L’objectif pour l’Académie : avoir des relais de terrain (sur les circulaires par exemple), un premier maillon dans la chaîne des réponses. Si le ou la RH de proximité n’a pas la réponse, il ou elle contactera la cellule RH qui existe au Rectorat. 

Nos inquiétudes, nos revendications : 

• Nous demandons que cela reste une expérimentation sur la base du volontariat ; que cela ne soit pas lié au poste mais à la personne volontaire
• Inquiétude sur la surcharge de travail au vu de la rémunération proposée
• Interrogation sur le terme galvaudé « appui managérial »
• Concernant la fiche de poste : on demande plus de précisions sur les actions et les missions
• Sur la formation : inquiétude sur le contenu, le temps, les moyens…
• Le conseiller RH de proximité ne doit pas avoir dans son champ d’action son EPLE, par souci déontologique
• Cette RH ne doit pas se substituer à de vrais postes au sein de la cellule RH du rectorat. Les gestionnaires, les chefs d’établissement sont déjà le premier maillon !
• Dans une dégradation plus générale du dialogue social, commencée depuis la Loi de transformation publique, cette RH ne doit pas remplacer les missions que font les organisations syndicales.

Les réponses à nos revendications :

• Pour la charge de travail : difficile à évaluer, le rectorat promet d’être vigilant durant l’expérimentation. Ils n’ont pas encore d’idée sur le nombre de volontaires.
• Les règles de gestion de la cellule RH ne sont pas modifiées. La RH de proximité ne se substituera pas au conseiller en mobilité ou à la cellule RH du Rectorat.
• Le mot managérial sera supprimé, en gardant simplement « appui à l’équipe de direction »
• L’Académie convient qu’il ne faut pas précipiter la mise en place : c’est court pour janvier, notamment pour les contenus de formation.