Nouvelle égalité, la Rectrice de Montpellier réinvente les mathématiques.

24 = 21 = 115. C'est la nouvelle égalité découverte par le rectorat. 24 postes annoncés par le ministère pour le second degré de notre académie. En parallèle 3 postes sont repris au titre des stagiaires. Donc 24 = 21 en réalité. Et comme 91 moyens d’enseignements sont crées en supprimant la formation des stagiaires qui se retrouvent à plein temps. 91 +21 = 115. En Comité technique, l’UNSA Education a dénoncé ce tour de passe passe.

Le rectorat peut communiquer sur les 115 nouveaux moyens d’enseignements, nous savons qu’il n’en est rien et que la rentrée 2022 se fera à moyens constants. Alors qu’il faut faire face à l’augmentation démographique (+1108 élèves), améliorer l’offre de formation, accompagner l’ouverture d’établissements, créer des ULIS et soutenir les établissements où la mixité sociale est insuffisante.

Mais lorsque le comité technique doit voter la mise en place les nouveaux moyens, la réalité rattrape les mathématiques rectorales, le CTA s’exprime sur 21 nouveaux postes (le détail ICI).

L’UNSA Education a voté contre la proposition rectorale. La rentrée 2022 se fera aux dépends des personnels les moins aguerris. Blanquer reprend ici un artifice qu’il avait expérimenté lorsqu’il appartenait au ministère du temps de la présidence Sarkosi. Le système éducatif l’a chèrement payé durant les années 2011/2015, on ne doit pas demander au néo recrutés d’effectuer un service d’enseignement complet, ils doivent d’abord être formés ! Avec à la clef, des mesures de carte scolaire en prévision car lorsque un établissement devra accueillir un stagiaire, il aura besoin de 18 heures disponible. Si les départs en retraite, les postes vacants sont insuffisants il faudra bien faire de la place ! Avec conséquence ultime, un mouvement 2022 qui s’annonce compliqué.