Montpellier, l’UNSA Education alerte la Rectrice sur l’épuisement des personnels
L’étude réalisée à l’initiative d’A&I-Unsa sur la qualité de vie au travail, la qualité de santé, les projets et avenirs professionnels des personnels administratifs, nous permet de faire un constat alarmant. Constat qui peut se décliner à l’échelle académique. On observe une dégradation de l’environnement de travail, avec une difficulté à s’exprimer librement et un manque d’espace dédié pour se faire entendre. Le lieu de travail n’est plus forcément synonyme de sécurité : un grand nombre des interrogés affirme avoir déjà subi une quelconque forme de harcèlement. L’étude menée révèle également une santé psychologique globalement assez fragile : 2/3 déclarent avoir un temps de travail supérieur à 40H et n’arrivent pas à concilier vie professionnelle et vie privée.
S’ajoutent à cette étude, le Baromètre des métiers réalisé au printemps dernier par l’UNSA Éducation, qui pointait déjà du doigt le fait que prés de 70 % des personnels de votre académie indiquaient ressentir un manque de reconnaissance.
Dans l’académie de Montpellier, les personnels Jeunesse et Sports ne peuvent pas assumer correctement leurs missions en raison de frais de déplacements non remboursés. Sans parler du CIA qui ne leur a pas été versé en juillet comme à tous les autres personnels administratifs. D’autre part, les personnels administratifs des établissements engagés dans le projet cité éducative ont été oublié dans le CIA de juillet et travaillent sans rémunération complémentaire.
Depuis la rentrée les moyens manquent pour faire fonctionner les divisions de votre rectorat notamment en moyens d’impression ce qui génère d’énormes tensions chez les personnels. L’environnement de travail se dégradent dans les bureaux (nettoyage des bureaux et réparation des toilettes). La reconnaissance et le respect c’est aussi de proposer un espace de travail descend à chacun.
L’UNSA Éducation a alerté la Rectrice, sur la fatigue morale des personnels de notre académie. Personnels qui ont tenu le cap depuis 2020 et la crise covid mais se sont épuisés à la tâche. La période que nous vivons est anxiogène, elle nécessite des actes forts en matière de reconnaissance. Notamment une meilleure rémunération pour tous les personnels et quel que soit l’avancement de leur carrière.