Poursuite de l’organisation de la région académique

Le CTAC d’aujourd’hui déroule à nouveau le fil de la réforme de l’organisation
territoriale de l’Etat. Comme toile de fond, la gestion de la pandémie est toujours d’actualité.

La principale préoccupation de notre service public reste l’accompagnement des élèves et des jeunes dont nous avons la charge. Elle est mêlée à la difficile
appréhension de la manière dont les personnels que nous représentons doivent les protéger, se protéger eux.elles-mêmes et lutter contre la Covid19.

Malheureusement, les personnels continuent d’être informés après les médias, et par extension, les usagers de l’Ecole. Le dernier exemple en date sont les tests salivaires en Primaire. Et quid de la vaccination initialement annoncée en avril pour les personnels de l’Education ? L’Ecole de la confiance nous semble un lointain souvenir.

Pour continuer de faire face à la crise, l’UNSA Education, avec l’intersyndicale, demande de prolonger les enseignant.es contractuel.les et assistant.es d’éducation (AED) déjà recruté.es, à minima jusqu’à la fin de l’année scolaire, ne pas arrêter leurs contrats au mois de mai. Nous demandons aussi de recruter davantage de personnels, notamment par le recours aux listes complémentaires, pour faire face aux besoins suscités par la crise sanitaire.

En termes de priorité, l’UNSA Education l’a dit au niveau national et nous le répétons ici, nous pensons que la loi 4D n’est pas la solution à rendre un meilleur service public. C’était encore moins un sujet à aborder en cette période. Pour les adjoint.es gestionnaires, si le transfert pur et simple aux collectivités locales est abandonné, il reste qu’une expérimentation d’un « pouvoir d’instruction » pour trois ans sera possible pour les collectivités qui en feraient la demande. C’est un moindre mal, mais cela reste un mal. Cela va placer les gestionnaires dans une situation impossible entre un marteau et une enclume, au mépris de leur bien-être au travail voire de leur santé physique et mentale. Mieux vaudrait intelligemment réfléchir à donner tout son sens au principe d’association des collectivités locales dont le rôle moteur est essentiel, au service public national d’éducation. Dans la loi actuelle, les outils existent, c’est le conventionnement Etat, collectivité, établissement.

Pour continuer le tour d’actualité de notre région, les personnels de santé, enfin
sortis de cette loi 4D, sont soumis à rude épreuve au quotidien en devant mêler de front leurs missions traditionnelles et celles liées à la lutte contre la pandémie. Les personnels sociaux sont de plus en plus sollicités à cause de la crise économique qui touche les familles franciliennes (mais pas uniquement), mais aussi les personnels et les étudiant.es les plus précaires. Les itrf, atrf et personnels administratifs attendent des renforts qui ne viennent pas. Nous en reparlerons tout à l’heure au point 3. Le déploiement de la RH de proximité en Ile de France ne doit pas se faire à leur détriment. La RH de proximité doit se traduire par des personnels actifs et dont c’est le métier. Ajouter du travail ou des missions à celles et ceux déjà en poste entrainera mécaniquement une augmentation des RPS. Nous y serons vigilant.es sur les trois académies.

L’UNSA Education continuera de demander respect des missions et reconnaissance des compétences de tous les personnels dans les gestes du quotidien de la Région académique.

Vos représentant.es en CTA.C (comité technique commun aux 3

académies) Christelle Bergeron, Serge Lagauzère et Pauline Laby-Le

Clercq

Le CTAC d’aujourd’hui déroule à nouveau le fil de la réforme de l’organisation
territoriale de l’Etat. Comme toile de fond, la gestion de la pandémie est toujours d’actualité.

La principale préoccupation de notre service public reste l’accompagnement des élèves et des jeunes dont nous avons la charge. Elle est mêlée à la difficile
appréhension de la manière dont les personnels que nous représentons doivent les protéger, se protéger eux.elles-mêmes et lutter contre la Covid19.

Malheureusement, les personnels continuent d’être informés après les médias, et par extension, les usagers de l’Ecole. Le dernier exemple en date sont les tests salivaires en Primaire. Et quid de la vaccination initialement annoncée en avril pour les personnels de l’Education ? L’Ecole de la confiance nous semble un lointain souvenir.

Pour continuer de faire face à la crise, l’UNSA Education, avec l’intersyndicale, demande de prolonger les enseignant.es contractuel.les et assistant.es d’éducation (AED) déjà recruté.es, à minima jusqu’à la fin de l’année scolaire, ne pas arrêter leurs contrats au mois de mai. Nous demandons aussi de recruter davantage de personnels, notamment par le recours aux listes complémentaires, pour faire face aux besoins suscités par la crise sanitaire.

En termes de priorité, l’UNSA Education l’a dit au niveau national et nous le répétons ici, nous pensons que la loi 4D n’est pas la solution à rendre un meilleur service public. C’était encore moins un sujet à aborder en cette période. Pour les adjoint.es gestionnaires, si le transfert pur et simple aux collectivités locales est abandonné, il reste qu’une expérimentation d’un « pouvoir d’instruction » pour trois ans sera possible pour les collectivités qui en feraient la demande. C’est un moindre mal, mais cela reste un mal. Cela va placer les gestionnaires dans une situation impossible entre un marteau et une enclume, au mépris de leur bien-être au travail voire de leur santé physique et mentale. Mieux vaudrait intelligemment réfléchir à donner tout son sens au principe d’association des collectivités locales dont le rôle moteur est essentiel, au service public national d’éducation. Dans la loi actuelle, les outils existent, c’est le conventionnement Etat, collectivité, établissement.

Pour continuer le tour d’actualité de notre région, les personnels de santé, enfin
sortis de cette loi 4D, sont soumis à rude épreuve au quotidien en devant mêler de front leurs missions traditionnelles et celles liées à la lutte contre la pandémie. Les personnels sociaux sont de plus en plus sollicités à cause de la crise économique qui touche les familles franciliennes (mais pas uniquement), mais aussi les personnels et les étudiant.es les plus précaires. Les itrf, atrf et personnels administratifs attendent des renforts qui ne viennent pas. Nous en reparlerons tout à l’heure au point 3. Le déploiement de la RH de proximité en Ile de France ne doit pas se faire à leur détriment. La RH de proximité doit se traduire par des personnels actifs et dont c’est le métier. Ajouter du travail ou des missions à celles et ceux déjà en poste entrainera mécaniquement une augmentation des RPS. Nous y serons vigilant.es sur les trois académies.

L’UNSA Education continuera de demander respect des missions et reconnaissance des compétences de tous les personnels dans les gestes du quotidien de la Région académique.

Vos représentant.es en CTA.C (comité technique commun aux 3

académies) Christelle Bergeron, Serge Lagauzère et Pauline Laby-Le

Clercq