Montpellier, les très insuffisants 25 postes pour 2nd degré

Dans le second degré, la dotation reçue est nettement insuffisante.  25 moyens, c’est très peu pour faire face à la fois à l’augmentation d’effectifs, à l’évolution de l’offre de formation.

Répartition proposée :

Collèges : + 81

Lycée généraux et technologiques : – 41

Lycées professionnels : – 18

ULIS : + 3

Plusieurs éléments sont ici conjugués, l’UNSA constate d’une part que le constat de rentrée était supérieur à la prévision (près de 400 élèves). Rentrée 2017, notre académie a connu une  augmentation d’effectif supérieure à l’augmentation moyenne sur le territoire (+1,05 à Montpellier, +0.85 en moyenne nationale). D’autre part que la prévision envisage une augmentation de 1311 élèves.

Cela conduit à des artifices dans la présentation rectorale de la rentrée 2018. La  récupération de moyens en lycée s’explique (selon le rectorat) par une régularisation des modalités de financement des pondérations en lycée.

Cela permet surtout de reprendre 43 postes qui sont ensuite redistribués en collèges (41).

L’UNSA Education considère que les 81 postes attribués aux collèges sont insuffisants pour absorber la pression démographique. Les premières informations qui nous parviennent des établissements montrent d’une part que la moyenne par division augmente encore et d’autre part que lorsque des divisions nouvelles sont implantées : soit la marge académique baisse, soit elle disparaît.

D’ailleurs cela apparaît lorsque le rectorat affirme le maintien d’une marge complémentaire pour les collèges les plus exposés à la difficulté sociale et scolaire. En creux, on peut lire qu’ailleurs elle n’existe plus ou devient très faible !

En réponse, le recteur indique que les collèges du groupe 4 n’ont quasiment plus de dotation au titre du contexte des établissements.

Elle rappelle que chaque collège reçoit une dotation de 29 h par division (dotation de base) auxquelles s’ajoute une enveloppe d’accompagnement académique (politique des langues, sections sportives et contexte des établissements)

Donc pour la très grande majorité des collèges, il n’y a plus beaucoup d’heures complémentaires. La question que l’UNSA Education pose aujourd’hui touche au maintien des 5 catégories d’établissements qui avaient été constituées présentées au CTA le 19 janvier 2015. 3 ans plus tard, qu’en reste-t-il ? Pas grand chose.

Autre question, c’est le financement exceptionnel (où pas) de projets ? cela semble se faire dans la plus grande opacité !

On nous a répondu que cela n’existait plus. Qu’il s’agissait certainement d’une incompréhension !










Dans le second degré, la dotation reçue est nettement insuffisante.  25 moyens, c’est très peu pour faire face à la fois à l’augmentation d’effectifs, à l’évolution de l’offre de formation.

Répartition proposée :

Collèges : + 81

Lycée généraux et technologiques : – 41

Lycées professionnels : – 18

ULIS : + 3

Plusieurs éléments sont ici conjugués, l’UNSA constate d’une part que le constat de rentrée était supérieur à la prévision (près de 400 élèves). Rentrée 2017, notre académie a connu une  augmentation d’effectif supérieure à l’augmentation moyenne sur le territoire (+1,05 à Montpellier, +0.85 en moyenne nationale). D’autre part que la prévision envisage une augmentation de 1311 élèves.

Cela conduit à des artifices dans la présentation rectorale de la rentrée 2018. La  récupération de moyens en lycée s’explique (selon le rectorat) par une régularisation des modalités de financement des pondérations en lycée.

Cela permet surtout de reprendre 43 postes qui sont ensuite redistribués en collèges (41).

L’UNSA Education considère que les 81 postes attribués aux collèges sont insuffisants pour absorber la pression démographique. Les premières informations qui nous parviennent des établissements montrent d’une part que la moyenne par division augmente encore et d’autre part que lorsque des divisions nouvelles sont implantées : soit la marge académique baisse, soit elle disparaît.

D’ailleurs cela apparaît lorsque le rectorat affirme le maintien d’une marge complémentaire pour les collèges les plus exposés à la difficulté sociale et scolaire. En creux, on peut lire qu’ailleurs elle n’existe plus ou devient très faible !

En réponse, le recteur indique que les collèges du groupe 4 n’ont quasiment plus de dotation au titre du contexte des établissements.

Elle rappelle que chaque collège reçoit une dotation de 29 h par division (dotation de base) auxquelles s’ajoute une enveloppe d’accompagnement académique (politique des langues, sections sportives et contexte des établissements)

Donc pour la très grande majorité des collèges, il n’y a plus beaucoup d’heures complémentaires. La question que l’UNSA Education pose aujourd’hui touche au maintien des 5 catégories d’établissements qui avaient été constituées présentées au CTA le 19 janvier 2015. 3 ans plus tard, qu’en reste-t-il ? Pas grand chose.

Autre question, c’est le financement exceptionnel (où pas) de projets ? cela semble se faire dans la plus grande opacité !

On nous a répondu que cela n’existait plus. Qu’il s’agissait certainement d’une incompréhension !