Quand fin d’année rime avec fébrilité…

 
Il y a tout juste un an, nous tirions les premières conséquences d’une année en mode Covid. L’UNSA Education avait même alerté sur les risques que nous prenions à ne pas assez anticiper les choses ni les moyens pour compenser les difficultés de 2019-2020. Nous savions tous que l’horizon sanitaire n’était pas dégagé.
 
Nous avons été partiellement entendus avec le recrutement de contractuel.les dédiés dans le 1er degré et pour la vie scolaire dans le 2aire, ou encore, avec le fait de laisser un minimum de choix dans les organisations pédagogiques en cas de fermeture partielle ou totale. Les raisons de fermetures étaient plus explicites également, même si tout ne semblait pas logique.
 
En revanche, la traditionnelle tension de fin d’année a été accrue pour plusieurs raisons. La fâcheuse habitude de notre Ministre de prévenir les médias avant les personnels pour tout protocole n’a pas été perdue. Les changements de protocoles sont toujours arrivés à la traîne par rapport aux questions des parents voire élèves les plus âgés. Le dernier exemple en date est sur le port ou non du masque. Côté académie, il nous fallait vous le dire, le courrier du Recteur daté du 17 juin a été vécu comme une provocation. Annoncer que des créneaux de vaccination seront ouverts pour les personnels les plus exposés en école et EPLE pendant les vacances a fait rire jaune plus d’un.e collègue. Vous nous rétorquerez mieux vaut tard que jamais mais avouez qu’il y a, à minima, un vrai problème de timing, a maxima le sentiment qu’on se moque des professionnel.les que nous sommes.
 
Les recrutements de contractuel.les, ainsi que leurs poursuites voire augmentation ont été annoncées si tardivement que cela a découragé nombre de postulant.es potentiel.les.
 
Et niveau examen, c’est simple, tout relève de l’agitation plus que de l’organisation. Les problèmes de convocations en sont symptomatiques. C’est aussi plus particulièrement le cas du grand oral et du français et rien de cela n’est à mettre sur le compte du Covid, ne nous trompons pas de responsable. Le ministère avait deux ans pour se préparer. L’UNSA Education avait alerté le SIEC et l’académie en demandant que des précautions soient prises, cela n’a pas été le cas. Le scan des copies a nécessité un travail nocturne des équipes, il serait utile de s’en émouvoir. Avec l’aide de la Direction Académique, mobilisée au tout dernier moment, des solutions de secours sont mises en place pour les oraux mais cette organisation est au final indigne du service public. Il sera indispensable de mettre tous les responsables autour de la table, y compris au plus haut niveau pour identifier les causes mais surtout trouver des solutions autres que celle de savoir pouvoir compter sur les personnels de proximité pour toujours réussir l’impossible. Côté personnels administratifs, au SIEC comme ailleurs, ils se sentent souvent invisibles et cette occasion illustre bien leur nécessité, comme l’UNSA Education le revendique. Eh oui, moins de personnels administratifs et techniques, cela finit bien un jour par se voir et se payer.
 
La tension de cette année est encore plus palpable car les problèmes d’effectifs perdurent, et pas uniquement à cause du Covid. Comme le retard accumulé sur les rapports et les visites des stagiaires dans le 2nd degré alors que, sur le papier, les postes sont pourvus. De même pour les services comme celui de la carte scolaire, particulièrement sous pression ou de certaines équipes administratives en EPLE. Les départs massifs de référent.es en école inclusive devraient aussi interroger. La gestion du déménagement des services de la DRAJES et SDJES à marche forcée au vu des contraintes des partenaires. Les situations tendues entre direction et le reste de l’équipe d’un EPLE nous donnent raison sur la nécessité de rendre explicite le protocole mis en place à Vauquelin, par exemple, pour respecter les rôles de chacun.e et surtout aboutir à une vraie solution incontestable plus rapidement.
 
Pour la deuxième année consécutive, on constate que les modalités de recours des mouvements intra sont encore opaques pour les collègues et génère un gros sentiment d’incompréhension mais aussi de frustration.
 
Pour la rentrée dans le 1er degré, le manque de visibilité sur les modalités de la gestion des remplacements qui sera mis en place à la rentrée de septembre inquiète les écoles et équipes de circonscriptions. L’UNSA Education, avec l’intersyndicale, continue de demander d’y surseoir tant que l’on n’y voit pas plus clair.
 
L’autre fait marquant de cette année fut, bien entendu, la perte violente de notre collègue Samuel Paty. Nous verrons lors du point à l’ordre du jour sur le PAF si une vraie formation largement répandue sera proposée, comme les dernières annonces ministérielles.
 
Bref, ce contexte contribue à cette sensation de fébrilité ambiante, où tout peut basculer professionnellement à titre individuel ou de la structure. C’est à cette occasion que l’on constate les angles morts de la RH de proximité, comme chez les personnels administratifs notamment. Nous avons acté le GT proposé à la rentrée pour revoir cela.
 
En parlant de GT, nous pensions avoir été entendus sur ceux sur l’école inclusive. Toutefois, le résultat est amer. GT convoqués à la dernière minute, peu de dialogue au profit de satisfécits unilatéraux. Le temps de tous les participant.es est précieux, il serait bon que tous en soient
convaincus. De plus, les élèves méritent que l’on prenne ce sujet au sérieux et pas uniquement par le truchement du handicap. C’est un vœu pour leur tenue de l’an prochain.
 
On ne passera pas tous les GT en revue mais ils sont fondamentaux pour nous lorsqu’ils sont utilisés à bon escient : c’est là où le dialogue social prend corps et débouche sur des aménagements nécessaires ou actes concrets de l’académie, comme celui du GADE par exemple.
 
Un petit pas de côté sur l’actualité régionale car ce CTA tombe entre 2 tours d’élection régionale et départementale. L’UNSA Education est indépendante des partis mais pas apolitique. Elle se félicite donc que la menace des principes républicains que représente l’extrême droite ne soit pas à l’ordre du jour dans notre région.
 
Pour conclure, l’UNSA Education changera de visage dans les CTA de l’académie à la rentrée. Toutefois, elle aura la constance de chercher à obtenir reconnaissance et respect pour tous les personnels car cela aboutit toujours au profit des élèves, ne l’oublions pas.
 
Votre représenante UNSA Educaiton en CTA Pauline Laby-Le Clercq
 
En savoir plus à 75@unsa-education.org
 
Il y a tout juste un an, nous tirions les premières conséquences d’une année en mode Covid. L’UNSA Education avait même alerté sur les risques que nous prenions à ne pas assez anticiper les choses ni les moyens pour compenser les difficultés de 2019-2020. Nous savions tous que l’horizon sanitaire n’était pas dégagé.
 
Nous avons été partiellement entendus avec le recrutement de contractuel.les dédiés dans le 1er degré et pour la vie scolaire dans le 2aire, ou encore, avec le fait de laisser un minimum de choix dans les organisations pédagogiques en cas de fermeture partielle ou totale. Les raisons de fermetures étaient plus explicites également, même si tout ne semblait pas logique.
 
En revanche, la traditionnelle tension de fin d’année a été accrue pour plusieurs raisons. La fâcheuse habitude de notre Ministre de prévenir les médias avant les personnels pour tout protocole n’a pas été perdue. Les changements de protocoles sont toujours arrivés à la traîne par rapport aux questions des parents voire élèves les plus âgés. Le dernier exemple en date est sur le port ou non du masque. Côté académie, il nous fallait vous le dire, le courrier du Recteur daté du 17 juin a été vécu comme une provocation. Annoncer que des créneaux de vaccination seront ouverts pour les personnels les plus exposés en école et EPLE pendant les vacances a fait rire jaune plus d’un.e collègue. Vous nous rétorquerez mieux vaut tard que jamais mais avouez qu’il y a, à minima, un vrai problème de timing, a maxima le sentiment qu’on se moque des professionnel.les que nous sommes.
 
Les recrutements de contractuel.les, ainsi que leurs poursuites voire augmentation ont été annoncées si tardivement que cela a découragé nombre de postulant.es potentiel.les.
 
Et niveau examen, c’est simple, tout relève de l’agitation plus que de l’organisation. Les problèmes de convocations en sont symptomatiques. C’est aussi plus particulièrement le cas du grand oral et du français et rien de cela n’est à mettre sur le compte du Covid, ne nous trompons pas de responsable. Le ministère avait deux ans pour se préparer. L’UNSA Education avait alerté le SIEC et l’académie en demandant que des précautions soient prises, cela n’a pas été le cas. Le scan des copies a nécessité un travail nocturne des équipes, il serait utile de s’en émouvoir. Avec l’aide de la Direction Académique, mobilisée au tout dernier moment, des solutions de secours sont mises en place pour les oraux mais cette organisation est au final indigne du service public. Il sera indispensable de mettre tous les responsables autour de la table, y compris au plus haut niveau pour identifier les causes mais surtout trouver des solutions autres que celle de savoir pouvoir compter sur les personnels de proximité pour toujours réussir l’impossible. Côté personnels administratifs, au SIEC comme ailleurs, ils se sentent souvent invisibles et cette occasion illustre bien leur nécessité, comme l’UNSA Education le revendique. Eh oui, moins de personnels administratifs et techniques, cela finit bien un jour par se voir et se payer.
 
La tension de cette année est encore plus palpable car les problèmes d’effectifs perdurent, et pas uniquement à cause du Covid. Comme le retard accumulé sur les rapports et les visites des stagiaires dans le 2nd degré alors que, sur le papier, les postes sont pourvus. De même pour les services comme celui de la carte scolaire, particulièrement sous pression ou de certaines équipes administratives en EPLE. Les départs massifs de référent.es en école inclusive devraient aussi interroger. La gestion du déménagement des services de la DRAJES et SDJES à marche forcée au vu des contraintes des partenaires. Les situations tendues entre direction et le reste de l’équipe d’un EPLE nous donnent raison sur la nécessité de rendre explicite le protocole mis en place à Vauquelin, par exemple, pour respecter les rôles de chacun.e et surtout aboutir à une vraie solution incontestable plus rapidement.
 
Pour la deuxième année consécutive, on constate que les modalités de recours des mouvements intra sont encore opaques pour les collègues et génère un gros sentiment d’incompréhension mais aussi de frustration.
 
Pour la rentrée dans le 1er degré, le manque de visibilité sur les modalités de la gestion des remplacements qui sera mis en place à la rentrée de septembre inquiète les écoles et équipes de circonscriptions. L’UNSA Education, avec l’intersyndicale, continue de demander d’y surseoir tant que l’on n’y voit pas plus clair.
 
L’autre fait marquant de cette année fut, bien entendu, la perte violente de notre collègue Samuel Paty. Nous verrons lors du point à l’ordre du jour sur le PAF si une vraie formation largement répandue sera proposée, comme les dernières annonces ministérielles.
 
Bref, ce contexte contribue à cette sensation de fébrilité ambiante, où tout peut basculer professionnellement à titre individuel ou de la structure. C’est à cette occasion que l’on constate les angles morts de la RH de proximité, comme chez les personnels administratifs notamment. Nous avons acté le GT proposé à la rentrée pour revoir cela.
 
En parlant de GT, nous pensions avoir été entendus sur ceux sur l’école inclusive. Toutefois, le résultat est amer. GT convoqués à la dernière minute, peu de dialogue au profit de satisfécits unilatéraux. Le temps de tous les participant.es est précieux, il serait bon que tous en soient
convaincus. De plus, les élèves méritent que l’on prenne ce sujet au sérieux et pas uniquement par le truchement du handicap. C’est un vœu pour leur tenue de l’an prochain.
 
On ne passera pas tous les GT en revue mais ils sont fondamentaux pour nous lorsqu’ils sont utilisés à bon escient : c’est là où le dialogue social prend corps et débouche sur des aménagements nécessaires ou actes concrets de l’académie, comme celui du GADE par exemple.
 
Un petit pas de côté sur l’actualité régionale car ce CTA tombe entre 2 tours d’élection régionale et départementale. L’UNSA Education est indépendante des partis mais pas apolitique. Elle se félicite donc que la menace des principes républicains que représente l’extrême droite ne soit pas à l’ordre du jour dans notre région.
 
Pour conclure, l’UNSA Education changera de visage dans les CTA de l’académie à la rentrée. Toutefois, elle aura la constance de chercher à obtenir reconnaissance et respect pour tous les personnels car cela aboutit toujours au profit des élèves, ne l’oublions pas.
 
Votre représenante UNSA Educaiton en CTA Pauline Laby-Le Clercq
 
En savoir plus à 75@unsa-education.org