Montpellier, 86 moyens à répartir dans le 1er degré.
Montpellier, 86 moyens à répartir dans le premier degré.
86 moyens pour répondre aux nombreux objectifs fixés par le ministère. 86 moyens constitués en modifiant les conditions de stage des personnels recrutés en 2022 (passage à un stage à plein temps) et dont la charge de formation pèsera sur le système. 86 moyens pour faire face à des priorités ministérielles pour lesquelles l’académie de Montpellier n’a pu atteindre les objectifs intermédiaires. 86 moyens répartis entre les départements sans explication convaincante, le rectorat persiste à utiliser un thermomètre biaisé qui ne traduit aucune réalité de terrain. L’UNSA Education a voté contre la proposition de répartition de la rectrice. Prendre connaissance de la répartition ICI.
Des priorités nombreuses et un thermomètre biaisé, à la rentrée 2022,
Du côté des priorités, nous avons :
Le plafonnement à 24 élèves de toutes les classes de GS, CP et CE1. Sauf qu’à la rentrée 2021, cet objectif était en moyenne atteint à 83.4 % sur la France quand l’académie de Montpellier n’est qu’a 78.9 % de réalisation.
La poursuite des dédoublements des GS en REP+. Objectif national : 73.9 %, avec un réalisé de 41 % dans notre académie à la rentrée 2021.
L’amélioration du régime de décharge des directeurs, la création d’ULIS et d’unités d’enseignement autisme.
La non fermeture d’école en territoire rural sans l’accord des élus locaux.
Quand le seul « thermomètre » (P/E) que présente l’administration ne traduit plus vraiment la réalité des classes : aujourd’hui le P/E des autres classes que celles plafonnées ou dédoublées n’est jamais calculé. Et par ailleurs le refus de certains maires d’accepter des fermetures impacter le quotidien des autres écoles.
La rectrice a refusé de répondre à notre demande écrite (ICI) de voir précisée la répartition académique. Il tout aussi indispensable de préciser le poids des diminutions d’effectif élève dans la répartition des moyens, ce ne fut pas le cas lors de ce CTA.
L’UNSA Education et le SE-UNSA demandent à l’administration de travailler à des indicateurs de carte scolaire plus précis que le P/E départemental. Refuser cette demande, c’est refuser la transparence dans la répartition des moyens académique.