. Le rectorat de Paris leur donne une vraie et belle prime de fin d’année, c’est appréciable, mais elles sont découragées : mal reconnues, elles ne comptent pas leurs heures, sans qu’aucune heure supplémentaire ne soit rémunérée.
Un problème majeur est celui du recrutement : recrutement des infirmières (de trop nombreux postes restent vacants…), de médecins, médecins scolaires mais aussi médecins de prévention au rectorat, des assistantes sociales…
En réponse à notre question, le rectorat confirme les postes vacants d’infirmières. Cela n’est pas qu’à Paris et concerne tout le secteur médico-social. Ils essaient au maximum de trouver des solutions pour les établissements les plus fragiles.
L’UNSA-Education en prend note mais ne peut s’en satisfaire : trop d’établissements fonctionnent sans infirmier, médecin, assistante sociale… ce qui est préjudiciable pour les élèves.