Qualité de vie au travail : 7 conseils pour passer une bonne année !

A l’occasion de cette rentrée 2018, l’UNSA Education vous propose 7 nouveaux conseils pour aborder l’année à venir sereinement et faire en sorte que votre travail ne finisse par nuire à votre santé.  Les voici … 

1. Laisser le travail à sa place 

Il faut prendre garde à laisser le travail à sa juste place, pour qu’il ne prenne pas trop d’importance. Cela signifie concrètement ne pas laisser la sphère professionnelle phagocyter la vie privée, sous peine de finir en burnout et de voir sa vie de couple exploser. Faites valoir votre droit à la déconnexion. Il s’agit bien sûr de ne pas consulter (et encore moins de répondre) à ses mails durant les périodes qui sont consacrées à la vie en famille ou au repos.

Ainsi pour les personnes qui ramènent du travail à la maison, il faudra limiter le temps consacré à ces tâches extérieures.  Cela sera possible, si vous fixez dans votre emploi du temps, un (ou des) créneau(x) horaire consacré au travail à la maison qui ne viendront pas empiéter sur votre vie de famille, sur votre sommeil ou même sur vos loisirs. Des horaires précis qui limitent votre temps de travail à la maison vous forceront à être plus productif et à changer votre manière de travailler pour aller à l’essentiel.

Il s’agit avant tout changer votre rapport au travail pour que celui ne devienne pas toxique, un peu comme une drogue (on parle de workaholic) qui prendrait le dessus sur tout ce que vous avez dans la vie pour finir par vous détruire.  Les perfectionnistes sont particulièrement concernés par cette remarque. Les principales victimes du burn-out sont les personnes qui veulent que tout soit parfait ou bien encore essaye de tout contrôler. Faîtes votre travail correctement mais ne vous mettez pas en difficulté par exemple en vous couchant trop tard.

Enfin, soyez indulgent avec vous-même. Tout ne peut pas être parfait tout le temps, il y aura forcément des jours, où vous ferez des erreurs et ou vous serez moins bons, ou en tout vous ressentirez votre travail tel quel. C’est humain il faut l’accepter.


Ce genre d’impressions ou de péripéties est souvent le signe d’une baisse de régime, un signal qui doit vous indiquer qu’il est temps de vous reposer et de lever le pieds pour revenir au travail dans de meilleures conditions.

2. Donnez du sens à votre travail 

Pour être bien sur son lieu de travail, il faut que ce que vous fassiez ait du sens pour que celui-ci se sente utile. L’ennui au travail du fait de la répétition d’actes jugés sans importance ou dont la finalité nous échappe, le sentiment que ce que l’on ne fait ne sert à rien, que l’on est déconsidéré par notre hiérarchie ou le public à que l’on cotoie.

Pour retrouver (ou garder) un rapport plus serein au travail, la première chose est de savoir ce qui est important et utile pour vous dans ce que vous faites. Cela demande un travail d’auto-analyse qui doit vous amener à répondre aux questions suivantes :  de quoi j’ai besoin ? Qu’est-ce que j’ai accompli ? Qu’est-ce que j’aime faire ? À quoi j’aspire ? 

Voici quelques pistes que vous pouvez essayer de mettre en place dans votre établissement ou votre service. Votre travail sera davantage porteur de sens si :

 Il est en accord avec vos valeurs, chacun, en fonction de son poste et de ses responsabilités, a la liberté d’organiser les tâches qui lui sont confiées pour se rendre utile.

 Il vous apprend des choses en termes de compétences, connaissance, et attitude face à la vie (projet, rencontre…)

 Il vous sert dans le développement de votre carrière

 Il crée du lien avec les autres.

3. Favorisez le travail d’équipe et la communication

Le travail en équipe est la principale source de bien-être au travail. Cela se voit particulièrement dans les environnements professionnels où les conditions de travail dégradées obligent les personnels à développer un vrai esprit d’équipe. Dans ce genre de situation, ce sont les bonnes relations entre les agents qui aident ces derniers à tenir le coup et leur donne même l’envie d’aller au travail.

Par ailleurs, dans un métier de plus en plus générateur de stress, le fait de parler au sein d’une équipe, permet d’évacuer les tensions, aide à trouver des solutions et permet de partager la charge de travail et les responsabilités qui en découlent 

Inversement, à l’origine des conflits de personne, il y a souvent une absence ou une mauvaise communication. Les non-dits, des intentions ou des paroles mal interprétées peuvent amener une dégradation du climat professionnel, et dans certains cas conduire à des situations de harcèlement (voir dernier point de l’article)

 

4. Prévoyez un sans de décompression  

Trop souvent après une journée de travail, on ramène le stress et les soucis du travail à notre maison. Conséquences, nous importons de l’extérieur des tensions qui n’ont rien à voir avec notre vie privée. Pour éviter ces désagréments, prévoyez un sas de décompression qui marquera dans votre esprit, le passage de la sphère professionnelle à la sphère privée. Par exemple en rentrant chez vous à pied ou à vélo, ou bien quand c’est possible, accordez-vous une heure de sport ou de loisir. La pratique d’un sport est un très bon moyen de lutter contre le stress. Il libère de l’endorphine qui fait du bien au moral. Si vous n’êtes pas sportif, essayez-de marcher au moins trente minutes par jour, d’un pas rapide.

5. Soignez votre sommeil 

La santé commence à se détériorer quand vous perdez en qualité de sommeil. Des insomnies répétées ou des nuits trop courtes sont propices à l’épuisement professionnel et favorisent les états dépressifs.  Pensez donc à conserver de bonnes nuits de sommeil (7 heures minimum) avec un repas frugal le soir, en évitant les boissons alcoolisées et l’exposition aux écrans avant de vous coucher. Cela vous permettra de tenir le rythme de l’année.

6. Adapter son poste de travail à la tâche effectuée

Les troubles musculosquelettiques (TMS) constituent la première cause de maladie professionnelle reconnue. Ces affections liées à de mauvaises postures physiques professionnelles sont cause de douleur aux tendons, muscles, articulations, nerfs et système vasculaire. Elles concernent tous les personnels. Parmi ceux particulièrement concernés, il y a ceux qui travaillent en maternelle (mobilier inadapté) ou bien encore ceux qui sont toute la journée sur des ordinateurs. Pour éviter les TMS, il faut donc connaître les bons gestes et avoir une unité de travail adapté de manière ergonomique au travail effectué. N’hésitez pas à consulter le site de l’INRS pour avoir toutes les informations à ce sujet.

 

7. Se faire aider en cas de problème

Dans cet article, nous avons fait le choix d’aborder uniquement les situations ordinaires de travail. Nous ne sommes pas entrés dans les problèmes de dégradations matérielles des conditions de travail ou bien encore dans les situations de conflits de personnes, d’agents agressés ou harcelés. En un mot, nous avons laissé de côté tout ce qui est risques psychosociaux. Néanmoins ces problèmes existent, et l’UNSA Education à travers ses membres au CHSCT (comité d’hygiène sécurité et conditions de travail) a développé une véritable expertise et un vrai savoir-faire. En conséquence, si vous êtes confronté à une situation de souffrance au travail n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici.

 

 

A l’occasion de cette rentrée 2018, l’UNSA Education vous propose 7 nouveaux conseils pour aborder l’année à venir sereinement et faire en sorte que votre travail ne finisse par nuire à votre santé.  Les voici … 

1. Laisser le travail à sa place 

Il faut prendre garde à laisser le travail à sa juste place, pour qu’il ne prenne pas trop d’importance. Cela signifie concrètement ne pas laisser la sphère professionnelle phagocyter la vie privée, sous peine de finir en burnout et de voir sa vie de couple exploser. Faites valoir votre droit à la déconnexion. Il s’agit bien sûr de ne pas consulter (et encore moins de répondre) à ses mails durant les périodes qui sont consacrées à la vie en famille ou au repos.

Ainsi pour les personnes qui ramènent du travail à la maison, il faudra limiter le temps consacré à ces tâches extérieures.  Cela sera possible, si vous fixez dans votre emploi du temps, un (ou des) créneau(x) horaire consacré au travail à la maison qui ne viendront pas empiéter sur votre vie de famille, sur votre sommeil ou même sur vos loisirs. Des horaires précis qui limitent votre temps de travail à la maison vous forceront à être plus productif et à changer votre manière de travailler pour aller à l’essentiel.

Il s’agit avant tout changer votre rapport au travail pour que celui ne devienne pas toxique, un peu comme une drogue (on parle de workaholic) qui prendrait le dessus sur tout ce que vous avez dans la vie pour finir par vous détruire.  Les perfectionnistes sont particulièrement concernés par cette remarque. Les principales victimes du burn-out sont les personnes qui veulent que tout soit parfait ou bien encore essaye de tout contrôler. Faîtes votre travail correctement mais ne vous mettez pas en difficulté par exemple en vous couchant trop tard.

Enfin, soyez indulgent avec vous-même. Tout ne peut pas être parfait tout le temps, il y aura forcément des jours, où vous ferez des erreurs et ou vous serez moins bons, ou en tout vous ressentirez votre travail tel quel. C’est humain il faut l’accepter.


Ce genre d’impressions ou de péripéties est souvent le signe d’une baisse de régime, un signal qui doit vous indiquer qu’il est temps de vous reposer et de lever le pieds pour revenir au travail dans de meilleures conditions.

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Pour être bien sur son lieu de travail, il faut que ce que vous fassiez ait du sens pour que celui-ci se sente utile. L’ennui au travail du fait de la répétition d’actes jugés sans importance ou dont la finalité nous échappe, le sentiment que ce que l’on ne fait ne sert à rien, que l’on est déconsidéré par notre hiérarchie ou le public à que l’on cotoie.

Pour retrouver (ou garder) un rapport plus serein au travail, la première chose est de savoir ce qui est important et utile pour vous dans ce que vous faites. Cela demande un travail d’auto-analyse qui doit vous amener à répondre aux questions suivantes :  de quoi j’ai besoin ? Qu’est-ce que j’ai accompli ? Qu’est-ce que j’aime faire ? À quoi j’aspire ? 

Voici quelques pistes que vous pouvez essayer de mettre en place dans votre établissement ou votre service. Votre travail sera davantage porteur de sens si :

 Il est en accord avec vos valeurs, chacun, en fonction de son poste et de ses responsabilités, a la liberté d’organiser les tâches qui lui sont confiées pour se rendre utile.

 Il vous apprend des choses en termes de compétences, connaissance, et attitude face à la vie (projet, rencontre…)

 Il vous sert dans le développement de votre carrière

 Il crée du lien avec les autres.

3. Favorisez le travail d’équipe et la communication

Le travail en équipe est la principale source de bien-être au travail. Cela se voit particulièrement dans les environnements professionnels où les conditions de travail dégradées obligent les personnels à développer un vrai esprit d’équipe. Dans ce genre de situation, ce sont les bonnes relations entre les agents qui aident ces derniers à tenir le coup et leur donne même l’envie d’aller au travail.

Par ailleurs, dans un métier de plus en plus générateur de stress, le fait de parler au sein d’une équipe, permet d’évacuer les tensions, aide à trouver des solutions et permet de partager la charge de travail et les responsabilités qui en découlent 

Inversement, à l’origine des conflits de personne, il y a souvent une absence ou une mauvaise communication. Les non-dits, des intentions ou des paroles mal interprétées peuvent amener une dégradation du climat professionnel, et dans certains cas conduire à des situations de harcèlement (voir dernier point de l’article)

 

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La santé commence à se détériorer quand vous perdez en qualité de sommeil. Des insomnies répétées ou des nuits trop courtes sont propices à l’épuisement professionnel et favorisent les états dépressifs.  Pensez donc à conserver de bonnes nuits de sommeil (7 heures minimum) avec un repas frugal le soir, en évitant les boissons alcoolisées et l’exposition aux écrans avant de vous coucher. Cela vous permettra de tenir le rythme de l’année.

6. Adapter son poste de travail à la tâche effectuée

Les troubles musculosquelettiques (TMS) constituent la première cause de maladie professionnelle reconnue. Ces affections liées à de mauvaises postures physiques professionnelles sont cause de douleur aux tendons, muscles, articulations, nerfs et système vasculaire. Elles concernent tous les personnels. Parmi ceux particulièrement concernés, il y a ceux qui travaillent en maternelle (mobilier inadapté) ou bien encore ceux qui sont toute la journée sur des ordinateurs. Pour éviter les TMS, il faut donc connaître les bons gestes et avoir une unité de travail adapté de manière ergonomique au travail effectué. N’hésitez pas à consulter le site de l’INRS pour avoir toutes les informations à ce sujet.

 

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Dans cet article, nous avons fait le choix d’aborder uniquement les situations ordinaires de travail. Nous ne sommes pas entrés dans les problèmes de dégradations matérielles des conditions de travail ou bien encore dans les situations de conflits de personnes, d’agents agressés ou harcelés. En un mot, nous avons laissé de côté tout ce qui est risques psychosociaux. Néanmoins ces problèmes existent, et l’UNSA Education à travers ses membres au CHSCT (comité d’hygiène sécurité et conditions de travail) a développé une véritable expertise et un vrai savoir-faire. En conséquence, si vous êtes confronté à une situation de souffrance au travail n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici.